Malgré les tensions politiques, pas d'inquiétude pour les professionnels du tourisme - DR : Jean da Luz
Un "ouf" de soulagement, en attendant la suite. C’est à peu de choses près ce que semblent dire les professionnels.
Suite au résultat du referendum en Catalogne et aux tensions qui ont suivi, tout le monde attendait l’allocution de Carles Puigdemont, président régional.
Selon un professionnel du tourisme sur place, « il n'y a pas eu de remarque officielle de l'Europe, mais il semble que plusieurs chefs d’États européens aient passer un coup de fil » à Carles Puigdemont, ce qui expliquerait le retard d’une heure de son allocution et sa décision mi-figue mi-raisin de déclarer une indépendance différée, de toute manière invalidée par le Parlement Catalan.
« Ça va détendre l’atmosphère en Catalogne ! », affirme Jérôme Pouil, dirigeant de Calafell Evasion. Pour lui, comme pour d’autres, le statu quo politique qui s’installe ne devrait pas troubler le secteur du tourisme à Barcelone.
« Sauf si le gouvernement invoque l’article 116 (NDLR : mise en place d’un état d’alerte) ou l’article 155 (NDLR : suspension de l’autonomie d’une région) de la constitution » tempère-t-il. Une décision qui semble cependant peu probable.
Suite au résultat du referendum en Catalogne et aux tensions qui ont suivi, tout le monde attendait l’allocution de Carles Puigdemont, président régional.
Selon un professionnel du tourisme sur place, « il n'y a pas eu de remarque officielle de l'Europe, mais il semble que plusieurs chefs d’États européens aient passer un coup de fil » à Carles Puigdemont, ce qui expliquerait le retard d’une heure de son allocution et sa décision mi-figue mi-raisin de déclarer une indépendance différée, de toute manière invalidée par le Parlement Catalan.
« Ça va détendre l’atmosphère en Catalogne ! », affirme Jérôme Pouil, dirigeant de Calafell Evasion. Pour lui, comme pour d’autres, le statu quo politique qui s’installe ne devrait pas troubler le secteur du tourisme à Barcelone.
« Sauf si le gouvernement invoque l’article 116 (NDLR : mise en place d’un état d’alerte) ou l’article 155 (NDLR : suspension de l’autonomie d’une région) de la constitution » tempère-t-il. Une décision qui semble cependant peu probable.
"Ca n’est pas le brexit non plus"
« Il est difficile d’avoir le recul nécessaire, mais ça n’est pas le brexit non plus », résume William Edel, dirigeant de Wagram Voyages.
La semaine suivant le referendum (le dimanche 1er août 2017) un certain nombre d’entreprises ont transféré leur siège social de Barcelone à Madrid.
Mais là encore, pas d’inquiétude particulière. « Certes, il y a des transferts de sièges, mais c’est superficiel, explique Jérôme Pouil. Il n’y a pas de déplacement physique. Les entreprises protègent leurs sièges sociaux au cas où, pour rester dans la zone euro, mais les impôts seront toujours payés en Catalogne. »
Même son de cloche dans le tourisme d’affaires et le MICE. « Barcelone est une place importante pour le MICE. Étant donné les incertitudes, il se peut que l’activité soit déstabilisée mais pour l’instant, nous restons sereins. Il y a des chances que ça se stabilise », affirme William Edel.
La sortie de crise la plus vraisemblable reste le statu quo politique. « Sans doute avec une autonomie fiscale en fond de discussion », selon Jérôme Pouil, « surement avec une autonomie proche de celle du pays basque espagnol », imagine William Edel.
Qu’ils viennent pour les affaires ou pour le loisir, les touristes sont toujours là et ne semblent pas troublés par la situation. A priori, pas d'annulations de groupes, et la saison hivernale s’annonce bonne.
La semaine suivant le referendum (le dimanche 1er août 2017) un certain nombre d’entreprises ont transféré leur siège social de Barcelone à Madrid.
Mais là encore, pas d’inquiétude particulière. « Certes, il y a des transferts de sièges, mais c’est superficiel, explique Jérôme Pouil. Il n’y a pas de déplacement physique. Les entreprises protègent leurs sièges sociaux au cas où, pour rester dans la zone euro, mais les impôts seront toujours payés en Catalogne. »
Même son de cloche dans le tourisme d’affaires et le MICE. « Barcelone est une place importante pour le MICE. Étant donné les incertitudes, il se peut que l’activité soit déstabilisée mais pour l’instant, nous restons sereins. Il y a des chances que ça se stabilise », affirme William Edel.
La sortie de crise la plus vraisemblable reste le statu quo politique. « Sans doute avec une autonomie fiscale en fond de discussion », selon Jérôme Pouil, « surement avec une autonomie proche de celle du pays basque espagnol », imagine William Edel.
Qu’ils viennent pour les affaires ou pour le loisir, les touristes sont toujours là et ne semblent pas troublés par la situation. A priori, pas d'annulations de groupes, et la saison hivernale s’annonce bonne.