Georges Colson et Daniel Herrero, unis dans un pack indéfectible
Ovalie, terre de rugby, où tous les acteurs se doivent d'avoir l'esprit d'équipe et de solidarité. Un cours magistral sur cette motivation nous fut donné par Daniel Herrero, orfèvre en la matière.
"Le but de cette convention n'a rien à voir avec une grand-messe. Il s'agit de nous réunir avec nos partenaires une fois par an, en France, pour parler de nos trois métiers et de notre travail au quotidien." a déclaré en ouverture Georges Colson, président du SNAV.
Il a ajouté : "Nous ne réunissons pas encore l'ensemble de la profession mais nous en avons les forces vives. "
On attendait Luc Chatel qui avait confirmé sa venue. C'était une première en forme d'évènement. Le Secrétaire d'État au Tourisme (très peu), à la Consommation (beaucoup) commençait à avoir un dialogue "constructif", comme on dit avec le SNAV et les professionnels du tourisme.
Retour à la case départ...
Ces derniers commençaient à se remettre de leur déception. Le fait que le tourisme ne soit pas reconnu à sa juste valeur par les pouvoirs publics et que eux, les agents de voyages, producteurs, distributeurs, spécialistes du tourisme réceptif n'aient pas d'interlocteur à temps complet laissait bien des insatisfaits.
Le dialogue semblait pourtant s'engager mais il fallait compter sans une victoire de Luc Chatel aux Municipales et un léger remaniement ministériel. Mardi soir nous apprenions la nomination au poste de Secrétaire d'État au Tourisme d'un nouveau venu.
Hervé Novelli est un petit patron, PDG d'une PME de vingt salariés. (Voir Tourmag.com d'hier). Cela devrait faciliter le dialogue. La déception est tout de même là, avec ce sentiment de tout avoir à recommencer à zéro pour expliquer le métier, ses droits, ses devoirs ses aléas.
"Luc Chatel avait bien reçu notre message. Il s'était récemment engagé sur ce principe : que toute personne exerçant le métier d'agent de voyages s'engage avec les mêmes droits et les mêmes devoirs" a déclaré Georges Colson avec une pointe d'amertume, ajoutant que le Secrétaire d'Etat s'était engagé à faire poursuivre par son successeur toutes les démarches engagées.
Le président du SNAV a rappelé encore une fois les grands dossiers en cours. Une loi dure, un environnement difficile, une concurrence pas toujours loyale et une réalité économique peu porteuse... Les sujets sont récurrents comme figés dans le temps. "Depuis 1994 nous préchons dans le désert. Rien ne bouge... Mais nous ne baisserons pas les bras".
Partager les compétences
Au cours de la séance d'ouverture, Didier Borotra, qui entame son quatrième mandat à la mairie de Biarritz, un des hauts lieux du tourisme français, a lui aussi ouvertement regretté le manque d'intérêt porté par ce gouvernement au tourisme.
"Face au tourisme européen et mondial nous menons un combat constant alors que les responsables politiques cultivent cette idée que le tourisme se développe tout seul. C'est faux !Voisin de l'Espagne j'observe que nous perdons du terrain".
Ainsi que nous le soulignions la semaine dernière, à l'issue de l'Assemblée Générale du SNAV, Georges Colson a insisté sur la reconnaissance apportée par les nouveaux statuts à l'ensemble des métiers du tourisme.
Il a enfoncé le clou, parlé d'union et d'efficacité. "Cette réforme n'est pas un caprice de quelques uns mais une réalité future pour toute la profession car nous avons un même métier avec des branches différentes. J'émets le vœu que nous devons tous ensemble trouver les leviers et partager nos compétences."
Avec son talent incontestable de conteur, sa gestuelle inimitable et son bandeau légendaire Daniel Herrero a fait valoir de façon très imagée l'art de motiver une équipe. Il a parlé de potentialité d'entente, de solidarité, de technique qui crée du lien, de transmission, d'esprit d'équipe en donnant aux mots du sens à contre-sens.
Il a dit "le reproche tue le talent, la vexation est mortifiante" et conclu : "Une équipe qui rit est une équipe qui gagne."
A méditer...
"Le but de cette convention n'a rien à voir avec une grand-messe. Il s'agit de nous réunir avec nos partenaires une fois par an, en France, pour parler de nos trois métiers et de notre travail au quotidien." a déclaré en ouverture Georges Colson, président du SNAV.
Il a ajouté : "Nous ne réunissons pas encore l'ensemble de la profession mais nous en avons les forces vives. "
On attendait Luc Chatel qui avait confirmé sa venue. C'était une première en forme d'évènement. Le Secrétaire d'État au Tourisme (très peu), à la Consommation (beaucoup) commençait à avoir un dialogue "constructif", comme on dit avec le SNAV et les professionnels du tourisme.
Retour à la case départ...
Ces derniers commençaient à se remettre de leur déception. Le fait que le tourisme ne soit pas reconnu à sa juste valeur par les pouvoirs publics et que eux, les agents de voyages, producteurs, distributeurs, spécialistes du tourisme réceptif n'aient pas d'interlocteur à temps complet laissait bien des insatisfaits.
Le dialogue semblait pourtant s'engager mais il fallait compter sans une victoire de Luc Chatel aux Municipales et un léger remaniement ministériel. Mardi soir nous apprenions la nomination au poste de Secrétaire d'État au Tourisme d'un nouveau venu.
Hervé Novelli est un petit patron, PDG d'une PME de vingt salariés. (Voir Tourmag.com d'hier). Cela devrait faciliter le dialogue. La déception est tout de même là, avec ce sentiment de tout avoir à recommencer à zéro pour expliquer le métier, ses droits, ses devoirs ses aléas.
"Luc Chatel avait bien reçu notre message. Il s'était récemment engagé sur ce principe : que toute personne exerçant le métier d'agent de voyages s'engage avec les mêmes droits et les mêmes devoirs" a déclaré Georges Colson avec une pointe d'amertume, ajoutant que le Secrétaire d'Etat s'était engagé à faire poursuivre par son successeur toutes les démarches engagées.
Le président du SNAV a rappelé encore une fois les grands dossiers en cours. Une loi dure, un environnement difficile, une concurrence pas toujours loyale et une réalité économique peu porteuse... Les sujets sont récurrents comme figés dans le temps. "Depuis 1994 nous préchons dans le désert. Rien ne bouge... Mais nous ne baisserons pas les bras".
Partager les compétences
Au cours de la séance d'ouverture, Didier Borotra, qui entame son quatrième mandat à la mairie de Biarritz, un des hauts lieux du tourisme français, a lui aussi ouvertement regretté le manque d'intérêt porté par ce gouvernement au tourisme.
"Face au tourisme européen et mondial nous menons un combat constant alors que les responsables politiques cultivent cette idée que le tourisme se développe tout seul. C'est faux !Voisin de l'Espagne j'observe que nous perdons du terrain".
Ainsi que nous le soulignions la semaine dernière, à l'issue de l'Assemblée Générale du SNAV, Georges Colson a insisté sur la reconnaissance apportée par les nouveaux statuts à l'ensemble des métiers du tourisme.
Il a enfoncé le clou, parlé d'union et d'efficacité. "Cette réforme n'est pas un caprice de quelques uns mais une réalité future pour toute la profession car nous avons un même métier avec des branches différentes. J'émets le vœu que nous devons tous ensemble trouver les leviers et partager nos compétences."
Avec son talent incontestable de conteur, sa gestuelle inimitable et son bandeau légendaire Daniel Herrero a fait valoir de façon très imagée l'art de motiver une équipe. Il a parlé de potentialité d'entente, de solidarité, de technique qui crée du lien, de transmission, d'esprit d'équipe en donnant aux mots du sens à contre-sens.
Il a dit "le reproche tue le talent, la vexation est mortifiante" et conclu : "Une équipe qui rit est une équipe qui gagne."
A méditer...