En effet, en 2004, entre le troisième groupe, Amex, et le quatrième, Connections, près de 140 Mie les séparent. Mieux : en parts de marché, les trois premiers groupes drainent à eux seuls pas moins de 50,3 % du marché BSP du pays…
Les brokers 100 % AGV en nette hausse
Il est clair également que les AGV belges font de plus en plus confiance aux brokers en général et aux brokers se refusant à pratiquer la vente directe. D’après l’une de nos sources connaissant bien le dossier: « Le chiffre d’affaires réalisé par les consolidateurs étrangers est peu représentatif. Ce que réalise Go Voyages, par exemple, est insignifiant sur le marché belge ».
Si l’on prend l’évolution totale des trois brokers, Airtip, Sirius et Skyways, entre 2002 et 2004, les chiffres montrent par contre une explosion de leurs ventes: de 88,9 millions euros en 2002, ils sont passés à 104,8 millions euros en 2004. Soit une hausse de 17,9 %. Quant aux parts de marché, elles sont passées globalement de 7,7 % à 8,7 % sur la même période.
Les petites AGV IATA résistent bien et son même en augmentation
A l’autre bout du tableau, il est intéressant à constater que les petites AGV IATA se débrouillent et résistent très bien à l’évolution du marché. En effet, on observe que leurs parts de marché restent constantes avec une trentaine de pour-cent et ce quoique nombre d’entre elles aient décidé de passer par les brokers.
Et si, l’on joint les chiffres globaux petites AGV avec ceux des brokers, force est de constater que les petites et moyennes AGV connaissent une progression des ventes BSP de 445 millions euros en 2002 à 474,3 millions en 2004 soit une hausse de 6,6 % contre 2,3 % pour l’ensemble du marché.
Enfin dernière remarque, il faut faire attention à la lecture de ce tableau. Certaines baisses ou hausse des BSP ne sont pas liées à des percées commerciales ou des flops. Elles sont dues à des glissements de clientèles. Exemple chez CWT, qui a repris une part considérable des budgets business travel gérés par la CIT ou AMEX qui depuis 2002 a fusionné avec Rosenbluth.
Comparer les pommes et les poires...
Enfin, d’autres transferts sont à retenir: celui des AGV de groupes comme BBL Travel (CWT), Nouvelles Frontières (TUI) ou de réseaux de moindres tailles qui confient de plus en plus leurs opérations aux brokers.
Jean Philipe Cuvelier, président de l’UPAV, l’Union Professionnelle des Agences de Voyages francophone, fait également remarquer au sujet des AGV moyennes et petites: « Les AGV vendent surtout des billets bons marchés dont les prix n’ont pas fortement varié.
Or le BSP est établi en fonction des chiffres d’affaires. Pour ce qui est du business travel, il ne faut pas négliger le fait que de plus en plus d’entreprises demandent à leur personnel de ne plus voyager en business et impose donc la classe éco. Par ailleurs, il est important de souligner que les AGV de moindre taille sont plus proches de leurs clients et donc peuvent leur assurer un service de qualité et personnalisé. »
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be
Les brokers 100 % AGV en nette hausse
Il est clair également que les AGV belges font de plus en plus confiance aux brokers en général et aux brokers se refusant à pratiquer la vente directe. D’après l’une de nos sources connaissant bien le dossier: « Le chiffre d’affaires réalisé par les consolidateurs étrangers est peu représentatif. Ce que réalise Go Voyages, par exemple, est insignifiant sur le marché belge ».
Si l’on prend l’évolution totale des trois brokers, Airtip, Sirius et Skyways, entre 2002 et 2004, les chiffres montrent par contre une explosion de leurs ventes: de 88,9 millions euros en 2002, ils sont passés à 104,8 millions euros en 2004. Soit une hausse de 17,9 %. Quant aux parts de marché, elles sont passées globalement de 7,7 % à 8,7 % sur la même période.
Les petites AGV IATA résistent bien et son même en augmentation
A l’autre bout du tableau, il est intéressant à constater que les petites AGV IATA se débrouillent et résistent très bien à l’évolution du marché. En effet, on observe que leurs parts de marché restent constantes avec une trentaine de pour-cent et ce quoique nombre d’entre elles aient décidé de passer par les brokers.
Et si, l’on joint les chiffres globaux petites AGV avec ceux des brokers, force est de constater que les petites et moyennes AGV connaissent une progression des ventes BSP de 445 millions euros en 2002 à 474,3 millions en 2004 soit une hausse de 6,6 % contre 2,3 % pour l’ensemble du marché.
Enfin dernière remarque, il faut faire attention à la lecture de ce tableau. Certaines baisses ou hausse des BSP ne sont pas liées à des percées commerciales ou des flops. Elles sont dues à des glissements de clientèles. Exemple chez CWT, qui a repris une part considérable des budgets business travel gérés par la CIT ou AMEX qui depuis 2002 a fusionné avec Rosenbluth.
Comparer les pommes et les poires...
Enfin, d’autres transferts sont à retenir: celui des AGV de groupes comme BBL Travel (CWT), Nouvelles Frontières (TUI) ou de réseaux de moindres tailles qui confient de plus en plus leurs opérations aux brokers.
Jean Philipe Cuvelier, président de l’UPAV, l’Union Professionnelle des Agences de Voyages francophone, fait également remarquer au sujet des AGV moyennes et petites: « Les AGV vendent surtout des billets bons marchés dont les prix n’ont pas fortement varié.
Or le BSP est établi en fonction des chiffres d’affaires. Pour ce qui est du business travel, il ne faut pas négliger le fait que de plus en plus d’entreprises demandent à leur personnel de ne plus voyager en business et impose donc la classe éco. Par ailleurs, il est important de souligner que les AGV de moindre taille sont plus proches de leurs clients et donc peuvent leur assurer un service de qualité et personnalisé. »
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be