TourMaG.com - Pourquoi la Sncf n'a-t-elle pas dit à sa clientèle que les AGV étaient opérationnelles et que leur système de resa fonctionnait parfaitement ?
César Balderacchi :"J'ai immédiatement appelé le président Louis Gallois, vendredi matin pour lui annoncer que les 3000 agences agréées Sncf, étaient à même de vendre la billetterie et même d'opérer des remboursements le cas échéant..."
T.M.com - Pourtant, Mireille Faugère, directrice de Voyages France-Europe, qui s'est exprimée le vendredi midi sur France Info, n'a parlé que de la vente sur internet. Même son de cloche chez tous les media ?
C.B. :"C'est dommage et je le regrette. Je pense que c'est dû au fait qu'elle était dans les gares et n'a pas forcément eu connaissance de cette possibilité..."
T.M.com - Vous et l'ensemble des professionnels du tourisme étiez invités à dîner vendredi dernier avec J.-P. Raffarin, dans le cadre de la préparation du prochain Comité Interministériel du tourisme (CIT) ?
C.B.:"En effet, le 1er ministre est un homme formidable et le dîner d'hier soir était une grande réussite. Il y avait là les représentants des réceptifs (CDT, CRT, Gîtes ruraux...) le CETO, l'APS... Au total une vingtaine de personnes couvrant l'ensemble de nos secteurs d'activité."
T.M.com - De quel message étiez-vous porteur au nom de la profession ?
C.B. :"J'ai voulu faire passer plusieurs messages et principalement celui sur la TVA dans le transport, dont j'ai dénoncé l'injustice compte tenu du différentiel entre transporteurs et distributeurs."
T.M.com - Quelle a été la réaction de J.-P. Raffarin ?
C.B. :"Le Premier ministre a essentiellement écouté et pris des notes, entouré de Léon Bertrand, ministre du tourisme et de ses principaux conseillers..."
T.M.com - Ne craignez-vous pas une répétition de ce qui s'est passé lors du précédent CIT où il n'a été question que de la Destination France, et pensez-vous que J.-P. Raffarin soit vraiment décideur sur la question de la TVA ?
C.B. :"J'espère que le Premier ministre -qui est un "bélier" de la politique moderne-, abordera ces problèmes lors du prochain CIT. La profession touristique représente une force économique de premier plan que ce soit au niveau national ou mondial et il serait bon qu'on en tienne compte. J'ai confiance en Raffarin...
Quand à savoir si c'est plutôt Bercy ou Bruxelles qui décide, je n'ai pas à entrer dans ces considérations. Mais pour moi, si c'est le Premier ministre qui vient à la rencontre des professionnels, c'est qu'il estime être décisionnaire !"
T.M.com - Avez-vous pris une décision concernant le lieu du prochain congrès du Snav ?
C.B. :"Nous avons actuellement 2 propositions principales avec le Sri Lanka et l'Afrique du Sud. Tous deux remplissent les conditions habituelles requises. Le problème c'est que nous voulons faire un congrès qui réunisse le maximum de professionnels. Or, aujourd'hui les problèmes de sécurité au Sri Lanka font que nous pourrions être amenés à reporter notre congrès vers cette destination.
Par ailleurs, nous avons la Chine qui revient en force avec Pékin, mais cela fait 2 ans qu'on attend de ce côté là et les choses ne se précisent pas. Aussi gardons-nous l'éventualité du Sri Lanka mais étudions le dossier de l'Afrique du Sud où nous pourrions être, au Cap, aux côtés de Nelson Mandela, la France ayant toujours été solidaire de ce pays.
Bien entendu, il s'agit d'une décision politique et ce sera au conseil du Snav d'en décider..."
T.M.com - Allez-vous vous représenter lors des prochaines élections en avril 2005 ?
C.B. :"Je ne peux pas statutairement me représenter. Cependant, quand on a modifié les statuts concernant les administrateurs et la possibilité d'effectuer 3 mandats (3/6/9), on a pas vu que tous ceux qui seraient dans la dernière tranche seraient obligés de partir ,ce qui est injuste et embêtant, car ils iraient ailleurs. Nous travaillons sur cet aspect des choses actuellement..."
T.M.com - Mais si les administrateurs peuvent aller au delà de cette durée, cela veut dire que le futur président (ou l'actuel) le peut aussi ?
C.B. :"Je ne peux pas et ne veux pas me représenter ! Plus concrètement, on peut dans les statuts prévoir que le futur président ne pourra être élu au delà d'un certain nombre de mandants. Mais il faut aussi voir d'autres aspects en ce qui concerne ce mandat.
Par exemple, prévoir de dédommager matériellement l'entreprise d'où est issu le président, même si ce dernier ne doit pas être rémunéré en dehors de ces frais de représentation, bien sûr..."
T.M.com - Qui voyez-vous comme étant susceptible de vous succéder ?
C.B. :"Il faut quelqu'un qui ait de la compétence, de la volonté... et susceptible de résister à la critique qui est l'art des ignorants..."
T.M.com - Vous aviez avancé il y a quelque temps le nom de quelqu'un comme René-Marc Chikli...
C.B. :"J'avais cité René-Marc Chikli comme quelqu'un susceptible d'avoir les qualités énoncées plus haut... Mais des gens comme Philippe Demonchy, Jean-Pierre Mas ou Robert Darfeuille, pourraient aussi parfaitement remplir ce rôle."
César Balderacchi :"J'ai immédiatement appelé le président Louis Gallois, vendredi matin pour lui annoncer que les 3000 agences agréées Sncf, étaient à même de vendre la billetterie et même d'opérer des remboursements le cas échéant..."
T.M.com - Pourtant, Mireille Faugère, directrice de Voyages France-Europe, qui s'est exprimée le vendredi midi sur France Info, n'a parlé que de la vente sur internet. Même son de cloche chez tous les media ?
C.B. :"C'est dommage et je le regrette. Je pense que c'est dû au fait qu'elle était dans les gares et n'a pas forcément eu connaissance de cette possibilité..."
T.M.com - Vous et l'ensemble des professionnels du tourisme étiez invités à dîner vendredi dernier avec J.-P. Raffarin, dans le cadre de la préparation du prochain Comité Interministériel du tourisme (CIT) ?
C.B.:"En effet, le 1er ministre est un homme formidable et le dîner d'hier soir était une grande réussite. Il y avait là les représentants des réceptifs (CDT, CRT, Gîtes ruraux...) le CETO, l'APS... Au total une vingtaine de personnes couvrant l'ensemble de nos secteurs d'activité."
T.M.com - De quel message étiez-vous porteur au nom de la profession ?
C.B. :"J'ai voulu faire passer plusieurs messages et principalement celui sur la TVA dans le transport, dont j'ai dénoncé l'injustice compte tenu du différentiel entre transporteurs et distributeurs."
T.M.com - Quelle a été la réaction de J.-P. Raffarin ?
C.B. :"Le Premier ministre a essentiellement écouté et pris des notes, entouré de Léon Bertrand, ministre du tourisme et de ses principaux conseillers..."
T.M.com - Ne craignez-vous pas une répétition de ce qui s'est passé lors du précédent CIT où il n'a été question que de la Destination France, et pensez-vous que J.-P. Raffarin soit vraiment décideur sur la question de la TVA ?
C.B. :"J'espère que le Premier ministre -qui est un "bélier" de la politique moderne-, abordera ces problèmes lors du prochain CIT. La profession touristique représente une force économique de premier plan que ce soit au niveau national ou mondial et il serait bon qu'on en tienne compte. J'ai confiance en Raffarin...
Quand à savoir si c'est plutôt Bercy ou Bruxelles qui décide, je n'ai pas à entrer dans ces considérations. Mais pour moi, si c'est le Premier ministre qui vient à la rencontre des professionnels, c'est qu'il estime être décisionnaire !"
T.M.com - Avez-vous pris une décision concernant le lieu du prochain congrès du Snav ?
C.B. :"Nous avons actuellement 2 propositions principales avec le Sri Lanka et l'Afrique du Sud. Tous deux remplissent les conditions habituelles requises. Le problème c'est que nous voulons faire un congrès qui réunisse le maximum de professionnels. Or, aujourd'hui les problèmes de sécurité au Sri Lanka font que nous pourrions être amenés à reporter notre congrès vers cette destination.
Par ailleurs, nous avons la Chine qui revient en force avec Pékin, mais cela fait 2 ans qu'on attend de ce côté là et les choses ne se précisent pas. Aussi gardons-nous l'éventualité du Sri Lanka mais étudions le dossier de l'Afrique du Sud où nous pourrions être, au Cap, aux côtés de Nelson Mandela, la France ayant toujours été solidaire de ce pays.
Bien entendu, il s'agit d'une décision politique et ce sera au conseil du Snav d'en décider..."
T.M.com - Allez-vous vous représenter lors des prochaines élections en avril 2005 ?
C.B. :"Je ne peux pas statutairement me représenter. Cependant, quand on a modifié les statuts concernant les administrateurs et la possibilité d'effectuer 3 mandats (3/6/9), on a pas vu que tous ceux qui seraient dans la dernière tranche seraient obligés de partir ,ce qui est injuste et embêtant, car ils iraient ailleurs. Nous travaillons sur cet aspect des choses actuellement..."
T.M.com - Mais si les administrateurs peuvent aller au delà de cette durée, cela veut dire que le futur président (ou l'actuel) le peut aussi ?
C.B. :"Je ne peux pas et ne veux pas me représenter ! Plus concrètement, on peut dans les statuts prévoir que le futur président ne pourra être élu au delà d'un certain nombre de mandants. Mais il faut aussi voir d'autres aspects en ce qui concerne ce mandat.
Par exemple, prévoir de dédommager matériellement l'entreprise d'où est issu le président, même si ce dernier ne doit pas être rémunéré en dehors de ces frais de représentation, bien sûr..."
T.M.com - Qui voyez-vous comme étant susceptible de vous succéder ?
C.B. :"Il faut quelqu'un qui ait de la compétence, de la volonté... et susceptible de résister à la critique qui est l'art des ignorants..."
T.M.com - Vous aviez avancé il y a quelque temps le nom de quelqu'un comme René-Marc Chikli...
C.B. :"J'avais cité René-Marc Chikli comme quelqu'un susceptible d'avoir les qualités énoncées plus haut... Mais des gens comme Philippe Demonchy, Jean-Pierre Mas ou Robert Darfeuille, pourraient aussi parfaitement remplir ce rôle."