Aujourd'hui tout se revend sur internet.
Des places de concert, aux jeux vidéo, en passant par les outils de bricolage ou encore des robes de haute couture, les sites internet de seconde main se sont multipliés pour toucher tous les marchés ou presque.
Il manquait le tourisme, et Fairlyne vient de combler ce vide.
"Le tourisme était jusque-là le seul secteur à ne pas être concerné par la revente.
Nous permettons au client final qui n'est plus en mesure de voyager, de pouvoir revendre son billet non remboursable et donc à une personne de pouvoir acheter ce billet dit de seconde main, même s'il n'est pas usé," nous explique Michael d'Eboli, l'un des cofondateurs de Fairlyne.
L'enjeu Ă©tait de remettre les billets les plus attractifs, donc ceux non remboursables, en vente.
Créée en 2021, par 3 anciens hauts responsables d'Accor, la start-up grandit vite, très vite. Une année seulement après sa création, près de 100 000 clients ont bénéficié de ce système pour partir à petit prix, principalement des voyageurs sur OuiGo.
Forte d'une saison réussie, la marque rose a renouvelé son partenariat pour plusieurs années avec Fairlyne.
Une start-up qui n'entend pas s'arrĂŞter en si bon chemin.
Des places de concert, aux jeux vidéo, en passant par les outils de bricolage ou encore des robes de haute couture, les sites internet de seconde main se sont multipliés pour toucher tous les marchés ou presque.
Il manquait le tourisme, et Fairlyne vient de combler ce vide.
"Le tourisme était jusque-là le seul secteur à ne pas être concerné par la revente.
Nous permettons au client final qui n'est plus en mesure de voyager, de pouvoir revendre son billet non remboursable et donc à une personne de pouvoir acheter ce billet dit de seconde main, même s'il n'est pas usé," nous explique Michael d'Eboli, l'un des cofondateurs de Fairlyne.
L'enjeu Ă©tait de remettre les billets les plus attractifs, donc ceux non remboursables, en vente.
Créée en 2021, par 3 anciens hauts responsables d'Accor, la start-up grandit vite, très vite. Une année seulement après sa création, près de 100 000 clients ont bénéficié de ce système pour partir à petit prix, principalement des voyageurs sur OuiGo.
Forte d'une saison réussie, la marque rose a renouvelé son partenariat pour plusieurs années avec Fairlyne.
Une start-up qui n'entend pas s'arrĂŞter en si bon chemin.
Autres articles
Fairlyne : pourquoi une levée de fonds de 3 millions ?
Par le passé les billets non remboursables et non utilisés n'étaient pas remis en vente, faute de technologie adéquate. Et c'est sur ce point particulier que Fairlyne a innové.
Il y a encore quelques années, chaque entreprise développait son propre système de distribution, ce qui rendait le processus très difficile. En outre, notre société a évolué : le rachat de produits de seconde main est rentré dans les mœurs.
"En 2023, il n'est plus acceptable de perdre de l'argent en achetant quelque chose que je ne peux utiliser ou honorer. Nous produisons une solution éthique et sûre alors que la revente des billets de train se multiplie sur différents sites," poursuit Michael d'Eboli.
Avec Fairlyne, le prix est défini par le transporteur qui fixe lui-même le cadre commercial, puis la start-up édite une nouvelle réservation. Contrairement à des places de match de foot ou de concert, les voyageurs ne participent à aucune enchère.
Le tarif est fixe, la compensation du voyageur initial aussi.
Fort de son succès, la jeune pousse est allée taper aux portes des financiers pour accélérer sa croissance et s'imposer dans le marché BtoBtoC de la revente du voyage.
Moins de 2 ans après sa création, Fairlyne vient tout juste de finaliser une levée de fonds de 3 millions d'euros.
Une annonce qui tombe bien, alors que le gouvernement alerte sur le fléchissement de la travel tech et l'absence de licorne dans le secteur.
Il y a encore quelques années, chaque entreprise développait son propre système de distribution, ce qui rendait le processus très difficile. En outre, notre société a évolué : le rachat de produits de seconde main est rentré dans les mœurs.
"En 2023, il n'est plus acceptable de perdre de l'argent en achetant quelque chose que je ne peux utiliser ou honorer. Nous produisons une solution éthique et sûre alors que la revente des billets de train se multiplie sur différents sites," poursuit Michael d'Eboli.
Avec Fairlyne, le prix est défini par le transporteur qui fixe lui-même le cadre commercial, puis la start-up édite une nouvelle réservation. Contrairement à des places de match de foot ou de concert, les voyageurs ne participent à aucune enchère.
Le tarif est fixe, la compensation du voyageur initial aussi.
Fort de son succès, la jeune pousse est allée taper aux portes des financiers pour accélérer sa croissance et s'imposer dans le marché BtoBtoC de la revente du voyage.
Moins de 2 ans après sa création, Fairlyne vient tout juste de finaliser une levée de fonds de 3 millions d'euros.
Une annonce qui tombe bien, alors que le gouvernement alerte sur le fléchissement de la travel tech et l'absence de licorne dans le secteur.
Fairlyne : 1 million de voyageurs Ă court terme
Le tour de table a été mené par Speedinvest, avec la participation d'Evolem, de Kima Ventures et de FJ Lab, mais aussi de business angels.
"Nous allons renforcer la division vente et marketing, mais aussi développer la plateforme.
Elle doit permettre de s'attaquer à d'autres verticales que le train, comme l'aérien, les bus, le maritime et aussi l'hôtellerie. Nous proposerons l'ensemble de notre parcours de revente à l'échelle du voyage," poursuit Michael d'Eboli.
Les équipes déjà composées d'une petite dizaine de personnes sont vouées à grossir, d'autant que l'objectif est d'avoir au minimum 6 marques en client, d'ici une année.
Pour les transporteurs, le bénéfice se situe aussi dans l'animation commerciale réalisée par la jeune pousse. Ses équipes se chargent de relancer les passagers à quelques jours du départ, afin de savoir s'ils pourront bien partir ou non.
Fairlyne agit en marque blanche. En fonction de la réponse du client, l'entreprise remettra en vente les billets des personnes qui ne pourront pas honorer leurs voyages.
Comme d'autres acteurs du e-commerce, la start-up se rémunère à la vente.
Le marché est très conséquent, puisque près de 10% des clients de OuiGo ne se présentent pas le jour du départ. En 2022, la marque rose a fait voyager 24 millions de personnes.
Dans l'aérien, les no show oscillent entre 5 et 7% selon les compagnies.
Le cap symbolique du million de passagers ayant réservé sur Fairlyne pourrait être atteint à très court terme.
"On s'inspire beaucoup d'une boite comme Mirakle, où les équipes ont mis beaucoup de temps à éduquer le marché, c'est le cas aussi pour nous auprès des directeurs en revenue management ou e-commerce.
Nous espérons vraiment réussir à éduquer le marché," fixe comme objectif pour les mois à venir, le cofondateur de la jeune pousse.
"Nous allons renforcer la division vente et marketing, mais aussi développer la plateforme.
Elle doit permettre de s'attaquer à d'autres verticales que le train, comme l'aérien, les bus, le maritime et aussi l'hôtellerie. Nous proposerons l'ensemble de notre parcours de revente à l'échelle du voyage," poursuit Michael d'Eboli.
Les équipes déjà composées d'une petite dizaine de personnes sont vouées à grossir, d'autant que l'objectif est d'avoir au minimum 6 marques en client, d'ici une année.
Pour les transporteurs, le bénéfice se situe aussi dans l'animation commerciale réalisée par la jeune pousse. Ses équipes se chargent de relancer les passagers à quelques jours du départ, afin de savoir s'ils pourront bien partir ou non.
Fairlyne agit en marque blanche. En fonction de la réponse du client, l'entreprise remettra en vente les billets des personnes qui ne pourront pas honorer leurs voyages.
Comme d'autres acteurs du e-commerce, la start-up se rémunère à la vente.
Le marché est très conséquent, puisque près de 10% des clients de OuiGo ne se présentent pas le jour du départ. En 2022, la marque rose a fait voyager 24 millions de personnes.
Dans l'aérien, les no show oscillent entre 5 et 7% selon les compagnies.
Le cap symbolique du million de passagers ayant réservé sur Fairlyne pourrait être atteint à très court terme.
"On s'inspire beaucoup d'une boite comme Mirakle, où les équipes ont mis beaucoup de temps à éduquer le marché, c'est le cas aussi pour nous auprès des directeurs en revenue management ou e-commerce.
Nous espérons vraiment réussir à éduquer le marché," fixe comme objectif pour les mois à venir, le cofondateur de la jeune pousse.
Fairlyne peut-elle se repositionner comme le Vinted du voyage ?
Au moment de se lancer dans l'entreprenariat la question de s'attaquer soit au marché du BtoB soit à celui du BtoC n'a jamais vraiment été posée parmi les 3 cofondateurs.
Tout d'abord, comme d'autres start-up du tourisme, les instigateurs du projet se sont vite rendu compte que le BtoC n'est plus vraiment accessible.
Des géants verrouillent les mots-clés à grand renfort de budgets colossaux, poussant les autres acteurs à récupérer les miettes du marché.
"Nous ne voulions pas passer 80% de notre temps à gérer des achats sur Google et des campagnes marketing.
Le fait d'être une marque blanche est un parti pris, mais je ne dis pas que ça n'évoluera pas au fur et à mesure du développement de l'importance de la marque," annonce Michael d'Eboli.
En attendant, cette future étape, les équipes vont exporter leur savoir-faire de l'autre côté de l'Atlantique. Les Etats-Unis sont en ligne de mire, mais pas seulement.
De par sa simplicité, en étant une plateforme SAAS, l'entreprise a par essence une visée internationale.
"Nous sommes facilement exportables à l'étranger, d'autant que le marché français est trop limité. Toutes les marques avec lesquels nous travaillons sont présentes à l'international, de plus nous discutons avec des Canadiens, des Mexicains, etc.
Nous sommes forcément et nativement internationaux," estime Michael d'Eboli, l'un des cofondateurs de Fairlyne.
Et le premier billet vendu à l'étranger pourrait bien être au Maghreb, puisque l'entreprise va se charger de la revente de billets de la Royal Air Maroc, après avoir remporté un concours de start-up devant près de 300 candidats.
La jeune pousse se veut ambitieuse et ne se cache pas.
"Dans 5 ans, nous aimerions être reconnus comme un nouveau standard des modes de réservation dans le voyage, puis dans 10 ans que les tarifs non remboursables n'existent plus," prêche l'ancien responsable digital du groupe Accor.
Tout d'abord, comme d'autres start-up du tourisme, les instigateurs du projet se sont vite rendu compte que le BtoC n'est plus vraiment accessible.
Des géants verrouillent les mots-clés à grand renfort de budgets colossaux, poussant les autres acteurs à récupérer les miettes du marché.
"Nous ne voulions pas passer 80% de notre temps à gérer des achats sur Google et des campagnes marketing.
Le fait d'être une marque blanche est un parti pris, mais je ne dis pas que ça n'évoluera pas au fur et à mesure du développement de l'importance de la marque," annonce Michael d'Eboli.
En attendant, cette future étape, les équipes vont exporter leur savoir-faire de l'autre côté de l'Atlantique. Les Etats-Unis sont en ligne de mire, mais pas seulement.
De par sa simplicité, en étant une plateforme SAAS, l'entreprise a par essence une visée internationale.
"Nous sommes facilement exportables à l'étranger, d'autant que le marché français est trop limité. Toutes les marques avec lesquels nous travaillons sont présentes à l'international, de plus nous discutons avec des Canadiens, des Mexicains, etc.
Nous sommes forcément et nativement internationaux," estime Michael d'Eboli, l'un des cofondateurs de Fairlyne.
Et le premier billet vendu à l'étranger pourrait bien être au Maghreb, puisque l'entreprise va se charger de la revente de billets de la Royal Air Maroc, après avoir remporté un concours de start-up devant près de 300 candidats.
La jeune pousse se veut ambitieuse et ne se cache pas.
"Dans 5 ans, nous aimerions être reconnus comme un nouveau standard des modes de réservation dans le voyage, puis dans 10 ans que les tarifs non remboursables n'existent plus," prêche l'ancien responsable digital du groupe Accor.