A côté des difficultés structurelles et de la crise économique liée à la pandémie que traverse l'APST, Cédric Dugardin devra également apporter sa vision du monde de l'entreprise à l'association, ainsi qu'une stratégie pour assurer sa pérennité - DR : DepositPhotos, TarasMalyarevich
Il semble que la "nouvelle équipe dirigeante" soit au complet à l'Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST).
Un mois après le courrier adressé à la présidente Alix Philipon, par ses autorités de tutelle, l'association est désormais accompagnée par un mandataire ad hoc, Franck Michel, mais également par un manager de transition, Cédric Dugardin selon plusieurs sources, qui dispose d'une solide expérience dans la gestion d'entreprises en difficultés et le "restructuring".
Un mois après le courrier adressé à la présidente Alix Philipon, par ses autorités de tutelle, l'association est désormais accompagnée par un mandataire ad hoc, Franck Michel, mais également par un manager de transition, Cédric Dugardin selon plusieurs sources, qui dispose d'une solide expérience dans la gestion d'entreprises en difficultés et le "restructuring".
Qui est Cédric Dugardin ?
Il y a un an, en février 2020, il prenait notamment la tête de Presstalis, une société spécialisée dans la distribution de la presse, quotidienne et magazine.
En avril, la société déposait le bilan, mais une partie de ses actifs a depuis été reprise par la coopérative des quotidiens (CDQ) pour devenir France Messagerie. Un plan social touchant environ 650 personnes sur un total de 920 salariés a été mené.
L'année précédente, en avril 2019, Cédric Dugardin arrivait à la direction de Conforama, pour restructurer l'entreprise (fermeture de 42 magasins) et mener à bien le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui portait sur la suppression de 1 900 emplois, peut-on lire sur sa page LinkedIn.
Sur ce réseau professionnel, l'ex-CEO de Conforama précise sa mission, "dans un contexte de refinancement, de changement de gouvernance et de graves difficultés financières" : "élaboration, lancement et pilotage d’un plan de restructuration et de transformation du groupe ; négociation avec les syndicats ; accompagnement de la transition et réorganisation de l’équipe de direction ; impulsion d’une nouvelle vision stratégique".
Il sera tout de même limogé au bout de six mois, selon Le Parisien.
Il est également le "redresseur" de Quick, avant son rachat par Burger King.
Diplômé de Sciences Po, titulaire d’un DESS Finance d'Entreprise et Marchés Internationaux de Capitaux et d’un Master of Science, Accounting and Finance de la London School of Economics, Cédric Dugardin a été manager pour le cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers.
Il rejoint ensuite Altadis, puis est nommé manager de transition pour le groupe Printemps de septembre 2006 à mars 2007, où il est le "directeur financier intérimaire des holdings de reprise du Printemps, en charge de l'intégration post acquisition", toujours selon son profil LinkedIn.
En 2007, il intègre Quick comme directeur financier et directeur général adjoint Groupe, en charge de la finance, de l'informatique, de l'audit, des projets et du siège et devient président directeur général du Groupe en 2013.
En avril, la société déposait le bilan, mais une partie de ses actifs a depuis été reprise par la coopérative des quotidiens (CDQ) pour devenir France Messagerie. Un plan social touchant environ 650 personnes sur un total de 920 salariés a été mené.
L'année précédente, en avril 2019, Cédric Dugardin arrivait à la direction de Conforama, pour restructurer l'entreprise (fermeture de 42 magasins) et mener à bien le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui portait sur la suppression de 1 900 emplois, peut-on lire sur sa page LinkedIn.
Sur ce réseau professionnel, l'ex-CEO de Conforama précise sa mission, "dans un contexte de refinancement, de changement de gouvernance et de graves difficultés financières" : "élaboration, lancement et pilotage d’un plan de restructuration et de transformation du groupe ; négociation avec les syndicats ; accompagnement de la transition et réorganisation de l’équipe de direction ; impulsion d’une nouvelle vision stratégique".
Il sera tout de même limogé au bout de six mois, selon Le Parisien.
Il est également le "redresseur" de Quick, avant son rachat par Burger King.
Diplômé de Sciences Po, titulaire d’un DESS Finance d'Entreprise et Marchés Internationaux de Capitaux et d’un Master of Science, Accounting and Finance de la London School of Economics, Cédric Dugardin a été manager pour le cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers.
Il rejoint ensuite Altadis, puis est nommé manager de transition pour le groupe Printemps de septembre 2006 à mars 2007, où il est le "directeur financier intérimaire des holdings de reprise du Printemps, en charge de l'intégration post acquisition", toujours selon son profil LinkedIn.
En 2007, il intègre Quick comme directeur financier et directeur général adjoint Groupe, en charge de la finance, de l'informatique, de l'audit, des projets et du siège et devient président directeur général du Groupe en 2013.
Vers une nouvelle stratégie à l'APST ?
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La nomination de Cédric Dugardin a-t-elle un lien avec la présence d'un délégué du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) lors du dernier bureau de l'APST ?
On sait en tous cas qu'il a déjà été contacté par le CIRI pour le dossier Presstalis, comme il l'a déclaré dans une interview datée de novembre dernier dans Décideurs Magazine.
Faut-il y voir là un bon signe, qui indiquerait qu'il a la confiance des pouvoirs publics ?
Car à côté des difficultés structurelles et de la crise économique liée à la pandémie que traverse l'APST, Cédric Dugardin devra également apporter sa vision du monde de l'entreprise à l'association, ainsi qu'une stratégie pour assurer sa pérennité.
Parviendra-t-il à redresser la barre ? On peut déjà supposer qu'il aura plus de facilités à travailler avec les dirigeants d'entreprises qui composent l'APST qu'avec des syndicats... Car s'il y a bien un fait sur lequel tout le monde s'accorde, c'est qu'il faut sauver l'APST au plus vite !
Comment sera-t-il reçu par la Présidente, les membres du Bureau, le conseil d'administration ou encore l'équipe permanente ?
Affaire à suivre...
On sait en tous cas qu'il a déjà été contacté par le CIRI pour le dossier Presstalis, comme il l'a déclaré dans une interview datée de novembre dernier dans Décideurs Magazine.
Faut-il y voir là un bon signe, qui indiquerait qu'il a la confiance des pouvoirs publics ?
Car à côté des difficultés structurelles et de la crise économique liée à la pandémie que traverse l'APST, Cédric Dugardin devra également apporter sa vision du monde de l'entreprise à l'association, ainsi qu'une stratégie pour assurer sa pérennité.
Parviendra-t-il à redresser la barre ? On peut déjà supposer qu'il aura plus de facilités à travailler avec les dirigeants d'entreprises qui composent l'APST qu'avec des syndicats... Car s'il y a bien un fait sur lequel tout le monde s'accorde, c'est qu'il faut sauver l'APST au plus vite !
Comment sera-t-il reçu par la Présidente, les membres du Bureau, le conseil d'administration ou encore l'équipe permanente ?
Affaire à suivre...