"Faire un bilan de la fréquentation touristique dans les Bouches-du-Rhône est généralement facile, il est positif, mais l'année 2020 est hors norme en raison de la crise sanitaire que nous traversons", a déclaré Danielle Milon, présidente de Provence Tourisme et Maire de Cassis, en introduction d'une conférence de presse qui se tenait ce vendredi 28 août à Marseille.
Malgré le contexte lié à la Covid-19, la saison "est tout de même satisfaisante", a-t-elle lancé.
Si habituellement la haute saison touristique débute avec le week-end de Pâques, le confinement a mis les compteurs à zéro ou quasiment.
C'est ainsi que la saison a pu démarrer le 2 juin 2020 avec la levée de la barrière des 100 kilomètres. Le département a tout bonnement retrouvé un niveau de fréquentation comparable à 2019.
Le 15 juin, la fréquentation touristique a même dépassé les résultats 2019, avec un pic pour le 14 juillet.
Et la clientèle en provenance d’Île-de-France a même retrouvé la première place du podium, la structure de la clientèle française du département retrouvant son format initial.
Malgré le contexte lié à la Covid-19, la saison "est tout de même satisfaisante", a-t-elle lancé.
Si habituellement la haute saison touristique débute avec le week-end de Pâques, le confinement a mis les compteurs à zéro ou quasiment.
C'est ainsi que la saison a pu démarrer le 2 juin 2020 avec la levée de la barrière des 100 kilomètres. Le département a tout bonnement retrouvé un niveau de fréquentation comparable à 2019.
Le 15 juin, la fréquentation touristique a même dépassé les résultats 2019, avec un pic pour le 14 juillet.
Et la clientèle en provenance d’Île-de-France a même retrouvé la première place du podium, la structure de la clientèle française du département retrouvant son format initial.
La clientèle étrangère de retour dès le 15 juin
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Autre fait marquant : les nuitées touristiques françaises progressent de 16% en juillet et de 24% les deux premières semaines d'août par rapport à 2019.
"Sur ma commune, Cassis, pour tout vous dire, nous ne nous attendions pas à autant de monde", ajoute Danielle Milon.
Quant à la clientèle étrangère, qui représente habituellement 30% de la fréquentation touristique, elle a fait son retour dès le 15 juin avec l'ouverture de l'espace Schengen. Le nombre de voyageurs en provenance d'Allemagne, Belgique et Suisse a même dépassé la fréquentation de 2019 en juillet.
Toutefois, toutes les nationalités n'ont pas été au rendez-vous et la "clientèle française" a compensé "partiellement les pertes accumulées."
Les Britanniques, Espagnols et Italiens ont notamment marqué le pas.
Evidemment s'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact sur les recettes touristiques, celles-ci ne devraient pas atteindre les niveaux de 2019.
Les professionnels du tourisme provençaux regardent désormais vers l'arrière-saison qui draine habituellement une "belle clientèle" à hauts revenus. Reste que la décision de la Belgique et de l'Allemagne de placer les Bouches-du-Rhône en "zones rouges" pour le premier et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en zone à risque fait planer l'incertitude sur la période à venir.
"Essayons de rester optimistes", souffle Danielle Milon. "Ces clientèles vont nous manquer, espérons que les Suisses ou la clientèle française compensent en partie le manque à gagner".
"Sur ma commune, Cassis, pour tout vous dire, nous ne nous attendions pas à autant de monde", ajoute Danielle Milon.
Quant à la clientèle étrangère, qui représente habituellement 30% de la fréquentation touristique, elle a fait son retour dès le 15 juin avec l'ouverture de l'espace Schengen. Le nombre de voyageurs en provenance d'Allemagne, Belgique et Suisse a même dépassé la fréquentation de 2019 en juillet.
Toutefois, toutes les nationalités n'ont pas été au rendez-vous et la "clientèle française" a compensé "partiellement les pertes accumulées."
Les Britanniques, Espagnols et Italiens ont notamment marqué le pas.
Evidemment s'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact sur les recettes touristiques, celles-ci ne devraient pas atteindre les niveaux de 2019.
Les professionnels du tourisme provençaux regardent désormais vers l'arrière-saison qui draine habituellement une "belle clientèle" à hauts revenus. Reste que la décision de la Belgique et de l'Allemagne de placer les Bouches-du-Rhône en "zones rouges" pour le premier et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en zone à risque fait planer l'incertitude sur la période à venir.
"Essayons de rester optimistes", souffle Danielle Milon. "Ces clientèles vont nous manquer, espérons que les Suisses ou la clientèle française compensent en partie le manque à gagner".
Les actions Provence Tourisme se poursuivent
Egalement présents à la conférence de presse, les représentants des Offices de tourisme de Saint-Rémy-de-Provence et d'Arles qui regrettent, quant à eux, que l'ensemble du département soit passé en rouge.
Il y a des différences selon les territoires et il est sûr que le virus ne circule pas de la même manière à Marseille que dans d'autres agglomérations moins denses, et moins étendues.
Provence Tourisme ne relâche pas ses efforts. Le Pass séjour lancé en juillet prend une autre forme à partir de septembre : pour une nuitée achetée, un bon de 100€ sera délivré, à dépenser chez les prestataires.
Des Pass tables d'une valeur de 50€ seront également diffusés sur les 48 dates des RDV MPGastronomie à l’occasion d’une animation. Ils permettront de relancer la consommation dans les restaurants.
Enfin, Marseille Provence Gastronomie poursuit et adapte sa programmation pour soutenir les acteurs de la filière. Plusieurs rendez-vous et circuits seront programmés.
Un bustronome (cuisine, salle de restaurant) sillonnera tout le département de Cassis aux Saintes-Maries-de-la-Mer et entamera une tournée de 70 dates dès le 5 septembre 2020.
Reste désormais à savoir si la programmation culturelle et sportive qui pourrait apporter une bouffée d'oxygène au secteur sera maintenu. Fiesta des Suds, semi-marathon de Marseille-Cassis... Le programme automnal est habituellement chargé et risque d'être bousculé.
Il y a des différences selon les territoires et il est sûr que le virus ne circule pas de la même manière à Marseille que dans d'autres agglomérations moins denses, et moins étendues.
Provence Tourisme ne relâche pas ses efforts. Le Pass séjour lancé en juillet prend une autre forme à partir de septembre : pour une nuitée achetée, un bon de 100€ sera délivré, à dépenser chez les prestataires.
Des Pass tables d'une valeur de 50€ seront également diffusés sur les 48 dates des RDV MPGastronomie à l’occasion d’une animation. Ils permettront de relancer la consommation dans les restaurants.
Enfin, Marseille Provence Gastronomie poursuit et adapte sa programmation pour soutenir les acteurs de la filière. Plusieurs rendez-vous et circuits seront programmés.
Un bustronome (cuisine, salle de restaurant) sillonnera tout le département de Cassis aux Saintes-Maries-de-la-Mer et entamera une tournée de 70 dates dès le 5 septembre 2020.
Reste désormais à savoir si la programmation culturelle et sportive qui pourrait apporter une bouffée d'oxygène au secteur sera maintenu. Fiesta des Suds, semi-marathon de Marseille-Cassis... Le programme automnal est habituellement chargé et risque d'être bousculé.