Toutes les conditions semblaient réunies ce mercredi après midi pour que la 4e Convention du Snav à Biarritz démarre sur les chapeaux de roue : la menace d’une Directive européenne qui va changer radicalement le métier ; une crise sans précédent ; un président de Convention qui a l’habitude d’appeler un chat un chat ; un ministre du Tourisme annoncé pour le lendemain et un discours d’ouverture très punchy qui dresse la (longue) liste des opportunités ratées au cours de la dernière décennie.
Cela promet. On se dit : va y avoir du sport ! Et puis le pétard fait long feu. La tension retombe. L’effet mélodramatique de départ tourne au vaudeville.
Après les habituels discours de bienvenue on s’englue dans les méandres d’une assemblée générale ordinaire qui… valide le montant des cotisations !
Puis, vient l’heure des bilans. Chaque président de commission vient rendre compte du travail accompli. Et oui, semblent-ils dire tous, on bosse, le Snav ça sert à quelque chose.
Heureusement. Ce qui va sans dire va mieux en le disant mais nous, nous avions eu la naïveté de croire qu’il y avait plus urgent à faire. Par exemple, engager un vrai débat avec la salle pour s’interroger sur le devenir de la profession, non ?
Surtout que le Ministre a, malgré la grève, promis d’être là ce jeudi matin pour en discuter.
Peut-être faudrait-il un consensus minimal pour engager le débat et esquisser quelques avancées ?
Las, le débat n’a pas eu lieu.
Dommage. Sauf pour les absents qui, contrairement à ce que dit le proverbe, n’ont pas toujours tort…
Cela promet. On se dit : va y avoir du sport ! Et puis le pétard fait long feu. La tension retombe. L’effet mélodramatique de départ tourne au vaudeville.
Après les habituels discours de bienvenue on s’englue dans les méandres d’une assemblée générale ordinaire qui… valide le montant des cotisations !
Puis, vient l’heure des bilans. Chaque président de commission vient rendre compte du travail accompli. Et oui, semblent-ils dire tous, on bosse, le Snav ça sert à quelque chose.
Heureusement. Ce qui va sans dire va mieux en le disant mais nous, nous avions eu la naïveté de croire qu’il y avait plus urgent à faire. Par exemple, engager un vrai débat avec la salle pour s’interroger sur le devenir de la profession, non ?
Surtout que le Ministre a, malgré la grève, promis d’être là ce jeudi matin pour en discuter.
Peut-être faudrait-il un consensus minimal pour engager le débat et esquisser quelques avancées ?
Las, le débat n’a pas eu lieu.
Dommage. Sauf pour les absents qui, contrairement à ce que dit le proverbe, n’ont pas toujours tort…