Voilà pourquoi un durcissement des mesures actuelles dès la fin du réveillon de Noël est une hypothèse hautement plausible et probable.
Mais la question subsidiaire c’est : quand est-ce que tout ce m… va prendre fin ?
Je sais que c’est une question à plusieurs milliards d’euros, mais combien de temps va-t-on attendre que le monde d’avant revienne comme avant ?
En Israël, pionnier en la matière, la 4e dose est d’ores et déjà sur les rails. Faudra-t-il envisager nous aussi de se faire piquer tous les 3 mois dans un avenir proche pour bénéficier d’une relative sécurité, en attendant l’arrivée du prochain variant ?
Mais la question subsidiaire c’est : quand est-ce que tout ce m… va prendre fin ?
Je sais que c’est une question à plusieurs milliards d’euros, mais combien de temps va-t-on attendre que le monde d’avant revienne comme avant ?
En Israël, pionnier en la matière, la 4e dose est d’ores et déjà sur les rails. Faudra-t-il envisager nous aussi de se faire piquer tous les 3 mois dans un avenir proche pour bénéficier d’une relative sécurité, en attendant l’arrivée du prochain variant ?
Faudra-t-il envisager de se faire piquer tous les 3 mois ?
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Le tourisme international retrouve son niveau d’avant covid
Et puis l’économie mondiale est-elle covid-compatible ?
En dehors des laboratoires et autres fabricants de gels et de masques, on sait que des pans entiers de l’industrie souffrent depuis des mois.
Globalement, notre secteur est l’un des principaux impactés. L'hôtellerie-restauration qui s’était refait la cerise pendant l’été, commence de nouveau à tirer la langue.
Ce matin j’entendais le patron de l’hôtellerie indépendante qui disait que les mesures et le soutien actuel étaient inadaptés.
Désolé de plomber l’ambiance mais je suis d'accord avec lui. Vouloir aider une entreprise qui perd déjà 50 ou 75% de son chiffre d’affaires, passez-moi l’expression, c’est un peu comme pisser dans un violon. Surtout quand l’argent arrive des mois plus tard…
Producteurs et Distributeurs sont aussi très inquiets. A peine l’embellie amorcée, il a fallu de nouveau tirer le rideau. Impossible de travailler sereinement dans un contexte où politiques sanitaires et réglementation jouent au yoyo en permanence.
Et l’échéance des “avoirs” et du remboursement des PGE approche inexorablement. Des facteurs qui vont grever les chances de survie à moyen et long terme des entreprises. Ces Prêts garantis ont été empruntés dans la plupart des cas pour sauver l’emploi des salariés et préserver le tissu économique.
En dehors des laboratoires et autres fabricants de gels et de masques, on sait que des pans entiers de l’industrie souffrent depuis des mois.
Globalement, notre secteur est l’un des principaux impactés. L'hôtellerie-restauration qui s’était refait la cerise pendant l’été, commence de nouveau à tirer la langue.
Ce matin j’entendais le patron de l’hôtellerie indépendante qui disait que les mesures et le soutien actuel étaient inadaptés.
Désolé de plomber l’ambiance mais je suis d'accord avec lui. Vouloir aider une entreprise qui perd déjà 50 ou 75% de son chiffre d’affaires, passez-moi l’expression, c’est un peu comme pisser dans un violon. Surtout quand l’argent arrive des mois plus tard…
Producteurs et Distributeurs sont aussi très inquiets. A peine l’embellie amorcée, il a fallu de nouveau tirer le rideau. Impossible de travailler sereinement dans un contexte où politiques sanitaires et réglementation jouent au yoyo en permanence.
Et l’échéance des “avoirs” et du remboursement des PGE approche inexorablement. Des facteurs qui vont grever les chances de survie à moyen et long terme des entreprises. Ces Prêts garantis ont été empruntés dans la plupart des cas pour sauver l’emploi des salariés et préserver le tissu économique.
On n’aura fait, pendant ces longs mois, que déplacer le “tas de sable”...
Sans solutions de remboursement à long terme, nous irons dans le mur car on n’aura fait, pendant ces longs mois, que déplacer le “tas de sable”.
Nous savons que le Gouvernement mène des discussions en ce sens avec les autorités européennes, car l’Europe toute entière est gangrénée par cet instrument financier qui ressemble de plus en plus aux “avoirs” : une main tendue… qui vous enfonce la tête sous l’eau, ensuite !
Lors de l'avènement de l’épidémie on avait évoqué l’urgence d’un “Plan Marshall” pour sauver les entreprises du tourisme. Puis les aides gouvernementales et le “Quoi qu’il en coûte”, ont fait passer cette idée au second plan.
Mais nous sommes en train de changer de paradigme : la pandémie et sa cohorte de variants prend ses aises et s’installe. Les scientifiques sont en majorité d’accord pour dire qu’on n’en sortira pas de sitôt et que ce virus pourrait se “domesticiser”, un peu comme celui de la grippe.
Gouverner c’est prévoir. Nous sommes justement à la veille d’une nouvelle élection présidentielle et Emmanuel Macron prendra la présidence de l’Europe en janvier prochain. N’est-ce pas le moment d’en finir avec les solutions à la petite semaine et d’envisager des mesures structurantes et sur le long terme ?
Malgré ces perspectives moyennement réjouissantes, je vous souhaite quand même, ainsi que toute l’équipe du Groupe TourMaG.com, de passer de très belles fêtes de fin d’année ;O))
Nous savons que le Gouvernement mène des discussions en ce sens avec les autorités européennes, car l’Europe toute entière est gangrénée par cet instrument financier qui ressemble de plus en plus aux “avoirs” : une main tendue… qui vous enfonce la tête sous l’eau, ensuite !
Lors de l'avènement de l’épidémie on avait évoqué l’urgence d’un “Plan Marshall” pour sauver les entreprises du tourisme. Puis les aides gouvernementales et le “Quoi qu’il en coûte”, ont fait passer cette idée au second plan.
Mais nous sommes en train de changer de paradigme : la pandémie et sa cohorte de variants prend ses aises et s’installe. Les scientifiques sont en majorité d’accord pour dire qu’on n’en sortira pas de sitôt et que ce virus pourrait se “domesticiser”, un peu comme celui de la grippe.
Gouverner c’est prévoir. Nous sommes justement à la veille d’une nouvelle élection présidentielle et Emmanuel Macron prendra la présidence de l’Europe en janvier prochain. N’est-ce pas le moment d’en finir avec les solutions à la petite semaine et d’envisager des mesures structurantes et sur le long terme ?
Malgré ces perspectives moyennement réjouissantes, je vous souhaite quand même, ainsi que toute l’équipe du Groupe TourMaG.com, de passer de très belles fêtes de fin d’année ;O))
L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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