Et comme chaque année, la remise des trophées provoque des sourires (pour les lauréats) et des grincements de dents (pour ceux qui n’ont été que nominés ou non repris). Pour notre part, nous considérons que cette initiative est salutaire pour deux raisons.
La première est tout simplement d’exister et de répondre à un réel besoin. La preuve ? Nous ne connaissons pas de lauréats des années précédentes qui n’exposent pas dans leurs locaux leurs trophées. Mieux mêmes, ils en font tous états dans leurs brochures et documents officiels.
La seconde, c’est de permettre, le soir du dîner de gala de remise des awards, à la profession de se rencontrer de manière informelle. Ce même si un observateur averti peut constater que certains s’évitent soigneusement lors de la partie cocktail ou de la soirée qui suit le dîner proprement dit.
Pas un seul TO francophone n’a été nominé
Quant aux reproches, ils proviennent essentiellement de la partie francophone du royaume. Il est ainsi reproché que la soirée a toujours lieu à Anvers, c'est-à-dire en Flandre, et donc assez loin de certaines villes francophones. Ce à quoi, il est assez simple de répondre : le Hilton, où a lieu la remise des prix, de la métropole anversoise dispose d’installations qui permettent d’organiser en même temps un dîner assis pour plusieurs centaines de personnes, d’avoir une salle de cocktail directement reliée au restaurant et de disposer d’un parking couvert proche.
Par contre, il est tout à fait exact que les TO francophones du pays subissent une forme d’ostracisme. Ainsi cette année, pas un seul n’a été nominé. Et pourtant, ils existent et réalisent du bon boulot.
Ce problème est dû à deux facteurs. Le premier c’est que le nombre d’AGV francophones est nettement inférieur dans le pays par rapport à celui des AGV néerlandophones. Or ce sont, pour l’essentiel, les AGV qui par leurs votes choisissent les lauréats et les nominés.
La seconde raison provient de l’état du marché. Les deux réseaux captifs des deux grands TO pèsent un poids considérable. Si on ajoute les GIE qui ont des rapports privilégiés avec eux ou avec l'un d’entre eux, il n’est pas erroné de dire comme nous l’a signalé le responsable d’une agence présente : « A eux seuls, les deux grands groupes contrôlent près de 35 % du corps électoral ».
Et pour appuyer ces dires de montrer les résultats de Transeurope pour les city-Trips et plus spécialement de Skiworld pour les sports d’hiver.
La pub qui désignerait les awards
Enfin, il existe un reproche souvent entendu : « Les awards dépendent du budget publicitaire ». Nous nous inscrivons en faux contre ces allégations. Si Jetair et Thomas Cook remportent la part du lion des trophées, c’est tout simplement parce que ceux-ci détiennent ensemble plus de 80 % de part de marché dans le tourisme organisé. Il est donc tout à fait logique que ce soient eux qui viennent les premiers à l’esprit des votants.
Par ailleurs, il a été frappant de constater que certains « gros budgets » dépensés dans Travel Magazine n’ont été ni nominés ni, à fortiori, gagnants d’un Award. L’exemple type étant la compagnie d’assurance Artas qui avait même réservé plusieurs tables à la soirée de remise des awards.
Des personnalités qui marquent
Quand aux deux personnalités qui ont été mises à l’honneur, Bart Brackx et Luc Wellens, il nous semble que c’est avec justice. Bart Brackx n’est-il pas devenu le patron de TUI pour toute l’Europe de l’Ouest ? Luc Wellens n'a-t-il pas prouvé dans sa carrière qu’il était l’un des meilleurs gestionnaires d'AGV business en Europe ?
Pour notre part, si nous avions eu à mettre à l’honneur certaines personnalités du secteur, notre choix se serait porté sur Ronny Bayens de Connections, sur Jean-Luc Hans, le président de l’ABTO, et Jean-Philippe Cuvelier, le président de l’UPAV. Sans oublier Michel Deblust, le secrétaire général de l’ECTAA.
Le mépris des pouvoirs publics
Par contre, comme de coutume, il est frappant de constater l’absence des ministres du tourisme à cette fête. Tout au plus, l’un d’eux s’est fait représenter par un membre de son cabinet. Ce qui est d’autant plus choquant, c’est que le secteur dépend d’eux en ce qui concerne son organisation légale.
En n’assistant pas à cet évènement, ils démontrent, de manière évidente, le peu de considérations qu’ils ont des AGV et TO. Rencontré la semaine passée, l’un des attachés d’un ministre nous a même dit ne pas être au courant de l’existence de ces Travel Awards. Ce qui en dit long sur la connaissance qu’il a du secteur dont son ministre a la charge.
La première est tout simplement d’exister et de répondre à un réel besoin. La preuve ? Nous ne connaissons pas de lauréats des années précédentes qui n’exposent pas dans leurs locaux leurs trophées. Mieux mêmes, ils en font tous états dans leurs brochures et documents officiels.
La seconde, c’est de permettre, le soir du dîner de gala de remise des awards, à la profession de se rencontrer de manière informelle. Ce même si un observateur averti peut constater que certains s’évitent soigneusement lors de la partie cocktail ou de la soirée qui suit le dîner proprement dit.
Pas un seul TO francophone n’a été nominé
Quant aux reproches, ils proviennent essentiellement de la partie francophone du royaume. Il est ainsi reproché que la soirée a toujours lieu à Anvers, c'est-à-dire en Flandre, et donc assez loin de certaines villes francophones. Ce à quoi, il est assez simple de répondre : le Hilton, où a lieu la remise des prix, de la métropole anversoise dispose d’installations qui permettent d’organiser en même temps un dîner assis pour plusieurs centaines de personnes, d’avoir une salle de cocktail directement reliée au restaurant et de disposer d’un parking couvert proche.
Par contre, il est tout à fait exact que les TO francophones du pays subissent une forme d’ostracisme. Ainsi cette année, pas un seul n’a été nominé. Et pourtant, ils existent et réalisent du bon boulot.
Ce problème est dû à deux facteurs. Le premier c’est que le nombre d’AGV francophones est nettement inférieur dans le pays par rapport à celui des AGV néerlandophones. Or ce sont, pour l’essentiel, les AGV qui par leurs votes choisissent les lauréats et les nominés.
La seconde raison provient de l’état du marché. Les deux réseaux captifs des deux grands TO pèsent un poids considérable. Si on ajoute les GIE qui ont des rapports privilégiés avec eux ou avec l'un d’entre eux, il n’est pas erroné de dire comme nous l’a signalé le responsable d’une agence présente : « A eux seuls, les deux grands groupes contrôlent près de 35 % du corps électoral ».
Et pour appuyer ces dires de montrer les résultats de Transeurope pour les city-Trips et plus spécialement de Skiworld pour les sports d’hiver.
La pub qui désignerait les awards
Enfin, il existe un reproche souvent entendu : « Les awards dépendent du budget publicitaire ». Nous nous inscrivons en faux contre ces allégations. Si Jetair et Thomas Cook remportent la part du lion des trophées, c’est tout simplement parce que ceux-ci détiennent ensemble plus de 80 % de part de marché dans le tourisme organisé. Il est donc tout à fait logique que ce soient eux qui viennent les premiers à l’esprit des votants.
Par ailleurs, il a été frappant de constater que certains « gros budgets » dépensés dans Travel Magazine n’ont été ni nominés ni, à fortiori, gagnants d’un Award. L’exemple type étant la compagnie d’assurance Artas qui avait même réservé plusieurs tables à la soirée de remise des awards.
Des personnalités qui marquent
Quand aux deux personnalités qui ont été mises à l’honneur, Bart Brackx et Luc Wellens, il nous semble que c’est avec justice. Bart Brackx n’est-il pas devenu le patron de TUI pour toute l’Europe de l’Ouest ? Luc Wellens n'a-t-il pas prouvé dans sa carrière qu’il était l’un des meilleurs gestionnaires d'AGV business en Europe ?
Pour notre part, si nous avions eu à mettre à l’honneur certaines personnalités du secteur, notre choix se serait porté sur Ronny Bayens de Connections, sur Jean-Luc Hans, le président de l’ABTO, et Jean-Philippe Cuvelier, le président de l’UPAV. Sans oublier Michel Deblust, le secrétaire général de l’ECTAA.
Le mépris des pouvoirs publics
Par contre, comme de coutume, il est frappant de constater l’absence des ministres du tourisme à cette fête. Tout au plus, l’un d’eux s’est fait représenter par un membre de son cabinet. Ce qui est d’autant plus choquant, c’est que le secteur dépend d’eux en ce qui concerne son organisation légale.
En n’assistant pas à cet évènement, ils démontrent, de manière évidente, le peu de considérations qu’ils ont des AGV et TO. Rencontré la semaine passée, l’un des attachés d’un ministre nous a même dit ne pas être au courant de l’existence de ces Travel Awards. Ce qui en dit long sur la connaissance qu’il a du secteur dont son ministre a la charge.
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