Claude Blanc, responsable commercial de l'OT du Bénin, développe les partenariats et l'économie touristique d'un pays qui se positionne sur la carte des tour-opérateurs français - Depositphotos @atosan
TourMaG - Dans une première partie, vous nous aviez raconté votre vie au service de sa majesté Mohammed ben Salmane, le prince héritier de l'Arabie Saoudite. Une fois cette mission terminée, vous avez enchainé avec une autre, cette fois-ci en Afrique. Comment vous êtes vous retrouvez là-bas ?
Claude Blanc : Ce n'était pas prévu du tout.
Je m'imaginais tourner la page de ma vie professionnelle et partir à la retraite, mais un ami qui me voulait du bien m'a mis en relation avec l'office de tourisme Benin Tourisme.
Il cherchait quelqu'un pour les aider à promouvoir la destination, commercialiser l'offre touristique et aussi l'ouvrir au monde.
Je suis rentré dans un processus de recrutement jusqu'au chef de l'État. Le président Patrice Talon, au pouvoir depuis 2017, a rédigé un document qui s'appelle "Le Bénin révélé", autour de la vision du pays à l'horizon 2030.
Je retrouvais un schéma qui m'était familier, avec une destination émergente, qui est méconnue, mais comme en Arabie saoudite au plus haut niveau de l'État, vous avez la volonté et l'ambition d'apparaitre sur la scène touristique internationale.
Le président s'implique lui-même, il a un objectif chiffré.
Claude Blanc : Ce n'était pas prévu du tout.
Je m'imaginais tourner la page de ma vie professionnelle et partir à la retraite, mais un ami qui me voulait du bien m'a mis en relation avec l'office de tourisme Benin Tourisme.
Il cherchait quelqu'un pour les aider à promouvoir la destination, commercialiser l'offre touristique et aussi l'ouvrir au monde.
Je suis rentré dans un processus de recrutement jusqu'au chef de l'État. Le président Patrice Talon, au pouvoir depuis 2017, a rédigé un document qui s'appelle "Le Bénin révélé", autour de la vision du pays à l'horizon 2030.
Je retrouvais un schéma qui m'était familier, avec une destination émergente, qui est méconnue, mais comme en Arabie saoudite au plus haut niveau de l'État, vous avez la volonté et l'ambition d'apparaitre sur la scène touristique internationale.
Le président s'implique lui-même, il a un objectif chiffré.
Le Bénin veut atteindre les "2 millions de touristes en 2030"
TourMaG - En Arabie Saoudite, les ambitions sont démesurées. La destination souhaite accueillir 150 millions de touristes, je suppose qu'au Bénin, elles sont plus terre à terre...
Claude Blanc : L'objectif est d'atteindre les 2 millions de touristes d'ici 2030.
La barre a été placée à une hauteur plus raisonnable, mais néanmoins, cela reste ambitieux. Aujourd'hui, nous oscillons entre 300 000 et 400 000 visiteurs au Bénin.
Il y a un peu de travail d'ici 2030, même si tout un tas de choses a déjà été fait que ce soit au niveau des infrastructures ou de l'aérien.
A lire : Togo et Bénin, voyage au cœur de l’Afrique tribale
TourMaG - L'objectif est facilement atteignable ? Car il n'est pas chose aisée d'apparaitre sur une carte touristique en 2024.
Claude Blanc : Je ne dis pas que ce sera facile, mais il est réalisable.
Nous avons un plan sur 3 ans très progressif. Dans un premier temps, nous partons à la conquête du tourisme d'aventure, puis le tourisme culturel.
Les tour-opérateurs généralistes ne vont pas s'ouvrir avant 2026, avec l'ouverture du Club Med.
TourMaG - D'ailleurs sur l'aérien, Corsair a programmé la destination. Qu'en est-il ?
Claude Blanc : Il y a déjà des compagnies aériennes qui desservent le Bénin et d'autres devraient arriver.
Mon travail est aussi d'inciter les transporteurs à ajouter le pays dans leurs réseaux.
Il y a déjà ici une base, vous avez aussi un tourisme naturel avec les voisins, notamment le Togo et le Nigeria, qui viennent ici par les voies terrestres.
TourMaG - Donc avant d'être international, le tourisme est local...
Claude Blanc : Nous devons bien l'avouer.
Nous avons quatre marchés prioritaires aujourd'hui.
Deux se situent en Afrique, donc le Nigeria et le Togo, pour l'Europe, ce sont la France et la Belgique.
Claude Blanc : L'objectif est d'atteindre les 2 millions de touristes d'ici 2030.
La barre a été placée à une hauteur plus raisonnable, mais néanmoins, cela reste ambitieux. Aujourd'hui, nous oscillons entre 300 000 et 400 000 visiteurs au Bénin.
Il y a un peu de travail d'ici 2030, même si tout un tas de choses a déjà été fait que ce soit au niveau des infrastructures ou de l'aérien.
A lire : Togo et Bénin, voyage au cœur de l’Afrique tribale
TourMaG - L'objectif est facilement atteignable ? Car il n'est pas chose aisée d'apparaitre sur une carte touristique en 2024.
Claude Blanc : Je ne dis pas que ce sera facile, mais il est réalisable.
Nous avons un plan sur 3 ans très progressif. Dans un premier temps, nous partons à la conquête du tourisme d'aventure, puis le tourisme culturel.
Les tour-opérateurs généralistes ne vont pas s'ouvrir avant 2026, avec l'ouverture du Club Med.
TourMaG - D'ailleurs sur l'aérien, Corsair a programmé la destination. Qu'en est-il ?
Claude Blanc : Il y a déjà des compagnies aériennes qui desservent le Bénin et d'autres devraient arriver.
Mon travail est aussi d'inciter les transporteurs à ajouter le pays dans leurs réseaux.
Il y a déjà ici une base, vous avez aussi un tourisme naturel avec les voisins, notamment le Togo et le Nigeria, qui viennent ici par les voies terrestres.
TourMaG - Donc avant d'être international, le tourisme est local...
Claude Blanc : Nous devons bien l'avouer.
Nous avons quatre marchés prioritaires aujourd'hui.
Deux se situent en Afrique, donc le Nigeria et le Togo, pour l'Europe, ce sont la France et la Belgique.
Un tourisme pour "voyageurs éclairés", mais qui veut s'ouvrir
TourMaG - Quel genre de tourisme souhaite développer le Bénin ?
Claude Blanc : Honnêtement, le Bénin n'est pas prêt pour le tourisme de luxe.
Autant en Arabie Saoudite, vous avez des infrastructures très haut de gamme qui se développent, autant au Bénin ce n'est pas le cas.
Actuellement, le tourisme se compose plutôt de voyageurs éclairés, des individuels ou des petits groupes. Je rencontre plutôt des tour-opérateurs comme Nomade, Double Sens ou Fairmove, les Maisons du voyage, en résumé des voyagistes spécialisés sur l'aventure et la culture.
Nous nous adressons à voyageurs qui veulent sortir des sentiers battus, mais qui sont aussi un peu éclairés. Il ne faut pas qu'ils s'attendent à un tourisme aseptisé, un tourisme bien bordé.
Vous êtes au contact de la population dans des zones sauvages, vous vivez des aventures hors du commun. Vous avez à la fois une faune qui est très riche, des paysages avec des chutes d'eau, des cités lacustres, même des routes historiques.
L'histoire du Bénin est aussi très riche, avec les Amazones, à travers les rois d'Abomey et le Vaudou. Le Vaudou est très fort, très présent. Il y a trois religions qui dominent au Bénin.
C'est le Vaudou, l'islam et le christianisme. Ces trois religions cohabitent très bien. Le peuple béninois est francophile et francophone, mais surtout très paisible, très joyeux, très respectueux.
TourMaG - Malgré une large zone au nord-est en rouge sur France Diplomatie...
Claude Blanc : J'y suis depuis quelques semaines et je n'ai eu aucun problème.
Malgré quelques troubles aux frontières du nord, une région interdite par le Ministère des Affaires étrangères, il est important de savoir qu'il n'y a aucun problème à voyager dans le pays.
Si vous restez sur la partie sud du Bénin, vous êtes en sécurité.
Claude Blanc : Honnêtement, le Bénin n'est pas prêt pour le tourisme de luxe.
Autant en Arabie Saoudite, vous avez des infrastructures très haut de gamme qui se développent, autant au Bénin ce n'est pas le cas.
Actuellement, le tourisme se compose plutôt de voyageurs éclairés, des individuels ou des petits groupes. Je rencontre plutôt des tour-opérateurs comme Nomade, Double Sens ou Fairmove, les Maisons du voyage, en résumé des voyagistes spécialisés sur l'aventure et la culture.
Nous nous adressons à voyageurs qui veulent sortir des sentiers battus, mais qui sont aussi un peu éclairés. Il ne faut pas qu'ils s'attendent à un tourisme aseptisé, un tourisme bien bordé.
Vous êtes au contact de la population dans des zones sauvages, vous vivez des aventures hors du commun. Vous avez à la fois une faune qui est très riche, des paysages avec des chutes d'eau, des cités lacustres, même des routes historiques.
L'histoire du Bénin est aussi très riche, avec les Amazones, à travers les rois d'Abomey et le Vaudou. Le Vaudou est très fort, très présent. Il y a trois religions qui dominent au Bénin.
C'est le Vaudou, l'islam et le christianisme. Ces trois religions cohabitent très bien. Le peuple béninois est francophile et francophone, mais surtout très paisible, très joyeux, très respectueux.
TourMaG - Malgré une large zone au nord-est en rouge sur France Diplomatie...
Claude Blanc : J'y suis depuis quelques semaines et je n'ai eu aucun problème.
Malgré quelques troubles aux frontières du nord, une région interdite par le Ministère des Affaires étrangères, il est important de savoir qu'il n'y a aucun problème à voyager dans le pays.
Si vous restez sur la partie sud du Bénin, vous êtes en sécurité.
4 musées vont sortir de terre, dont celui du Vaudou
TourMaG - Vous ajoutez une nouvelle destination, où tout est à faire, à votre CV. Sauf que cette fois-ci le défi est nettement plus relevé que le précédent. D'ailleurs quel accueil recevez-vous de la part des TO ?
Claude Blanc : Aujourd'hui, je ne vais pas travailler sur le mass market.
Je ne frappe pas aux portes des grands tour-opérateurs qui font à la fois du tour-opérating généraliste. Nous avons déjà Nomade Aventure, Double Sens et les Maisons du Voyage de présents, des précurseurs.
Vous pouvez imaginer qu'aujourd'hui nous n'avons pas encore les structures pour le MICE et le luxe. Le groupe Accor va positionner la destination sur le voyage d'affaires, grâce à l'implantation de Novotel et Sofitel.
Après nous parlons là de petits groupes, le pays n'est pas encore structuré pour accueillir de grands congrès et évènements. La destination doit miser sur l'histoire, l'authenticité, la rencontre avec les populations locales.
TourMaG - Comment travailler pour structurer ce tourisme ?
Claude Blanc : Il y a déjà quelques réceptifs intéressants, donc la base est présente.
Le Bénin travaille sur la formation des guides, vous avez quelques dizaines de personnes diplômées et opérationnelles. Pour structurer l'offre touristique, Evelyne Maître a été nommée directrice de ce poste très important au sein de l'agence Bénin Tourisme.
Le directeur de l'aéroport de Cotonou, Joël Genty est un ancien d'Aéroport de Paris, il était numéro 2 à Orly.
Son rôle est de structurer, former et accompagner tous les professionnels locaux. Il y a des actions pédagogiques aussi bien pour les guides, les cuisiniers, les serveurs, des conférenciers ou encore des spécialistes de l'art.
Il faut savoir que dans les prochains mois et années 4 musées vont sortir de terre, celui international du Vaudou, le Palais d'Abomey, puis vous avez aussi un musée d'art contemporain et celui de Mémoire.
Il y a une tradition artisanale et artistique au Bénin, avec des talents inouïs. Tout ceci doit contribuer au rayonnement de la destination. Tout le monde ne le sait pas, mais le Bénin, à l'époque du royaume d'Abomey et des Amazones, le commerce des esclaves débutait au Bénin.
Il y a même une route des esclaves et une place aux enchères, tout un travail est réalisé. Ce développement du tourisme et le travail de mémoire vont permettre de nouer des relations privilégiées avec les destinations d'Amérique du Nord, les Antilles, et d'Amérique du Sud, le Brésil en particulier.
Toute une population qui souhaite revenir sur la terre de leur ancêtre, au Bénin.
Claude Blanc : Aujourd'hui, je ne vais pas travailler sur le mass market.
Je ne frappe pas aux portes des grands tour-opérateurs qui font à la fois du tour-opérating généraliste. Nous avons déjà Nomade Aventure, Double Sens et les Maisons du Voyage de présents, des précurseurs.
Vous pouvez imaginer qu'aujourd'hui nous n'avons pas encore les structures pour le MICE et le luxe. Le groupe Accor va positionner la destination sur le voyage d'affaires, grâce à l'implantation de Novotel et Sofitel.
Après nous parlons là de petits groupes, le pays n'est pas encore structuré pour accueillir de grands congrès et évènements. La destination doit miser sur l'histoire, l'authenticité, la rencontre avec les populations locales.
TourMaG - Comment travailler pour structurer ce tourisme ?
Claude Blanc : Il y a déjà quelques réceptifs intéressants, donc la base est présente.
Le Bénin travaille sur la formation des guides, vous avez quelques dizaines de personnes diplômées et opérationnelles. Pour structurer l'offre touristique, Evelyne Maître a été nommée directrice de ce poste très important au sein de l'agence Bénin Tourisme.
Le directeur de l'aéroport de Cotonou, Joël Genty est un ancien d'Aéroport de Paris, il était numéro 2 à Orly.
Son rôle est de structurer, former et accompagner tous les professionnels locaux. Il y a des actions pédagogiques aussi bien pour les guides, les cuisiniers, les serveurs, des conférenciers ou encore des spécialistes de l'art.
Il faut savoir que dans les prochains mois et années 4 musées vont sortir de terre, celui international du Vaudou, le Palais d'Abomey, puis vous avez aussi un musée d'art contemporain et celui de Mémoire.
Il y a une tradition artisanale et artistique au Bénin, avec des talents inouïs. Tout ceci doit contribuer au rayonnement de la destination. Tout le monde ne le sait pas, mais le Bénin, à l'époque du royaume d'Abomey et des Amazones, le commerce des esclaves débutait au Bénin.
Il y a même une route des esclaves et une place aux enchères, tout un travail est réalisé. Ce développement du tourisme et le travail de mémoire vont permettre de nouer des relations privilégiées avec les destinations d'Amérique du Nord, les Antilles, et d'Amérique du Sud, le Brésil en particulier.
Toute une population qui souhaite revenir sur la terre de leur ancêtre, au Bénin.
Bénin : "le tourisme est une bénédiction"
TourMaG - La vision du tourisme doit aussi être bien différente au Bénin, loin des polémiques que nous avons en France...
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Ils voient le tourisme comme une bénédiction et pas forcément comme la pire des calamités qui va les coloniser à nouveau. Parfois, le tourisme est vu comme une sorte de néocolonialisme.
Ça me fait bondir quand j'entends ça. Au contraire, je pense que les pays qui ont des touristes, ce sont sans doute les pays les plus inoffensifs et les plus démocrates et les plus ouverts au monde.</span>
TourMaG - Avec ce développement du tourisme, le Bénin cherche je suppose à faire vivre dignement sa population ?
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> On le sait très bien que l'immigration du sud vers le nord va être un problème croissant pour les pays européens.
L'une des façons de maintenir les populations dans leur pays en leur donnant du travail, en leur donnant à manger et en les éduquant, cela passera par le tourisme.
La Président Talon veut créer des emplois pour son peuple. C'est un petit pays, il y a 14 millions d'habitants.
Croyez-moi si demain, les ambitions de 2 millions de visiteurs sont réalisées et que les projets en cours sortent de terre, alors cela va changer l'économie du pays.
Le tourisme génère tout autour des activités annexes et qui sont vertueuses pour tout un pays, puisque cela touche l'alimentation, l'agriculture et l'artisanat.</span>
TourMaG - Des moyens sont mis pour atteindre cet objectif ?
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Pour le musée international du Vaudou, cela va répondre à votre question, il y a la volonté d'avoir une vraie innovation architecturale et dans les meilleurs standards de valorisation des œuvres, mais aussi de l'éducation des visiteurs.
Des investissements lourds ont été consentis. Le gouvernement a dégagé des budgets assez importants pour structurer l'offre touristique. Le Bénin est l'un des pays d'Afrique ayant la note des organismes de notation les plus élevés, donc les investissements sont sécurisés.
Le Président Talon, depuis qu'il est au pouvoir, a complètement restructuré l'économie.</span>
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Ils voient le tourisme comme une bénédiction et pas forcément comme la pire des calamités qui va les coloniser à nouveau. Parfois, le tourisme est vu comme une sorte de néocolonialisme.
Ça me fait bondir quand j'entends ça. Au contraire, je pense que les pays qui ont des touristes, ce sont sans doute les pays les plus inoffensifs et les plus démocrates et les plus ouverts au monde.</span>
TourMaG - Avec ce développement du tourisme, le Bénin cherche je suppose à faire vivre dignement sa population ?
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> On le sait très bien que l'immigration du sud vers le nord va être un problème croissant pour les pays européens.
L'une des façons de maintenir les populations dans leur pays en leur donnant du travail, en leur donnant à manger et en les éduquant, cela passera par le tourisme.
La Président Talon veut créer des emplois pour son peuple. C'est un petit pays, il y a 14 millions d'habitants.
Croyez-moi si demain, les ambitions de 2 millions de visiteurs sont réalisées et que les projets en cours sortent de terre, alors cela va changer l'économie du pays.
Le tourisme génère tout autour des activités annexes et qui sont vertueuses pour tout un pays, puisque cela touche l'alimentation, l'agriculture et l'artisanat.</span>
TourMaG - Des moyens sont mis pour atteindre cet objectif ?
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Pour le musée international du Vaudou, cela va répondre à votre question, il y a la volonté d'avoir une vraie innovation architecturale et dans les meilleurs standards de valorisation des œuvres, mais aussi de l'éducation des visiteurs.
Des investissements lourds ont été consentis. Le gouvernement a dégagé des budgets assez importants pour structurer l'offre touristique. Le Bénin est l'un des pays d'Afrique ayant la note des organismes de notation les plus élevés, donc les investissements sont sécurisés.
Le Président Talon, depuis qu'il est au pouvoir, a complètement restructuré l'économie.</span>
"Cocréer l'offre touristique de demain"
Autres articles
TourMaG - Quelles sont vos prochaines pistes de travail ?
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Il y a eu l'ITB, un roadshow en France pour rencontrer quelques opérateurs et TO, puis travailler l'accessibilité aérienne, puis après nous devons travailler l'offre, car il y un déficit au niveau de l'hébergement.
Nous réfléchissons aussi sur l'hôtellerie de plein air, avec des lodges notamment. Puis nous discutons avec des opérateurs que j'ai identifiés, pour créer des opérations, des communications et des produits ensemble.
L'idée, c'est de cocréer l'offre touristique de demain.</span>
TourMaG - Un peu à l'image de la question de la poule et de l'œuf qui est arrivé en premier, comment faites-vous pour attirer des compagnies aériennes et hôtelières, sans touristes ?
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Vous avez tout à fait raison, ce n'est pas évident.
C'est un travail simultané. Nous devons convaincre des hôtels de créer des chambres et des compagnies de mettre des nouveaux sièges.
Nous devons aussi convaincre des sociétés d'implanter des réceptifs et les tour-opérateurs d'investir dans les brochures, mais aussi des campagnes de communication.
Heureusement nous ne partons pas de rien, un Club Med va bientôt ouvrir, puis il y a un Sofitel. </span>
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Il y a eu l'ITB, un roadshow en France pour rencontrer quelques opérateurs et TO, puis travailler l'accessibilité aérienne, puis après nous devons travailler l'offre, car il y un déficit au niveau de l'hébergement.
Nous réfléchissons aussi sur l'hôtellerie de plein air, avec des lodges notamment. Puis nous discutons avec des opérateurs que j'ai identifiés, pour créer des opérations, des communications et des produits ensemble.
L'idée, c'est de cocréer l'offre touristique de demain.</span>
TourMaG - Un peu à l'image de la question de la poule et de l'œuf qui est arrivé en premier, comment faites-vous pour attirer des compagnies aériennes et hôtelières, sans touristes ?
Claude Blanc :<span class="podle-arthur"> Vous avez tout à fait raison, ce n'est pas évident.
C'est un travail simultané. Nous devons convaincre des hôtels de créer des chambres et des compagnies de mettre des nouveaux sièges.
Nous devons aussi convaincre des sociétés d'implanter des réceptifs et les tour-opérateurs d'investir dans les brochures, mais aussi des campagnes de communication.
Heureusement nous ne partons pas de rien, un Club Med va bientôt ouvrir, puis il y a un Sofitel. </span>