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D. Vaucy : « La démission de quelques-uns ne changera pas la vie du SNAV… »

La Convention de Biarritz à guichets fermés


Pour la deuxième année consécutive le SNAV organise à Biarritz une convention dédiée aux problèmes techniques, financiers et administratifs auxquels sont confrontés les agents de voyages dans leur vie quotidienne. Sollicité tardivement en raison d’un désistement, Dominique Vaucy, ancien président de la région Ile-de-France et candidat malheureux à l’élection de la présidence du SNAV face à Georges Colson, a accepté d’en assurer la présidence.


Rédigé par Propos reccueillis par Michèle Sani le Mercredi 24 Janvier 2007

Aujourd’hui membre du Bureau Exécutif au titre de sa famille, les producteurs de groupes, il se retrouve, l’espace d’une convention, sur le devant de la scène.

TourMag.com. Nous sommes à une semaine de votre convention. Fait-elle le plein et qu’en attendez-vous ?

Dominique Vaucy :
« Nous aurons autant de participants que l’année dernière c'est-à-dire près de 250 en acceptant un participant par point de vente et sans compter les partenaires et les principaux fournisseurs. Nous aurons autant de licences que lors des grandes messes de Pékin ou de Mérida où nous étions proches du millier de participants.

Pour moi c’est une réussite d’autant que nous revenons au même endroit - pas très facile d’accès pour certains - que l’année dernière ce qui aurait pu en freiner l’intérêt. Le fait que l’organisation de cette convention fut initiée l’année dernière par Thierry Debourg, vice-président du SNAV et président de la région Sud-Ouest me facilite les choses. Je dois dire qu’un énorme travail est réalisé par les permanents du SNAV. »


T.M.com. Attendez-vous une importante participation à vos ateliers ?

D.V.
: « Justement les adhérents se sont inscrits parce que nous traitons dans nos ateliers de sujets concrets et pratiques. Dans un environnement juridique et économique en mutation permanente ils ont besoin d’être informés. Tous n’ont pas les moyens d’avoir des experts financiers, juridiques ou comptables.

Le choix des thèmes a été arrêté par les adhérents ou par leurs représentants. Même si les sujets paraissent très éloignés les uns des autres comme les problèmes touchant la TVA ou les relations entre distributeurs et producteurs, ils appartiennent à notre actualité. Les adhérents se posent des questions et attendent des réponses de leur syndicat. Informer et former sont l’une des missions du SNAV. »

D. Vaucy : « La démission de quelques-uns ne changera pas la vie du SNAV… »
T.M.com. Comment analysez-vous la démission de certains producteurs membres du CETO ?

D.V.
: « Au SNAV nous dénombrons 275 adhérents qui se déclarent « producteurs ». Si l’on ajoute les « groupistes » dont je fais partie qui, pour certains, ont des structures plus importantes que les TO, nous atteignons pour cette famille professionnelle la barre des 350 adhérents.

La démission de quelques-uns ne va pas changer la vie du SNAV. Je ne cherche pas à analyser leurs motivations. Je trouve que c’est dommageable pour l’unité de la profession. Le CETO est un groupement d’intérêt économique qui développe des études statistiques et c’est une bonne chose.

D’ailleurs son président est de ceux qui avaient lancé la problématique d’un SNAV qui donnerait plus d’autonomie à chacune des trois familles : producteurs, distributeurs et réceptifs. Le SNAV est tout autre. Il défend les intérêts de toute la profession. CETO et SNAV ne sont pas antinomiques. Je les crois surtout complémentaires. »


T.M.com. La mise en place très probable des nouveaux statuts va redistribuer les cartes au sein du SNAV. Il y aura rapidement de nouvelles élections. Vous avez été un candidat malheureux à la présidence du SNAV face à Georges Colson. Avez-vous l’intention de vous présenter une deuxième fois ?

D.V.
: « Patron d’une petite structure j’ai perdu honorablement face à un capitaine d’industrie et je vous réponds sans détour que je n’ai aucune intention de me présenter une deuxième fois. Par définition tout le monde, du président au responsable de commission, sera « sorti » dès la mise en service des nouveaux statuts.

Mais la décision appartient aux adhérents qui voteront lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de mars prochain. Il faut espérer que cette réforme sera acceptée sinon le SNAV risque une implosion. »


T.M.com. Quelles sont, selon vous, les qualités d’un « bon » président pour le SNAV ?

D.V.
: « Il faut qu’il ait la fibre syndicale et qu’il ait du temps ce qui n’est pas permis à tout le monde et pose la question de la rémunération. Je suis pour la rémunération en forme d’indemnisation pour l’entreprise et non pour l’homme. Cette proposition était notamment dans mon programme de candidat à la présidence du SNAV. »

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Tags : amadeus
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