Autres articles
Pour les organisateurs, ce seraient plus de cinq mille visiteurs réels qui se sont déplacés ce week-end pour le 1er salon du Tourisme Autrement exclusivement dédié au tourisme équitable et écologique.
Les grands absents
Il est cependant important de noter qu’aucune des destinations populaires n’étaient présentes ni représentées. Ainsi aussi bien la Turquie, l’Italie, l’Egypte, le Maroc, la Tunisie et l’Espagne ont fait l’impasse sur cette manifestation.
Ce qui signifie que, soit ces pays ne proposent pas d’offres réellement alternatives, soit se contentent de promouvoir et de vendre les différentes rivieras qui sont autant de coups de poings au bon goût et à l’écologie, soit, enfin, n’ont pas perçu l’engouement de plus en plus marqué des consommateurs pour le retour aux sources.
A contrario, selon les organisateurs, plusieurs professionnels, TO comme AGV, ont fait le déplacement soit durant le week-end soit lors du colloque scientifique qui a eu lieu vendredi.
Julien Lepla, porte-parole : « Les exposants ont eu l'opportunité de rencontrer des professionnels du tourisme avec lesquels ils ont pu nouer des premiers contacts prometteurs pour favoriser le tourisme de développement ».
Jean Christophe Weicker, président du GIE belge Travel Group : « Bien que je ne sois pas allé à ce salon, j’applaudis l’initiative comme toute initiative qui permet l’ouverture sur d’autres produits et qui signalent des modifications de comportement du marché. Nous autres AGV devont rester en permanence à l’écoute des besoins et souhaits de nos clients. »
Le colloque
Vendredi, le salon a été précédé par un colloque scientifique réunissant des professionnels du secteur et des étudiants des écoles de tourisme autour des thématiques de la clarification des terminologies (écotourisme, tourisme éthique, équitable,…) et de la labellisation.
Cette réunion a été un véritable succès puisque les organisateurs ont du refuser de nombreuses inscriptions par manque de place. Les conclusions de cette journée scientifique ont mis en évidence les aspects suivants :
- L'utilité de la remise en question de ce que l'on est, ce que l'on fait, ce que l'on veut, où on veut aller avec ou sans label ;
- L'importance de la mise en place d'une communication efficace à et entre tous les niveaux (écoles, professionnels, voyagistes,…), d'une structuration en réseaux pour les projets alternatifs et la nécessité d'une assistance technique pour favoriser le développement des projets de communautés indigènes.
Nécessité d'une formation
Ce colloque a également démontré la nécessité d'une formation et d'une éducation permanente pour les opérateurs locaux et les tour-opérateurs ainsi que la sensibilisation du touriste à sa responsabilité pour que le tourisme soit éthique et équitable.
Etant donné ce succès en termes de public, de la satisfaction des exposants et des nombreuses demandes d'exposants potentiels, les organisateurs du salon, à savoir l'asbl Tourisme autrement ont déjà décidé d'organiser le deuxième salon du Tourisme autrement, éthique et équitable, l'an prochain à Bruxelles.
Les grands absents
Il est cependant important de noter qu’aucune des destinations populaires n’étaient présentes ni représentées. Ainsi aussi bien la Turquie, l’Italie, l’Egypte, le Maroc, la Tunisie et l’Espagne ont fait l’impasse sur cette manifestation.
Ce qui signifie que, soit ces pays ne proposent pas d’offres réellement alternatives, soit se contentent de promouvoir et de vendre les différentes rivieras qui sont autant de coups de poings au bon goût et à l’écologie, soit, enfin, n’ont pas perçu l’engouement de plus en plus marqué des consommateurs pour le retour aux sources.
A contrario, selon les organisateurs, plusieurs professionnels, TO comme AGV, ont fait le déplacement soit durant le week-end soit lors du colloque scientifique qui a eu lieu vendredi.
Julien Lepla, porte-parole : « Les exposants ont eu l'opportunité de rencontrer des professionnels du tourisme avec lesquels ils ont pu nouer des premiers contacts prometteurs pour favoriser le tourisme de développement ».
Jean Christophe Weicker, président du GIE belge Travel Group : « Bien que je ne sois pas allé à ce salon, j’applaudis l’initiative comme toute initiative qui permet l’ouverture sur d’autres produits et qui signalent des modifications de comportement du marché. Nous autres AGV devont rester en permanence à l’écoute des besoins et souhaits de nos clients. »
Le colloque
Vendredi, le salon a été précédé par un colloque scientifique réunissant des professionnels du secteur et des étudiants des écoles de tourisme autour des thématiques de la clarification des terminologies (écotourisme, tourisme éthique, équitable,…) et de la labellisation.
Cette réunion a été un véritable succès puisque les organisateurs ont du refuser de nombreuses inscriptions par manque de place. Les conclusions de cette journée scientifique ont mis en évidence les aspects suivants :
- L'utilité de la remise en question de ce que l'on est, ce que l'on fait, ce que l'on veut, où on veut aller avec ou sans label ;
- L'importance de la mise en place d'une communication efficace à et entre tous les niveaux (écoles, professionnels, voyagistes,…), d'une structuration en réseaux pour les projets alternatifs et la nécessité d'une assistance technique pour favoriser le développement des projets de communautés indigènes.
Nécessité d'une formation
Ce colloque a également démontré la nécessité d'une formation et d'une éducation permanente pour les opérateurs locaux et les tour-opérateurs ainsi que la sensibilisation du touriste à sa responsabilité pour que le tourisme soit éthique et équitable.
Etant donné ce succès en termes de public, de la satisfaction des exposants et des nombreuses demandes d'exposants potentiels, les organisateurs du salon, à savoir l'asbl Tourisme autrement ont déjà décidé d'organiser le deuxième salon du Tourisme autrement, éthique et équitable, l'an prochain à Bruxelles.