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Caroline Marcoux, directrice de Coach Omnium & Spa
TourMaG.com - Comment définir le spa ?
Caroline Marcoux : "Le spa n’est pas normé par une fédération ou une association qui pourraient lui donner une définition précise. Des initiatives sont prises depuis deux ans pour essayer de structurer le marché français, pour l’instant sans trop de succès. Le concept de spa reste flou dans l’esprit du consommateur.
En France, les professionnels commencent à s’accorder sur des contours plus étroits que dans d’autres pays comme les Etats-Unis, qui y incluent aussi la thalasso et le thermalisme. Autrefois, le spa s’appelait balnéothérapie. Il s’agit d’un lieu de détente, d’esthétisme et de remise en forme.
Cet espace véhicule des notions de bien être associées à la relaxation et au ressourcement, faisant souvent appel à des techniques d’inspiration asiatique. Pour nous, ce lieu doit proposer des traitements «secs» (massages…) et «humides» avec de l’eau douce.
Malheureusement, certains hôteliers et investisseurs rebaptisent spas des fitness améliorés ou des instituts de beauté, ce qui nuit à l’image du spa. Or, il s’agit d’un espace plus complexe et d’un produit à part entière qui ne correspond pas à un équipement qu’on laisse en libre accès au client."
T.M.com – Le marché français rattrape-t-il son retard ?
C.M : "Les deux continents phare sont l’Asie et les Etats-Unis. L’Europe rattrape son retard. On trouve beaucoup de spas en Allemagne et dans une moindre mesure en Grande-Bretagne, Italie et Espagne. Avec l’importance de la thalasso et du thermalisme, le concept a mis plus de temps à s’imposer chez nous.
Le secteur du spa est désormais en croissance de 20 à 25% par an dans l’hôtellerie en France. Le marché du spa a vraiment démarré dans notre pays il y a cinq ans et on constate une forte accélération depuis deux ans. Tous les hôtels 4* se doivent aujourd’hui d’avoir un spa, ce qui est loin d’être le cas en France et devient préjudiciable vis-à-vis de la clientèle étrangère.
L’hôtellerie 3* de charme commence de son côté à s’équiper. Il faut dire que le spa intéresse désormais tous les segments de clientèle d’un hôtel, des voyageurs d’affaires aux couples en vacances. En France, nous avons déjà de très beaux spas comme Le Royal Evian, Les Sources de Caudalie dans le bordelais ou encore Les Fermes de Marie à Megève."
T.M.com – Quels sont les principales évolutions en cours ?
C.M : "On trouve désormais des spas sur tous les grands paquebots de croisière, dans des hôtels clubs et des campings haut de gamme. Mais les espaces vont se segmenter sur différents critères, selon qu’il s’agit d’un camping ou d’un hôtel 4*. Ce marché devrait aussi se segmenter comme aux Etats-Unis entre les Day-Spa pour la journée, les Resort-Spa dans les hôtels ou les Destination-Spa où l’hôtel est secondaire.
On peut noter aussi que les marques cosmétiques sont de plus en plus nombreuses sur ce marché. Un petit nombre d’entre elles s’investissent dans la création de spas et la formation du personnel. Certaines marques sont même uniquement spécialisées dans des produits dédiés au spa."
Caroline Marcoux : "Le spa n’est pas normé par une fédération ou une association qui pourraient lui donner une définition précise. Des initiatives sont prises depuis deux ans pour essayer de structurer le marché français, pour l’instant sans trop de succès. Le concept de spa reste flou dans l’esprit du consommateur.
En France, les professionnels commencent à s’accorder sur des contours plus étroits que dans d’autres pays comme les Etats-Unis, qui y incluent aussi la thalasso et le thermalisme. Autrefois, le spa s’appelait balnéothérapie. Il s’agit d’un lieu de détente, d’esthétisme et de remise en forme.
Cet espace véhicule des notions de bien être associées à la relaxation et au ressourcement, faisant souvent appel à des techniques d’inspiration asiatique. Pour nous, ce lieu doit proposer des traitements «secs» (massages…) et «humides» avec de l’eau douce.
Malheureusement, certains hôteliers et investisseurs rebaptisent spas des fitness améliorés ou des instituts de beauté, ce qui nuit à l’image du spa. Or, il s’agit d’un espace plus complexe et d’un produit à part entière qui ne correspond pas à un équipement qu’on laisse en libre accès au client."
T.M.com – Le marché français rattrape-t-il son retard ?
C.M : "Les deux continents phare sont l’Asie et les Etats-Unis. L’Europe rattrape son retard. On trouve beaucoup de spas en Allemagne et dans une moindre mesure en Grande-Bretagne, Italie et Espagne. Avec l’importance de la thalasso et du thermalisme, le concept a mis plus de temps à s’imposer chez nous.
Le secteur du spa est désormais en croissance de 20 à 25% par an dans l’hôtellerie en France. Le marché du spa a vraiment démarré dans notre pays il y a cinq ans et on constate une forte accélération depuis deux ans. Tous les hôtels 4* se doivent aujourd’hui d’avoir un spa, ce qui est loin d’être le cas en France et devient préjudiciable vis-à-vis de la clientèle étrangère.
L’hôtellerie 3* de charme commence de son côté à s’équiper. Il faut dire que le spa intéresse désormais tous les segments de clientèle d’un hôtel, des voyageurs d’affaires aux couples en vacances. En France, nous avons déjà de très beaux spas comme Le Royal Evian, Les Sources de Caudalie dans le bordelais ou encore Les Fermes de Marie à Megève."
T.M.com – Quels sont les principales évolutions en cours ?
C.M : "On trouve désormais des spas sur tous les grands paquebots de croisière, dans des hôtels clubs et des campings haut de gamme. Mais les espaces vont se segmenter sur différents critères, selon qu’il s’agit d’un camping ou d’un hôtel 4*. Ce marché devrait aussi se segmenter comme aux Etats-Unis entre les Day-Spa pour la journée, les Resort-Spa dans les hôtels ou les Destination-Spa où l’hôtel est secondaire.
On peut noter aussi que les marques cosmétiques sont de plus en plus nombreuses sur ce marché. Un petit nombre d’entre elles s’investissent dans la création de spas et la formation du personnel. Certaines marques sont même uniquement spécialisées dans des produits dédiés au spa."
