L'hôtellerie haut de gamme parisienne commence a entrevoir le bout du tunnel.
Après deux années de vaches maigres, l’hôtellerie française a repris des couleurs selon le cabinet BDO MG Hôtels et Tourisme. Toutefois, cette reprise n’affecte pas tous les établissements de la même manière.
Sur le haut de gamme parisien, si certaines familles commencent à sortir de la crise, la prudence reste de mise car les performances globales sont encore fort éloignées de celles observées en temps normal.
Ainsi, les établissements Grand Luxe peinent à trouver le chemin de la reprise et doivent compter avec de nouveaux arrivants (Hilton Arc de Triomphe).
Et la timide reprise du taux d’occupation de 4,1 % s’est essentiellement effectuée de manière « artificielle » au printemps 2004, période cruellement affectée par la guerre en Irak un an plus tôt.
Clientèle loisirs toujours morose
Au final, le taux d’occupation des établissements haut de gamme parisien s’établit à 66,9 % mais reste encore loin des taux record enregistrés en 2000 (78,6 %). Mais si les Recettes Moyennes par Chambre (RMC) accusent encore un retard sur l’an dernier (261 € soit – 1,5 %), elles ont rattrapé le niveau de 2000 (+4,3 %). Toutefois, le RevPar 2004, avec 175 € accuse encore une baisse de 11,4 % sur 2000.
En dépit d’une parité dollar/euro toujours défavorable, le américains commencent à revenir dans la capitale. Pour la première fois depuis 2001, le nombre de nuitées a progressé de 5,1 % mais accuse toujours un retard d’environ 33 % sur 2001. Idem pour la clientèle japonaise qui progresse de 9 ,1 %.
Un léger mieux que l’on retrouve également dans les établissements de la Côte d’Azur. Mais BDO MG constate quand même une désaffection de la Riviera Française des clientèles loisirs internationale et surtout nationale.
La province fait mieux que résister
La chute du taux d’occupation s’est également accompagnée pour les 4 étoiles d’une détérioration du prix moyen (-3,2 %). Au global, ce sont toutes catégories hôtelières qui ont vu leur RevPar chuter ces deux dernières années.
Un chute que ne connaissent pas les établissement de province (hors Paris et Paca). Mais là encore, des disparités existent. 2 villes (Toulouse et Marseille) se sont distinguées l’an dernier grâce à un dynamisme économique fort. Un dynamisme illustré par l’activité soutenue de leurs aéroports. Pour Marseille, l’arrivée du TGV a encore plus pesé sur les résultats.
Pour cette année, les hôteliers espère enfoncer le clou et bénéficier de la reprise qui s’amorce de plus en plus franchement en 2005. Pourtant, concernant le segment affaires, les professionnels restent prudents car la croissance de l’offre et la concurrence de de villes dynamiques comme Londres ou encore Barcelone pourraient limiter la bonne tendance qui se dessine.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Sur le haut de gamme parisien, si certaines familles commencent à sortir de la crise, la prudence reste de mise car les performances globales sont encore fort éloignées de celles observées en temps normal.
Ainsi, les établissements Grand Luxe peinent à trouver le chemin de la reprise et doivent compter avec de nouveaux arrivants (Hilton Arc de Triomphe).
Et la timide reprise du taux d’occupation de 4,1 % s’est essentiellement effectuée de manière « artificielle » au printemps 2004, période cruellement affectée par la guerre en Irak un an plus tôt.
Clientèle loisirs toujours morose
Au final, le taux d’occupation des établissements haut de gamme parisien s’établit à 66,9 % mais reste encore loin des taux record enregistrés en 2000 (78,6 %). Mais si les Recettes Moyennes par Chambre (RMC) accusent encore un retard sur l’an dernier (261 € soit – 1,5 %), elles ont rattrapé le niveau de 2000 (+4,3 %). Toutefois, le RevPar 2004, avec 175 € accuse encore une baisse de 11,4 % sur 2000.
En dépit d’une parité dollar/euro toujours défavorable, le américains commencent à revenir dans la capitale. Pour la première fois depuis 2001, le nombre de nuitées a progressé de 5,1 % mais accuse toujours un retard d’environ 33 % sur 2001. Idem pour la clientèle japonaise qui progresse de 9 ,1 %.
Un léger mieux que l’on retrouve également dans les établissements de la Côte d’Azur. Mais BDO MG constate quand même une désaffection de la Riviera Française des clientèles loisirs internationale et surtout nationale.
La province fait mieux que résister
La chute du taux d’occupation s’est également accompagnée pour les 4 étoiles d’une détérioration du prix moyen (-3,2 %). Au global, ce sont toutes catégories hôtelières qui ont vu leur RevPar chuter ces deux dernières années.
Un chute que ne connaissent pas les établissement de province (hors Paris et Paca). Mais là encore, des disparités existent. 2 villes (Toulouse et Marseille) se sont distinguées l’an dernier grâce à un dynamisme économique fort. Un dynamisme illustré par l’activité soutenue de leurs aéroports. Pour Marseille, l’arrivée du TGV a encore plus pesé sur les résultats.
Pour cette année, les hôteliers espère enfoncer le clou et bénéficier de la reprise qui s’amorce de plus en plus franchement en 2005. Pourtant, concernant le segment affaires, les professionnels restent prudents car la croissance de l’offre et la concurrence de de villes dynamiques comme Londres ou encore Barcelone pourraient limiter la bonne tendance qui se dessine.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com