Qui pour racheter Air Transat ? Quelques noms de repreneurs potentiels circulent déjà dans les colonnes de la presse canadienne... - DR : Air Transat
Un communiqué surprise, publié cette semaine par Transat AT inc, sa maison mère, a jeté le doute sur l’avenir d’Air Transat.
Alors que la holding canadienne annonce avoir entamé des discussions préliminaires avec plusieurs repreneurs dans le cadre d’un possible rachat, que deviendra, dans ce cas, la grande compagnie aérienne québécoise ?
Contactée, la direction France de la compagnie montréalaise se refuse pour l’instant à tout commentaire, mais nous a fait savoir que les programmes de vols ou le plan de renouvellement de la flotte n'étaient en aucun cas mis en suspens par cette possibilité de vente soudaine.
"Aucun projet n'est suspendu, les activités se poursuivent comme avant", nous a-t-on fait savoir.
« Les discussions sont à un stade préliminaire. Aucune décision n’a été prise à l’égard d’une transaction potentielle.
Il n’y a aucune garantie qu’une transaction sera conclue », précise bien le communiqué de Transat AT inc, ajoutant que la situation n’avait, pour l'instant, « aucune incidence sur les clients ou les employés de Transat, ni sur ses opérations, qui se poursuivent comme à l’accoutumée ».
Alors que la holding canadienne annonce avoir entamé des discussions préliminaires avec plusieurs repreneurs dans le cadre d’un possible rachat, que deviendra, dans ce cas, la grande compagnie aérienne québécoise ?
Contactée, la direction France de la compagnie montréalaise se refuse pour l’instant à tout commentaire, mais nous a fait savoir que les programmes de vols ou le plan de renouvellement de la flotte n'étaient en aucun cas mis en suspens par cette possibilité de vente soudaine.
"Aucun projet n'est suspendu, les activités se poursuivent comme avant", nous a-t-on fait savoir.
« Les discussions sont à un stade préliminaire. Aucune décision n’a été prise à l’égard d’une transaction potentielle.
Il n’y a aucune garantie qu’une transaction sera conclue », précise bien le communiqué de Transat AT inc, ajoutant que la situation n’avait, pour l'instant, « aucune incidence sur les clients ou les employés de Transat, ni sur ses opérations, qui se poursuivent comme à l’accoutumée ».
Quel repreneur ?
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Quelques noms de repreneurs potentiels circulent déjà dans les colonnes de la presse canadienne.
Celui de la compagnie aérienne de Calgary, d’abord, West Jet, qui aurait déjà approché Air Transat.
Celui de la grande rivale nationale, ensuite, Air Canada, qui pour CBC News apparaît comme la solution « évidente ».
« Acheter Transat donnerait à Air Canada un moyen de gagner en capacité dans le cas où les 737 Max (dont Air Canada possède 24 appareils, ndlr) resteraient immobilisés pendant plus longtemps que prévu », notent les analystes du média canadien.
Une troisième option pourrait être celle du grand rival du monde du tourisme qu’est Sunwing, société basée à Toronto, dans l’Etat voisin de l’Ontario.
Spécialisée sur les destinations ensoleillées de l’Amérique du Nord et des Caraïbes, Sunwing, qui ne vole pas encore de l’autre côté de l’Atlantique, pourrait saisir l’occasion et y parvenir en s’offrant Transat.
D’après Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Economie de la belle-province, au moins un grand groupe québécois se serait aussi montré intéressé par le rachat de la compagnie aérienne basée à Montréal.
Celui de la compagnie aérienne de Calgary, d’abord, West Jet, qui aurait déjà approché Air Transat.
Celui de la grande rivale nationale, ensuite, Air Canada, qui pour CBC News apparaît comme la solution « évidente ».
« Acheter Transat donnerait à Air Canada un moyen de gagner en capacité dans le cas où les 737 Max (dont Air Canada possède 24 appareils, ndlr) resteraient immobilisés pendant plus longtemps que prévu », notent les analystes du média canadien.
Une troisième option pourrait être celle du grand rival du monde du tourisme qu’est Sunwing, société basée à Toronto, dans l’Etat voisin de l’Ontario.
Spécialisée sur les destinations ensoleillées de l’Amérique du Nord et des Caraïbes, Sunwing, qui ne vole pas encore de l’autre côté de l’Atlantique, pourrait saisir l’occasion et y parvenir en s’offrant Transat.
D’après Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Economie de la belle-province, au moins un grand groupe québécois se serait aussi montré intéressé par le rachat de la compagnie aérienne basée à Montréal.
Des pertes en 2018
L'année dernière, si les revenus d’Air Transat ont gagné 6%, à 3 milliards de dollars, l’entreprise a enregistré une perte d’exploitation de près de 45 millions de dollars.
De mauvaises performances qui se poursuivent, puisque le transporteur canadien dévoile une nouvelle perte d’exploitation de 38 millions de dollars sur le 1er trimestre 2019, mettant en avant la concurrence accrue sur les liaisons vers l’Europe et l’inévitable hausse des coûts du carburant.
En plein renouvellement de sa flotte (achat de 15 Airbus A321 Neo LR), Air Transat mène aussi un programme de réduction de coûts à hauteur de 150 millions de dollars sur les 5 prochaines années.
Fondée à Montréal il y a 33 ans par François Legault, Yvon Lecavalier, Pierre Ménard et Jean-Marc Eustache, Transat est aujourd’hui présente dans plus de 25 pays en Amérique et en Europe et emploie actuellement près de 5 000 salariés.
La filiale française du géant canadien du tourisme, Transat France, avait, en 2017, fusionné avec l’allemand TUI, fusion s’accompagnant de 300 suppressions de postes prenant la forme de départs volontaires.
De mauvaises performances qui se poursuivent, puisque le transporteur canadien dévoile une nouvelle perte d’exploitation de 38 millions de dollars sur le 1er trimestre 2019, mettant en avant la concurrence accrue sur les liaisons vers l’Europe et l’inévitable hausse des coûts du carburant.
En plein renouvellement de sa flotte (achat de 15 Airbus A321 Neo LR), Air Transat mène aussi un programme de réduction de coûts à hauteur de 150 millions de dollars sur les 5 prochaines années.
Fondée à Montréal il y a 33 ans par François Legault, Yvon Lecavalier, Pierre Ménard et Jean-Marc Eustache, Transat est aujourd’hui présente dans plus de 25 pays en Amérique et en Europe et emploie actuellement près de 5 000 salariés.
La filiale française du géant canadien du tourisme, Transat France, avait, en 2017, fusionné avec l’allemand TUI, fusion s’accompagnant de 300 suppressions de postes prenant la forme de départs volontaires.