Univairmer bien que discret depuis la crise sanitaire, est dans de nombreuses bouches.
Dans les allées du Ditex, le réseau faisait parler de lui, des rumeurs circulant à son sujet sur un possible rachat.
Des potins et fantasmes que Jean Dionnet a balayés d'un revers de la main.
"Des bruits courrent depuis des années, je communique sur des faits et non des rumeurs.
Nous clôturons dans quelques jours notre bilan 2023/2024, étant donné la dynamique actuelle, nous pouvons dire que le groupe va faire un très bon exercice," se félicite le président du groupe.
Ce dernier nous explique que le développement d'Univairmer passera par un nécessaire renforcement des fonds propres. Un sujet qui anime les journées du dirigeant depuis quelques mois déjà .
Le nouveau tour de table devrait être annoncé avant la fin de l'année 2024. Pour l'heure, les noms des participants ne sont pas encore définitifs et peuvent évoluer, selon Jean Dionnet.
D'ailleurs, l'année passée, une augmentation de capital avait déjà eu lieu avec les actuels actionnaires, de l'ordre de 460 000 euros.
Dans les allées du Ditex, le réseau faisait parler de lui, des rumeurs circulant à son sujet sur un possible rachat.
Des potins et fantasmes que Jean Dionnet a balayés d'un revers de la main.
"Des bruits courrent depuis des années, je communique sur des faits et non des rumeurs.
Nous clôturons dans quelques jours notre bilan 2023/2024, étant donné la dynamique actuelle, nous pouvons dire que le groupe va faire un très bon exercice," se félicite le président du groupe.
Ce dernier nous explique que le développement d'Univairmer passera par un nécessaire renforcement des fonds propres. Un sujet qui anime les journées du dirigeant depuis quelques mois déjà .
Le nouveau tour de table devrait être annoncé avant la fin de l'année 2024. Pour l'heure, les noms des participants ne sont pas encore définitifs et peuvent évoluer, selon Jean Dionnet.
D'ailleurs, l'année passée, une augmentation de capital avait déjà eu lieu avec les actuels actionnaires, de l'ordre de 460 000 euros.
Univairmer : "La situation est excellente"
Une opération rendue indispensable, au regard de la situation d'une société qui a dû comme beaucoup d'autres en France et dans le secteur s'endetter durant la crise sanitaire, en souscrivant un PGE.
"C'est vrai que c'est lourd en termes de charges et de trésorerie, mais nous les assumons et tout se passe bien.
Le remboursement se déroule déjà depuis presque un an et demi. Nous avons contracté les premiers PGE en avril 2020. Nous avons donc commencé à rembourser en avril 2022," nous confiait-il dans une précédente interview.
Le montant total du PGE souscrit est de 8,5 de millions d’euros. Chaque mois, les vendeurs doivent dégager 200 000 euros de recettes supplémentaires pour faire face aux obligations de la société.
Univairmer a encore deux ans de remboursement, avant de se délester de ce fardeau.
Pour faire face, le dirigeant a imaginé alors une gestion "en bon père de famille", en l'absence d'arrivée de nouveaux investisseurs et de rentrée de fonds. Il souhaite dorénavant remettre la marche en avant, pour développer un réseau qui comprend tout de même 52 agences de voyages.
Une perspective rendue possible par les bons chiffres des derniers exercices.
"Nous afficherons le 30 avril prochain, une croissance comprise entre 10 et 12%, par rapport Ă l'exercice 2022/2023.
La situation est excellente.
Notre chiffre d'affaires est attendu à 30 millions d'euros, quand l'EBITDA devrait atterrir autour des 600 000 euros," chante encore un peu plus fort l'accent du président du groupe.
Le volume d'affaires va dépasser les attentes, pour se fixer à 80 millions d'euros.
"C'est vrai que c'est lourd en termes de charges et de trésorerie, mais nous les assumons et tout se passe bien.
Le remboursement se déroule déjà depuis presque un an et demi. Nous avons contracté les premiers PGE en avril 2020. Nous avons donc commencé à rembourser en avril 2022," nous confiait-il dans une précédente interview.
Le montant total du PGE souscrit est de 8,5 de millions d’euros. Chaque mois, les vendeurs doivent dégager 200 000 euros de recettes supplémentaires pour faire face aux obligations de la société.
Univairmer a encore deux ans de remboursement, avant de se délester de ce fardeau.
Pour faire face, le dirigeant a imaginé alors une gestion "en bon père de famille", en l'absence d'arrivée de nouveaux investisseurs et de rentrée de fonds. Il souhaite dorénavant remettre la marche en avant, pour développer un réseau qui comprend tout de même 52 agences de voyages.
Une perspective rendue possible par les bons chiffres des derniers exercices.
"Nous afficherons le 30 avril prochain, une croissance comprise entre 10 et 12%, par rapport Ă l'exercice 2022/2023.
La situation est excellente.
Notre chiffre d'affaires est attendu à 30 millions d'euros, quand l'EBITDA devrait atterrir autour des 600 000 euros," chante encore un peu plus fort l'accent du président du groupe.
Le volume d'affaires va dépasser les attentes, pour se fixer à 80 millions d'euros.
Univairmer : "Une croissance de 18% sur le début de l'exercice 2024/2025"
L'année passée, le chiffre d'affaires a été de 26 millions d'euros, contre 23,6 millions d'euros en 2019.
Une croissance plutôt spectaculaire, pour un réseau ayant fermé 10 points de vente durant la crise sanitaire, rendue possible par la stratégie déployée dans les agences de voyages.
Lors de la convention d’Univairmer, en novembre 2023, Patrick Barbe Labarthe, son directeur général commercial n'avait eu de cesse d'appuyer sur les ventes prioritaires faites auprès des TO First, eux-mêmes actionnaires d’Univairmer, mais aussi de privilégier le très lucratif sur-mesure.
"De 2022 à 2024, nous pouvons dire que ce sont des années de redressement.
Nous sortons de deux exercices positifs, nous sommes satisfaits. Nous ne sommes pas trompés dans notre plan de restructuration, dans nos choix et nous remboursons notre dette," se veut rassurant, Jean Dionnet.
Un succès qui se retrouve aussi dans l'activité "groupes constitués". La courbe de croissance y serait aussi très pentue.
Autant d'indicateurs qui permettent de regarder l'avenir avec optimisme, d'autant que le portefeuille de départs au-delà du 30 avril est "très bon," selon le dirigeant.
La croissance est de l'ordre de 18% sur le début de l'exercice 2024/2025.
"Ce n'est que le démarrage, mais le niveau des prises de commande est très bon.
Nous enregistrons une belle dynamique au niveau du sur-mesure et des voyages long-courriers," poursuit le patron Ă l'accent du sud-ouest.
Seule petite ombre au tableau, l'absence de vision sur les ventes de dernière minute pour la saison estivale à venir.
Une croissance plutôt spectaculaire, pour un réseau ayant fermé 10 points de vente durant la crise sanitaire, rendue possible par la stratégie déployée dans les agences de voyages.
Lors de la convention d’Univairmer, en novembre 2023, Patrick Barbe Labarthe, son directeur général commercial n'avait eu de cesse d'appuyer sur les ventes prioritaires faites auprès des TO First, eux-mêmes actionnaires d’Univairmer, mais aussi de privilégier le très lucratif sur-mesure.
"De 2022 à 2024, nous pouvons dire que ce sont des années de redressement.
Nous sortons de deux exercices positifs, nous sommes satisfaits. Nous ne sommes pas trompés dans notre plan de restructuration, dans nos choix et nous remboursons notre dette," se veut rassurant, Jean Dionnet.
Un succès qui se retrouve aussi dans l'activité "groupes constitués". La courbe de croissance y serait aussi très pentue.
Autant d'indicateurs qui permettent de regarder l'avenir avec optimisme, d'autant que le portefeuille de départs au-delà du 30 avril est "très bon," selon le dirigeant.
La croissance est de l'ordre de 18% sur le début de l'exercice 2024/2025.
"Ce n'est que le démarrage, mais le niveau des prises de commande est très bon.
Nous enregistrons une belle dynamique au niveau du sur-mesure et des voyages long-courriers," poursuit le patron Ă l'accent du sud-ouest.
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Univairmer : "l'été n'est pas encore vraiment engagé"
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"Nous vendons surtout des séjours pour l'automne et l'hiver, mais l'été n'est pas encore vraiment engagé.
Nous nous attendons à des ventes de dernière minute pour juillet et août, les réflexes de la crise sanitaire sont bien ancrés, nous en saurons plus d'ici le mois de mai," ajoute Jean Dionnet.
Le bassin méditerranéen sera sans grande surprise le grand gagnant de l'été à venir, un peu comme chaque année.
Pour l'heure, en attendant de digérer le remboursement du PGE, mais aussi le renforcement à venir des fonds propres, Univairmer ne devrait pas connaître de révolution.
Le réseau va vivre sur ses acquis et apprendre à maitriser son nouvel outil.
"Fin d'année dernière, nous avons lancé la 1ère version de Book & Go, permettant de faire des packages dynamiques qui combinent avions, hôtels, location de voitures, assurance, etc.
Le démarrage est bon, l'outil répond aux besoins des agences de voyages," estime Jean Dionnet.
Alors que les nuages se dispersent au-dessus des salariés et responsables du réseau de distribution, reste la problématique du recrutement.
Cet exercice n'est pas chose aisée, tout comme l'intégration des nouvelles générations, pas toujours enclines à opérer des dépassements de fonction.
"Maintenant vous avez le télétravail, puis la relation au travail a changé dans toute la société française.
Les salariés ne veulent plus bosser les week-ends, ni être en agence jusqu'à 19h ou 19h30, il devient compliqué de recruter. A tous les niveaux, nous devons faire preuve de souplesse, être imaginatifs et nous adapter," conclut le président du groupe.
La résilience, tant mise en avant durant la crise sanitaire, colle assez bien aux valeurs d'Univairmer.
Nous nous attendons à des ventes de dernière minute pour juillet et août, les réflexes de la crise sanitaire sont bien ancrés, nous en saurons plus d'ici le mois de mai," ajoute Jean Dionnet.
Le bassin méditerranéen sera sans grande surprise le grand gagnant de l'été à venir, un peu comme chaque année.
Pour l'heure, en attendant de digérer le remboursement du PGE, mais aussi le renforcement à venir des fonds propres, Univairmer ne devrait pas connaître de révolution.
Le réseau va vivre sur ses acquis et apprendre à maitriser son nouvel outil.
"Fin d'année dernière, nous avons lancé la 1ère version de Book & Go, permettant de faire des packages dynamiques qui combinent avions, hôtels, location de voitures, assurance, etc.
Le démarrage est bon, l'outil répond aux besoins des agences de voyages," estime Jean Dionnet.
Alors que les nuages se dispersent au-dessus des salariés et responsables du réseau de distribution, reste la problématique du recrutement.
Cet exercice n'est pas chose aisée, tout comme l'intégration des nouvelles générations, pas toujours enclines à opérer des dépassements de fonction.
"Maintenant vous avez le télétravail, puis la relation au travail a changé dans toute la société française.
Les salariés ne veulent plus bosser les week-ends, ni être en agence jusqu'à 19h ou 19h30, il devient compliqué de recruter. A tous les niveaux, nous devons faire preuve de souplesse, être imaginatifs et nous adapter," conclut le président du groupe.
La résilience, tant mise en avant durant la crise sanitaire, colle assez bien aux valeurs d'Univairmer.