L'activité est quasi nulle pour une partie des spécialistes des voyages scolaires en raison de contraintes fortes sur le Royaume-Uni, des recteurs ou encore du pass sanitaire - Crédit photo : Depositphotos @duha127
Dans le tourisme depuis le début de la crise, il y a un mot qui revient avec insistance, parfois jusqu'à l'excès : résilience.
Boris Cyrulnik, le célèbre neuropsychiatre et penseur du concept, le définit de la façon suivante "c’est une force morale, qualité de quelqu'un qui ne se décourage pas, ne se laisse pas abattre."
Après 18 mois de crise, il est un secteur où cette façon de subir sans jamais rompre s'exprime bien, à savoir le voyage scolaire.
Après avoir, comme tous les autres, expressément annulés puis émis des avoirs, tentés des reports, une fois, puis deux puis... plus rien, en raison des portes fermées, les voyagistes se rapprochent toujours plus du point de rupture.
"Ce n'est pas une impasse c'est pire. Je ne sais plus comment décrire notre situation ni comment faire," souffle presque résigné, Edward Hisbergues, le directeur de PG TRIPS Association.
Et pourtant, chaque matin, il se réveille, se rend dans son entreprise et tente de trouver des parades, pour sortir du long tunnel qui a commencé en mars 2020.
Rendez-vous en pleine désolation...
Boris Cyrulnik, le célèbre neuropsychiatre et penseur du concept, le définit de la façon suivante "c’est une force morale, qualité de quelqu'un qui ne se décourage pas, ne se laisse pas abattre."
Après 18 mois de crise, il est un secteur où cette façon de subir sans jamais rompre s'exprime bien, à savoir le voyage scolaire.
Après avoir, comme tous les autres, expressément annulés puis émis des avoirs, tentés des reports, une fois, puis deux puis... plus rien, en raison des portes fermées, les voyagistes se rapprochent toujours plus du point de rupture.
"Ce n'est pas une impasse c'est pire. Je ne sais plus comment décrire notre situation ni comment faire," souffle presque résigné, Edward Hisbergues, le directeur de PG TRIPS Association.
Et pourtant, chaque matin, il se réveille, se rend dans son entreprise et tente de trouver des parades, pour sortir du long tunnel qui a commencé en mars 2020.
Rendez-vous en pleine désolation...
Voyages scolaires : quelle est la situation après 18 mois de crise ?
Malheureusement ce spécialiste n'est pas le seul dans cette galère, ses confrères ne tirent pas meilleure mine au moment de passer à la comptabilité.
Un constat partagé par Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage qui estime que les Outre-mer et les voyages scolaires sont deux secteurs particulièrement sinistrés.
"Dans mon secteur celui des voyages jeunes et voyages scolaires nous atteignons 15% de demandes par rapport à une année normale, soit un recul de 85%.
Alors peut-être que pour certains cela va changer la donne, mais pour d'autres ce n'est pas la prise en charge des coûts fixes qui va remettre à flot les entreprises," nous confiait Caroline Texier, la directrice générale d'Horizons du Monde au moment de commenter les annonces de Buno Le Maire.
Une situation qui serait même proche du néant pour d'autres acteurs de la profession. Le numéro un français, Go&Live regroupant différentes marques et pesant plus de 1950 groupes en 2019 a vu son activité se réduire comme peau de chagrin.
"Le décompte va être assez rapide, puisque en 2021 nous allons avoir fait 5 séjours en France et 0 à l'étranger. C'est catastrophique ! Nous faisons face à un cumul de plusieurs difficultés," analyse Xavier Obert, le président de Go&Live Group.
Le son de cloche est malheureusement le même pour Aline Laillé, la directrice de Vefe Voyages Educatifs.
Pour cette dernière l'exercice 2021 sera encore pire que celui de 2020 avec pourtant un effondrement des revenus de 90%. Le plus important, ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
"Nos espoirs reposaient sur 2022, mais je dois reconnaitre que c'est plutôt mal parti. Les volumes sont très faibles," déplore la responsable normande.
Pourquoi autant de pessimisme alors que l'année 2022 n'a pas commencé et que nous en sommes encore assez loin ?
Tout simplement, car les voyages scolaires sont une activité de groupe, par essence et donc comme tous les groupistes, les réservations tombent plusieurs mois avant le départ.
"L'année 2022 se joue maintenant, nous sommes au cœur de la saison des réservations et cela dure jusqu'à novembre.
Le pic d'activité est actuellement artificiel. Nos équipes sont toutes rentrées, elles sondent les professeurs et font des devis, mais les volumes sont en forte baisse," se plaint Xavier Obert.
Un constat partagé par Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage qui estime que les Outre-mer et les voyages scolaires sont deux secteurs particulièrement sinistrés.
"Dans mon secteur celui des voyages jeunes et voyages scolaires nous atteignons 15% de demandes par rapport à une année normale, soit un recul de 85%.
Alors peut-être que pour certains cela va changer la donne, mais pour d'autres ce n'est pas la prise en charge des coûts fixes qui va remettre à flot les entreprises," nous confiait Caroline Texier, la directrice générale d'Horizons du Monde au moment de commenter les annonces de Buno Le Maire.
Une situation qui serait même proche du néant pour d'autres acteurs de la profession. Le numéro un français, Go&Live regroupant différentes marques et pesant plus de 1950 groupes en 2019 a vu son activité se réduire comme peau de chagrin.
"Le décompte va être assez rapide, puisque en 2021 nous allons avoir fait 5 séjours en France et 0 à l'étranger. C'est catastrophique ! Nous faisons face à un cumul de plusieurs difficultés," analyse Xavier Obert, le président de Go&Live Group.
Le son de cloche est malheureusement le même pour Aline Laillé, la directrice de Vefe Voyages Educatifs.
Pour cette dernière l'exercice 2021 sera encore pire que celui de 2020 avec pourtant un effondrement des revenus de 90%. Le plus important, ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
"Nos espoirs reposaient sur 2022, mais je dois reconnaitre que c'est plutôt mal parti. Les volumes sont très faibles," déplore la responsable normande.
Pourquoi autant de pessimisme alors que l'année 2022 n'a pas commencé et que nous en sommes encore assez loin ?
Tout simplement, car les voyages scolaires sont une activité de groupe, par essence et donc comme tous les groupistes, les réservations tombent plusieurs mois avant le départ.
"L'année 2022 se joue maintenant, nous sommes au cœur de la saison des réservations et cela dure jusqu'à novembre.
Le pic d'activité est actuellement artificiel. Nos équipes sont toutes rentrées, elles sondent les professeurs et font des devis, mais les volumes sont en forte baisse," se plaint Xavier Obert.
Voyages scolaires : quand les assureurs et les rectorats s'en mêlent...
Une réduction par rapport à la normale qui ne s'explique pas par les consignes du ministère de l'Education nationale. Ce dernier appelant les professeurs à maintenir leurs sorties scolaires, dans le respect des mesures sanitaires.
"Les sorties scolaires sans hébergement et voyages scolaires avec nuitée(s) sont autorisés dans le strict respect des conditions sanitaires et de sécurité.
Les éventuelles restrictions de déplacement et les règles relatives au passe sanitaire doivent être respectées," peut-on lire sur le site du ministère de l'Education nationale.
L'absence de décollage des réservations ne se trouve pas au niveau national, mais au niveau local.
"La plupart des Académies les interdisent ou déconseillent.
Nous sommes donc empêchés d’exercer par notre principal client : l’Etat, sans que l’on ne nous communique d’échéance de rétablissement des autorisations," révèle Jean-Antoine Texier, le DG d'Horizons du Monde.
Aux contre-indications de Paris, il faudrait ajouter Aix-Marseille, Versailles... en somme les plus grosses académies françaises.
Par chance, un revirement de dernière minute a été opéré par celle de la capitale.
"Ils ont dû avoir des directives mais nous continuons d'avoir des annulations tous les jours suite aux premiers devis envoyés et pas ou peu de demandes," annonce Aline Laillé.
Dans le même temps le Quai d'Orsay maintient cette injonction sur la 1ère destination des voyagistes scolaires, à savoir le Royaume-Uni.
"Les voyages scolaires ne constituent pas des « motifs essentiels » permettant un déplacement international et sont totalement et strictement déconseillés jusqu’à nouvel ordre," est-il toujours écrit sur le site de France Diplomatie, ce vendredi 10 septembre 2021.
Retour à la case départ.
"Les sorties scolaires sans hébergement et voyages scolaires avec nuitée(s) sont autorisés dans le strict respect des conditions sanitaires et de sécurité.
Les éventuelles restrictions de déplacement et les règles relatives au passe sanitaire doivent être respectées," peut-on lire sur le site du ministère de l'Education nationale.
L'absence de décollage des réservations ne se trouve pas au niveau national, mais au niveau local.
"La plupart des Académies les interdisent ou déconseillent.
Nous sommes donc empêchés d’exercer par notre principal client : l’Etat, sans que l’on ne nous communique d’échéance de rétablissement des autorisations," révèle Jean-Antoine Texier, le DG d'Horizons du Monde.
Aux contre-indications de Paris, il faudrait ajouter Aix-Marseille, Versailles... en somme les plus grosses académies françaises.
Par chance, un revirement de dernière minute a été opéré par celle de la capitale.
"Ils ont dû avoir des directives mais nous continuons d'avoir des annulations tous les jours suite aux premiers devis envoyés et pas ou peu de demandes," annonce Aline Laillé.
Dans le même temps le Quai d'Orsay maintient cette injonction sur la 1ère destination des voyagistes scolaires, à savoir le Royaume-Uni.
"Les voyages scolaires ne constituent pas des « motifs essentiels » permettant un déplacement international et sont totalement et strictement déconseillés jusqu’à nouvel ordre," est-il toujours écrit sur le site de France Diplomatie, ce vendredi 10 septembre 2021.
Retour à la case départ.
Voyages scolaires : la difficile quête du substitut au Royaume-Uni
Pour se prémunir d'une toute annulation intempestive liée à l'épidémie et ne pas revivre le scénario de 2020, les chefs d'établissement exigent à chaque appel d'offres que les voyagistes garantissent une couverture totale.
"Sauf qu'aucun assureur n'est capable de nous fournir une telle garantie. La clause a été retirée de leurs contrats.
Ils nous demandent de jouer à la roulette russe, en prenant le risque de perdre de l'argent, sans avoir aucune couverture," peste Edward Hisbergues, le directeur de PG TRIPS Association.
A cette problématique, il convient d'ajouter le passeport fantôme du Brexit et puis bientôt le pass sanitaire. Puisque à partir du 30 septembre 2021, il sera aussi exigé pour les mineurs de 12 ans et 2 mois à 17 ans.
Face à toute cette complexité, les professionnels gardent la tête sous l'eau, après maintenant 18 mois de crise.
"Pour être franc avec vous, je suis très inquiet sur l'avenir du secteur à court terme," peste Xavier Obert.
Avec la 1ère destination qu'est le Royaume-Uni quasiment fermée, les professionnels ont tenté de s'adapter avec plus ou moins de réussite, en proposant l'Irlande, les Pays-Bas ou encore Malte.
"Il n'y a pas de substitut possible à offrir à nos clients. Et quand bien même, aucun pays ne peut proposer les mêmes capacités d'accueil," déplore Aline Laillé, la directrice de Vefe Voyages Educatifs.
Pourtant chacun se bat et garde espoir. Le point de rupture n'est pas pour maintenant.
Vefe Voyages Educatifs a su tirer profit de la crise, en intégrant l'association Agir pour un tourisme responsable (ATR), avant peut être d'obtenir le précieux label. Du côté de Go & Live, mais surtout sa marque CLC, les voyages sont remplacés par des... séjours numériques.
"Notre programme American Village est un véritable succès, puis nous avons créé e-mersium, un voyage scolaire virtuel. Nous promettons aux établissements de faire monter un jeu vidéo aux élèves," annonce le président de Go&Live Group.
Autant d'initiatives qui permettent de maintenir les équipes en activité et aussi de pouvoir garder le contact avec les clients, mais rien ne permettant de remplacer l'activité première.
"Sauf qu'aucun assureur n'est capable de nous fournir une telle garantie. La clause a été retirée de leurs contrats.
Ils nous demandent de jouer à la roulette russe, en prenant le risque de perdre de l'argent, sans avoir aucune couverture," peste Edward Hisbergues, le directeur de PG TRIPS Association.
A cette problématique, il convient d'ajouter le passeport fantôme du Brexit et puis bientôt le pass sanitaire. Puisque à partir du 30 septembre 2021, il sera aussi exigé pour les mineurs de 12 ans et 2 mois à 17 ans.
Face à toute cette complexité, les professionnels gardent la tête sous l'eau, après maintenant 18 mois de crise.
"Pour être franc avec vous, je suis très inquiet sur l'avenir du secteur à court terme," peste Xavier Obert.
Avec la 1ère destination qu'est le Royaume-Uni quasiment fermée, les professionnels ont tenté de s'adapter avec plus ou moins de réussite, en proposant l'Irlande, les Pays-Bas ou encore Malte.
"Il n'y a pas de substitut possible à offrir à nos clients. Et quand bien même, aucun pays ne peut proposer les mêmes capacités d'accueil," déplore Aline Laillé, la directrice de Vefe Voyages Educatifs.
Pourtant chacun se bat et garde espoir. Le point de rupture n'est pas pour maintenant.
Vefe Voyages Educatifs a su tirer profit de la crise, en intégrant l'association Agir pour un tourisme responsable (ATR), avant peut être d'obtenir le précieux label. Du côté de Go & Live, mais surtout sa marque CLC, les voyages sont remplacés par des... séjours numériques.
"Notre programme American Village est un véritable succès, puis nous avons créé e-mersium, un voyage scolaire virtuel. Nous promettons aux établissements de faire monter un jeu vidéo aux élèves," annonce le président de Go&Live Group.
Autant d'initiatives qui permettent de maintenir les équipes en activité et aussi de pouvoir garder le contact avec les clients, mais rien ne permettant de remplacer l'activité première.
Des aides pas toujours adaptées aux réalités du secteur !
Pour preuve, les acteurs se demandent comment ils mettront en place l'activité partielle de longue durée (APLD), alors même que le chômage partiel est toujours en place dans leurs entreprises.
"L'activité partielle de longue durée nécessite au moins 50% d'activité sur quelques mois, mais encore faut-il les faire ! C'est une mesure intéressante pour les secteurs en phase de reprise," peste Xavier Obert.
Quelques jours après la fin du quoiqu'il en coûte et la révélation du nouveau plan de soutien à l'économie par le gouvernement, le compte n'y est pas pour les voyagistes scolaires.
Certes le fonds de solidarité sera remplacé, mais pour éviter les effets d'aubaine, un seuil minimum de15% du chiffre d'affaires a été fixé.
"Si ce seuil d'accès aux aides devait être maintenu, dans le contexte il serait synonyme de mort annoncé pour notre branche et pour la plupart des acteurs du voyage opérant dans des niches d'activités et qui sont actuellement bloqués," prédit Jean-Antoine Texier, le DG d'Horizons du Monde.
Alors que le décret n'a toujours pas été publié, le compte à rebours est lancé pour faire évoluer les intentions de Bruno Le Maire.
Cette crise a aussi mis en exergue le trop faible poids de cette activité, sa représentativité, son existence aux yeux du grand public. Un mal qu'il est urgent d'effacer.
"J'ai l'impression que tout le monde s'en moque du voyage scolaire dans la profession. J'ai peur que nous soyons les oubliés de la crise et que l'Etat nous laisse tomber," imagine Edward Hisbergues.
En tout ce sont près de 3000 emplois directs et plusieurs dizaines de milliers d’emplois indirects qui sont menacés par cette lente agonie. Un sentiment d'abandon qui touche tout le monde.
"Nous avons été très nombreux dans le secteur à mal le digérer le dernier message des EDV (lire la conclusion, en cliquant ici).
Etant donné la situation de blocage dans laquelle se trouve notre secteur, cela sonne clairement comme l’annonce polie d’un pronostic vital négatif," conclut dépité le DG d'Horizons du Monde.
Après autant de temps, d'épreuves, de peur et de fatigue, le secteur du voyage scolaire demande à l'aide...
"L'activité partielle de longue durée nécessite au moins 50% d'activité sur quelques mois, mais encore faut-il les faire ! C'est une mesure intéressante pour les secteurs en phase de reprise," peste Xavier Obert.
Quelques jours après la fin du quoiqu'il en coûte et la révélation du nouveau plan de soutien à l'économie par le gouvernement, le compte n'y est pas pour les voyagistes scolaires.
Certes le fonds de solidarité sera remplacé, mais pour éviter les effets d'aubaine, un seuil minimum de15% du chiffre d'affaires a été fixé.
"Si ce seuil d'accès aux aides devait être maintenu, dans le contexte il serait synonyme de mort annoncé pour notre branche et pour la plupart des acteurs du voyage opérant dans des niches d'activités et qui sont actuellement bloqués," prédit Jean-Antoine Texier, le DG d'Horizons du Monde.
Alors que le décret n'a toujours pas été publié, le compte à rebours est lancé pour faire évoluer les intentions de Bruno Le Maire.
Cette crise a aussi mis en exergue le trop faible poids de cette activité, sa représentativité, son existence aux yeux du grand public. Un mal qu'il est urgent d'effacer.
"J'ai l'impression que tout le monde s'en moque du voyage scolaire dans la profession. J'ai peur que nous soyons les oubliés de la crise et que l'Etat nous laisse tomber," imagine Edward Hisbergues.
En tout ce sont près de 3000 emplois directs et plusieurs dizaines de milliers d’emplois indirects qui sont menacés par cette lente agonie. Un sentiment d'abandon qui touche tout le monde.
"Nous avons été très nombreux dans le secteur à mal le digérer le dernier message des EDV (lire la conclusion, en cliquant ici).
Etant donné la situation de blocage dans laquelle se trouve notre secteur, cela sonne clairement comme l’annonce polie d’un pronostic vital négatif," conclut dépité le DG d'Horizons du Monde.
Après autant de temps, d'épreuves, de peur et de fatigue, le secteur du voyage scolaire demande à l'aide...
La réaction de Valérie Boned (EDV), rédactrice en chef du "MemberShip Club"
La réaction de Valérie Boned sur la situation des voyagistes scolaires - DR
Toutes ces difficultés des organisateurs de voyages scolaires mais aussi de colonies de vacances sont parfaitement identifiées par le Conseil des Organisateurs de Voyages de Jeunes des EDV animé par son président Jean-François MICHEL, lui-même chef d’entreprise.
Depuis l’origine de la crise en mars 2020, je fais remonter avec Jean-Pierre MAS, chaque mois, leurs chiffres et leurs demandes aux ministères concernés (MEAE, MEF, MENJS).
Cependant, il n’est pas très facile de faire prendre en compte nos demandes par le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (MENJS) pour lequel nos préoccupations demeurent accessoires, mais Jean-Baptiste LEMOYNE nous aide bien en se faisant très souvent notre porte-parole.
C’est un travail sans relâche, certes peu médiatisé, que nous menons avec détermination au même titre que pour tous les secteurs de notre famille du tourisme.
Les aides obtenues, la prise en charge des coûts fixes qui va désormais bénéficier aux plus petites structures dès octobre 2021, la mise en place de l’ALPD que je ne peux que recommander, sont des outils essentiels pour passer cette prochaine étape qui nous rapproche chaque jour un peu plus de la reprise.
Nous continuerons à nous battre pour faire valoir leurs spécificités complexes mais gardons l’espoir que la situation s’améliore au premier semestre 2022."
Depuis l’origine de la crise en mars 2020, je fais remonter avec Jean-Pierre MAS, chaque mois, leurs chiffres et leurs demandes aux ministères concernés (MEAE, MEF, MENJS).
Cependant, il n’est pas très facile de faire prendre en compte nos demandes par le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (MENJS) pour lequel nos préoccupations demeurent accessoires, mais Jean-Baptiste LEMOYNE nous aide bien en se faisant très souvent notre porte-parole.
C’est un travail sans relâche, certes peu médiatisé, que nous menons avec détermination au même titre que pour tous les secteurs de notre famille du tourisme.
Les aides obtenues, la prise en charge des coûts fixes qui va désormais bénéficier aux plus petites structures dès octobre 2021, la mise en place de l’ALPD que je ne peux que recommander, sont des outils essentiels pour passer cette prochaine étape qui nous rapproche chaque jour un peu plus de la reprise.
Nous continuerons à nous battre pour faire valoir leurs spécificités complexes mais gardons l’espoir que la situation s’améliore au premier semestre 2022."