Lors de son audition devant la Commission des finances du Sénat, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie a évoqué mercredi 27 janvier 2021, plusieurs pistes qui concernent les Prêts Garantis par l'Etat (PGE).
En préambule il a rappelé que la crise économique actuelle est la plus importante depuis 1929 et depuis la sortie de la 2e guerre mondiale, justifiant ainsi toutes les mesures de soutien mises œuvre, notamment l'activité partielle, l'exonération des charges, la prise en charge des coûts fixes et les PGE.
Concernant les PGE, "135 milliards d'euros ont été décaissés", a t-il annoncé pour 650 000 entreprises. Les PGE "continuent à faire l'objet de sollicitations par les secteurs les plus touchés" affirme le Ministre de l'Economie.
En préambule il a rappelé que la crise économique actuelle est la plus importante depuis 1929 et depuis la sortie de la 2e guerre mondiale, justifiant ainsi toutes les mesures de soutien mises œuvre, notamment l'activité partielle, l'exonération des charges, la prise en charge des coûts fixes et les PGE.
Concernant les PGE, "135 milliards d'euros ont été décaissés", a t-il annoncé pour 650 000 entreprises. Les PGE "continuent à faire l'objet de sollicitations par les secteurs les plus touchés" affirme le Ministre de l'Economie.
Remboursement : décalage d'un an supplémentaire
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Il a rappelé que toutes les entreprises quelque soit leur taille ont la possibilité de décaler leur 1er remboursement d'un an supplémentaire : "Nous avons obtenu des banques françaises que la durée totale de 6 ans qui comprend l'amortissement complet du PGE puisse s'entendre non pas sur une année plus 5 ans, mais sur deux années plus 4 ans."
Toutefois, pour certains secteurs cela ne paraît pas suffisant. Bruno Le Maire a ainsi indiqué qu'il était prêt à "regarder pour certains secteurs qui continuent à être les plus touchés par la crise et pour lesquels les montants des prêts sont plus importants si un échéancier plus étendu serait possible.
J'engagerai des discussions avec la Commission Européenne dans des secteurs spécifiques pour voir si cet étalement est envisageable."
Par exemple dans l'aéronautique, notamment pour les sous-traitants les plus menacés, a -t-il illustré.
Toutefois, pour certains secteurs cela ne paraît pas suffisant. Bruno Le Maire a ainsi indiqué qu'il était prêt à "regarder pour certains secteurs qui continuent à être les plus touchés par la crise et pour lesquels les montants des prêts sont plus importants si un échéancier plus étendu serait possible.
J'engagerai des discussions avec la Commission Européenne dans des secteurs spécifiques pour voir si cet étalement est envisageable."
Par exemple dans l'aéronautique, notamment pour les sous-traitants les plus menacés, a -t-il illustré.
Transformation des PGE en subventions
Autre piste évoquée : la transformation des PGE en subventions.
"Pour les entreprises en difficulté et s'il y a des perspectives de développement qu'on puisse au cas par cas avec la Commission européenne transformer certains PGE en subvention" a t-il précisé
"Je dis bien au cas par cas. Cela mérite d'être étudié et nous le présenterons à la Commission européenne".
Toujours sur la question de la trésorerie Bruno Le Maire a insisté également sur le soutien aux investissements des entreprises.
Il a d'ailleurs annoncé qu'il présentera "dans les jours qui viennent les éléments des prêts participatifs qui nous permettrons d'octroyer pour les entreprises qui veulent investir des quasi fonds propres dans des conditions financières qui sont les plus avantageuses possibles et avec un différé de remboursement de 4 ans. "
"Pour les entreprises en difficulté et s'il y a des perspectives de développement qu'on puisse au cas par cas avec la Commission européenne transformer certains PGE en subvention" a t-il précisé
"Je dis bien au cas par cas. Cela mérite d'être étudié et nous le présenterons à la Commission européenne".
Toujours sur la question de la trésorerie Bruno Le Maire a insisté également sur le soutien aux investissements des entreprises.
Il a d'ailleurs annoncé qu'il présentera "dans les jours qui viennent les éléments des prêts participatifs qui nous permettrons d'octroyer pour les entreprises qui veulent investir des quasi fonds propres dans des conditions financières qui sont les plus avantageuses possibles et avec un différé de remboursement de 4 ans. "
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