Rasim Guvendi, patron de Mondoterra, reste un ambassadeur inconditionnel de la Turquie
TM.Com – Quel est le bilan et les chiffres (CA, revenu, pax et panier moyen) de cette 2e année d’exercice pour Mondoterra ?
Rasim Guvendi : « En fait, il s’agit de notre premier bilan complet qui court de septembre 2004 à fin décembre 2005, soit 15 mois d’activités. Notre chiffre d’affaires s’élève à 6 millions d’euros pour un résultat net comptable de 50.605 euros. Nous avons vendu environ 11 000 PAX pour un panier moyen de 550 euros. »
TM.Com – Pourquoi avoir augmenté votre capital à 65.000 € en y intégrant les bénéfices de l’exercice ?
R.G. : « Nous voulons avant tout consolider les fonds propres er améliorer notre surface financière. Nous sommes un TO qui ne souhaite pas "la clientèle de masse" mais celle "de la différence", qui génère des marges plus confortables. Nous avons également des clients de renommée nationale, que nous devons servir comme il se doit : notre capital devient une sécurité. »
TM.Com – Spécialiste des Groupes, vous avez assez rapidement diversifié votre production. Quelles sont les destinations qui ont fonctionné le mieux et quelles sont les perspectives ?
R.G. : « En fait nous n’avons pas diversifié notre production nos destinations sont restées les mêmes : nous avons créé de nouvelles opportunités de collaboration avec nos partenaires hôteliers, avec les Cies aériennes donc par extension avec nos clients agences à qui nous faisons profiter lors de certaines périodes de formules et prix très attractifs en complétant vols réguliers et hôtels.
Pour les hôteliers le fait de réaliser ZERO CLIENTS en juillet/août période où tout le monde se bat pour trouver une chambre… les ravit.
Côté destinations, la demande crée l'offre : le Maroc a le vent en poupe, suivi par la Tunisie. Pour la Turquie, malgré une chute de fréquentation en 2006, nous misons sur notre grande connaissance du pays afin d'imposer cette destination.
Ne pas oublier que nous ne nous adressons pas au grand public, mais aux professionnels de ce métier : s’ils sont convaincus, ils sauront convaincre à leur tour les clients. »
TM.Com – Que pensez-vous de la situation de la Turquie dans les résa et êtes-vous confiant dans l’avenir de la destination ?
R.G. : « Il est vrai que la politique de la France n’aide pas la Turquie. Tous les ans ce pays a droit à sa "ration d'antipathie". La Turquie est souvent évoquée par les médias sous des aspects négatifs comme la grippe aviaire, les problèmes ethniques, l'entrée dans l'Europe.
Ce n'est pas la meilleure publicité pour ce pays fabuleux aux multiples richesses humaines, historiques et économiques mais malgré cela ses "adeptes" sont de plus en plus nombreux et pour la plupart, ils connaissent déjà le pays, y reviennent parfois chaque année.
Ce pays offre une diversité de voyage égale à la diversité de ses régions, une grande capacité d'hébergement très confortable, son soleil généreux, 6000 km de côtes le tout à un prix/qualité inégalé dans bassin méditeranneen.
Le seul point noir est que le gouvernement ne monte pas au filet pour informer, préciser ou démentir ce qui est diffusé …
Par ailleurs aucun budget publicitaire n'est alloué pour la France depuis l’arrivée en grande masse des clients de l'est et toujours des Allemands. Je resterai toujours quoi qu’il arrive, l’ambassadeur de la Turquie. De plus, professionnellement parlant, je ne vois pas qui peut m’égaler en connaissance sur ce pays.
Mais je pense que ce n’est pas en vendant le pays 139 € avion compris, avec rien au bout, que les organisateurs le feront décoller... »
TM.Com – Etes-vous satisfait de votre implantation en PACA et comptez-vous aggrandir ce réseau ?
R.G. : « Finalement, notre bureau à l’aéroport de Marseille-Provence ne nous sert pas à grand-chose aujourd’hui. Mon proche collaborateur Tanis Birkan qui devait siéger à Marseille a choisit une autre vie et, est parti s’installer au Vietnam.
Nous préférerons donc investir sur la personne qui est sur place plutôt que dans les bureaux et nous ferons le reste au siège. Nous resterons représentés par notre actuel et récent collaborateur Gilles LACAPE... »
TM.Com – Puisque nous parlons région, que donnent vos départs décentralisés ?
R.G. : « C’est notre cheval de bataille. Nous oeuvrons pour augmenter cela. Ne serait-ce qu’une dizaine de semaines par an nous faisons le bonheur des petites structures qui font voyager leurs clients au départ de chez eux avec nos justes prix.
Les prochains départs se feront de Dijon Bourgogne à destination de Monastir et Derba (1er départ le 13/10/06 et dernier départ 05/11/06 incluant le week-end de la toussaint 02/05 Novembre) »
TM.Com – Vous avez lancé un portail BtoB à destination des agences en janvier dernier. En êtes-vous satisfait ?
R.G. : « Non, parce que nous en sommes restés au stade de l’information. Malgré cela les programmes présents sur le site rendent service à beaucoup d’agences car ils sont exploitables immédiatement. En 2007 notre site sera encore plus complet car nos marques « terra »viendront l’enrichir.
Nous avions envisagé d’annoncer des prix sur le site mais finalement nous ne le ferons pas au vu des changements sur les taxes, hausse carburant, etc… plusieurs fois dans l’année. Les agences nous appelleront de toute manière pour la re-confirmation de ces prix, car on est dans les ventes groupes. Enfin, nous avons régulièrement des opportunités tarifaires que nous ne pouvons pas anticiper... »
TM.Com – Des dizaines de TO proposent aujourd’hui vos destinations-phare. Quel est le « plus » concurrentiel de Mondoterra ?
R.G. : « Notre équipe est le « plus » concurrentiel de Mondoterra ! Il faut y ajouter la conception du respect et de l’écoute de nos agences clientes ce qui est à nos yeux primordial. »
TM.Com – Vous venez de lancer votre propre réceptif au Maroc avec la marque Terra Maroc et vous avez annoncé la création dans le même esprit de Terra Turquie en 2007. Pourquoi cette stratégie de diversification ?
R.G. : « Cela nous permet de donner « qualité et créativité. Notre présence dans les différents pays nous permet d'être proches de nos fournisseurs, de contrôler les services en permanence et de savoir ce qui se passe pour nos clients en temps réel et, le cas échéant, de "battre le fer quand il est chaud".
Quant à la notion de créativité elle n'est possible qu'en étant présents sur le terrain pour voir ce qui s'y passe et surtout ce qui ne s’y passe pas, afin de le proposer ! »
TM.Com – Enfin, vous annoncez une brochure « sans aérien » qui sera lancée à Top Resa. A quelle logique obéit-elle ?
R.G. : « Elle obéit à la logique du marché : aujourd’hui chaque client peut trouver ses vols avec des compagnies à bas coût (easyjet, Ryanair…). Quand la Cie nous donne un tarif négocié à 300 euros et que le client trouve les même vols et horaires à 200 €, comment les agences peuvent l’expliquer à leurs clients ? L’agence est un pro, elle le sait, mais son client ne comprend pas.
Il veut le meilleur prix, sinon il va ailleurs. Alors, nous allons laisser les agences faire leur métier et leur permettre de faire une plus value en réservant et facturant le vol à leurs clients. D’autres avantages aussi les attend : les horaires à donner immédiatement, la rentabilité de leur GDS, La billetterie immédiate etc…
Les clients ont aussi accès à ces sites mais il leur manque le reste, que nous leur apportons sur un plateau via leur agences : garanties, licence etc…
En cas de besoin, bien entendu Mondoterra sera présent pour aider les agences au choix des vols. Par ailleurs, en offrant la possibilité de réserver la partie terrestre chez nous nous offronsles services d’une agence française, connaissant les besoins des consommateurs français et garantis par les lois françaises. Le tout au juste prix et nous évitons en outre les intermédiaires.
Imaginons par exemple que vous avez réservé des services terrestres auprès d'un agence locale dans le pays concerné et qu'il y ait des problèmes… Vous vous voyez faire un procès à votre prestataire à l’étranger ?
Enfin, nous visons avec ces brochures notre future présence dans les Réseaux de distribution prochainement… »
Rasim Guvendi : « En fait, il s’agit de notre premier bilan complet qui court de septembre 2004 à fin décembre 2005, soit 15 mois d’activités. Notre chiffre d’affaires s’élève à 6 millions d’euros pour un résultat net comptable de 50.605 euros. Nous avons vendu environ 11 000 PAX pour un panier moyen de 550 euros. »
TM.Com – Pourquoi avoir augmenté votre capital à 65.000 € en y intégrant les bénéfices de l’exercice ?
R.G. : « Nous voulons avant tout consolider les fonds propres er améliorer notre surface financière. Nous sommes un TO qui ne souhaite pas "la clientèle de masse" mais celle "de la différence", qui génère des marges plus confortables. Nous avons également des clients de renommée nationale, que nous devons servir comme il se doit : notre capital devient une sécurité. »
TM.Com – Spécialiste des Groupes, vous avez assez rapidement diversifié votre production. Quelles sont les destinations qui ont fonctionné le mieux et quelles sont les perspectives ?
R.G. : « En fait nous n’avons pas diversifié notre production nos destinations sont restées les mêmes : nous avons créé de nouvelles opportunités de collaboration avec nos partenaires hôteliers, avec les Cies aériennes donc par extension avec nos clients agences à qui nous faisons profiter lors de certaines périodes de formules et prix très attractifs en complétant vols réguliers et hôtels.
Pour les hôteliers le fait de réaliser ZERO CLIENTS en juillet/août période où tout le monde se bat pour trouver une chambre… les ravit.
Côté destinations, la demande crée l'offre : le Maroc a le vent en poupe, suivi par la Tunisie. Pour la Turquie, malgré une chute de fréquentation en 2006, nous misons sur notre grande connaissance du pays afin d'imposer cette destination.
Ne pas oublier que nous ne nous adressons pas au grand public, mais aux professionnels de ce métier : s’ils sont convaincus, ils sauront convaincre à leur tour les clients. »
TM.Com – Que pensez-vous de la situation de la Turquie dans les résa et êtes-vous confiant dans l’avenir de la destination ?
R.G. : « Il est vrai que la politique de la France n’aide pas la Turquie. Tous les ans ce pays a droit à sa "ration d'antipathie". La Turquie est souvent évoquée par les médias sous des aspects négatifs comme la grippe aviaire, les problèmes ethniques, l'entrée dans l'Europe.
Ce n'est pas la meilleure publicité pour ce pays fabuleux aux multiples richesses humaines, historiques et économiques mais malgré cela ses "adeptes" sont de plus en plus nombreux et pour la plupart, ils connaissent déjà le pays, y reviennent parfois chaque année.
Ce pays offre une diversité de voyage égale à la diversité de ses régions, une grande capacité d'hébergement très confortable, son soleil généreux, 6000 km de côtes le tout à un prix/qualité inégalé dans bassin méditeranneen.
Le seul point noir est que le gouvernement ne monte pas au filet pour informer, préciser ou démentir ce qui est diffusé …
Par ailleurs aucun budget publicitaire n'est alloué pour la France depuis l’arrivée en grande masse des clients de l'est et toujours des Allemands. Je resterai toujours quoi qu’il arrive, l’ambassadeur de la Turquie. De plus, professionnellement parlant, je ne vois pas qui peut m’égaler en connaissance sur ce pays.
Mais je pense que ce n’est pas en vendant le pays 139 € avion compris, avec rien au bout, que les organisateurs le feront décoller... »
TM.Com – Etes-vous satisfait de votre implantation en PACA et comptez-vous aggrandir ce réseau ?
R.G. : « Finalement, notre bureau à l’aéroport de Marseille-Provence ne nous sert pas à grand-chose aujourd’hui. Mon proche collaborateur Tanis Birkan qui devait siéger à Marseille a choisit une autre vie et, est parti s’installer au Vietnam.
Nous préférerons donc investir sur la personne qui est sur place plutôt que dans les bureaux et nous ferons le reste au siège. Nous resterons représentés par notre actuel et récent collaborateur Gilles LACAPE... »
TM.Com – Puisque nous parlons région, que donnent vos départs décentralisés ?
R.G. : « C’est notre cheval de bataille. Nous oeuvrons pour augmenter cela. Ne serait-ce qu’une dizaine de semaines par an nous faisons le bonheur des petites structures qui font voyager leurs clients au départ de chez eux avec nos justes prix.
Les prochains départs se feront de Dijon Bourgogne à destination de Monastir et Derba (1er départ le 13/10/06 et dernier départ 05/11/06 incluant le week-end de la toussaint 02/05 Novembre) »
TM.Com – Vous avez lancé un portail BtoB à destination des agences en janvier dernier. En êtes-vous satisfait ?
R.G. : « Non, parce que nous en sommes restés au stade de l’information. Malgré cela les programmes présents sur le site rendent service à beaucoup d’agences car ils sont exploitables immédiatement. En 2007 notre site sera encore plus complet car nos marques « terra »viendront l’enrichir.
Nous avions envisagé d’annoncer des prix sur le site mais finalement nous ne le ferons pas au vu des changements sur les taxes, hausse carburant, etc… plusieurs fois dans l’année. Les agences nous appelleront de toute manière pour la re-confirmation de ces prix, car on est dans les ventes groupes. Enfin, nous avons régulièrement des opportunités tarifaires que nous ne pouvons pas anticiper... »
TM.Com – Des dizaines de TO proposent aujourd’hui vos destinations-phare. Quel est le « plus » concurrentiel de Mondoterra ?
R.G. : « Notre équipe est le « plus » concurrentiel de Mondoterra ! Il faut y ajouter la conception du respect et de l’écoute de nos agences clientes ce qui est à nos yeux primordial. »
TM.Com – Vous venez de lancer votre propre réceptif au Maroc avec la marque Terra Maroc et vous avez annoncé la création dans le même esprit de Terra Turquie en 2007. Pourquoi cette stratégie de diversification ?
R.G. : « Cela nous permet de donner « qualité et créativité. Notre présence dans les différents pays nous permet d'être proches de nos fournisseurs, de contrôler les services en permanence et de savoir ce qui se passe pour nos clients en temps réel et, le cas échéant, de "battre le fer quand il est chaud".
Quant à la notion de créativité elle n'est possible qu'en étant présents sur le terrain pour voir ce qui s'y passe et surtout ce qui ne s’y passe pas, afin de le proposer ! »
TM.Com – Enfin, vous annoncez une brochure « sans aérien » qui sera lancée à Top Resa. A quelle logique obéit-elle ?
R.G. : « Elle obéit à la logique du marché : aujourd’hui chaque client peut trouver ses vols avec des compagnies à bas coût (easyjet, Ryanair…). Quand la Cie nous donne un tarif négocié à 300 euros et que le client trouve les même vols et horaires à 200 €, comment les agences peuvent l’expliquer à leurs clients ? L’agence est un pro, elle le sait, mais son client ne comprend pas.
Il veut le meilleur prix, sinon il va ailleurs. Alors, nous allons laisser les agences faire leur métier et leur permettre de faire une plus value en réservant et facturant le vol à leurs clients. D’autres avantages aussi les attend : les horaires à donner immédiatement, la rentabilité de leur GDS, La billetterie immédiate etc…
Les clients ont aussi accès à ces sites mais il leur manque le reste, que nous leur apportons sur un plateau via leur agences : garanties, licence etc…
En cas de besoin, bien entendu Mondoterra sera présent pour aider les agences au choix des vols. Par ailleurs, en offrant la possibilité de réserver la partie terrestre chez nous nous offronsles services d’une agence française, connaissant les besoins des consommateurs français et garantis par les lois françaises. Le tout au juste prix et nous évitons en outre les intermédiaires.
Imaginons par exemple que vous avez réservé des services terrestres auprès d'un agence locale dans le pays concerné et qu'il y ait des problèmes… Vous vous voyez faire un procès à votre prestataire à l’étranger ?
Enfin, nous visons avec ces brochures notre future présence dans les Réseaux de distribution prochainement… »