Cesar Balderacchi, Mme Wu Yi et Gilles de Robien
Pour démontrer l’attention qu’ils accordent à l’événement, les pouvoirs publics chinois étaient représentés par Mme Wu Yi, vice premier ministre, ministre du commerce et du tourisme.
Le développement de ce secteur est pris très au sérieux par la Chine dont les résultats se sont littéralement envolés en 2004, avec un total de plus d’un milliard de visiteurs dont 41 millions d’étrangers.
Elle l’exprime sans ambages : « La Chine veut devenir une grande puissance touristique mondiale ». La France étant la destination préférée des Chinois et les Français se rendant de plus en plus souvent dans l’Empire du Milieu (270 000 en 2004), les deux pays sont faits pour s’entendre.
D’autant que les agences de voyage en France ont répondu en masse à l’appel d’offre des autorités pour recevoir l’agrément leur permettant d’accueillir les touristes chinois. Aujourd’hui, rappelle Gilles de Robien, ministre des transports et du tourisme, 187 AGV détiennent le précieux sésame.
« 2005-2008, Enjeu et perspectives pour une profession », tel est le thème de cette 46e édition. Un intitulé qui synthétise les enjeux d’une profession qui s’interroge.
« Mais 2008 n’est-ce pas une date lointaine compte tenu de la nature de ce métier en bouleversement constant, s’interroge le ministre ? Poser la question c’est, bien sûr, y répondre. Mais il faut néanmoins, reconnaît-il s’interroger, sur les enjeux (responsabilité, suppression des commissions, vente sur internet, LEN) qui guettent cette année les Distributeurs. Le pari est celui d’une profession dont « la dimension humaine est capitale ». Les agents de voyage vont devenir de véritables conseillers avec une véritable assistance à leurs clients qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs… »
Le développement de ce secteur est pris très au sérieux par la Chine dont les résultats se sont littéralement envolés en 2004, avec un total de plus d’un milliard de visiteurs dont 41 millions d’étrangers.
Elle l’exprime sans ambages : « La Chine veut devenir une grande puissance touristique mondiale ». La France étant la destination préférée des Chinois et les Français se rendant de plus en plus souvent dans l’Empire du Milieu (270 000 en 2004), les deux pays sont faits pour s’entendre.
D’autant que les agences de voyage en France ont répondu en masse à l’appel d’offre des autorités pour recevoir l’agrément leur permettant d’accueillir les touristes chinois. Aujourd’hui, rappelle Gilles de Robien, ministre des transports et du tourisme, 187 AGV détiennent le précieux sésame.
« 2005-2008, Enjeu et perspectives pour une profession », tel est le thème de cette 46e édition. Un intitulé qui synthétise les enjeux d’une profession qui s’interroge.
« Mais 2008 n’est-ce pas une date lointaine compte tenu de la nature de ce métier en bouleversement constant, s’interroge le ministre ? Poser la question c’est, bien sûr, y répondre. Mais il faut néanmoins, reconnaît-il s’interroger, sur les enjeux (responsabilité, suppression des commissions, vente sur internet, LEN) qui guettent cette année les Distributeurs. Le pari est celui d’une profession dont « la dimension humaine est capitale ». Les agents de voyage vont devenir de véritables conseillers avec une véritable assistance à leurs clients qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs… »
Jean-Paul Chantraine, president du 46e Congres
Et de citer l’exemple de la réforme de la distribution bancaire que l’on disait à l’agonie avec l’avènement de la banque en ligne et qui ne s’est jamais si bien porté.
Il a rappelé également le soutien du Gouvernement et les mesures annoncées en 2004 pour soutenir la profession : étude prospective, plan de communication et augmentation du budget de promotion de la destination France.
Des enjeux que Jean-Paul Chantraine a également évoqué, rappelant que la profession avait davantage souffert au cours de 4 dernières années qu’au cours des 2 décennies précédentes.
Dans un discours résolument offensif, César Balderacchi a mis en exergue les sujets de préoccupation actuels : la suppression des commissions, le différentiel « discriminatoire » de TVA entre distributeurs et transporteurs, la responsabilité de l’article 23 de la Loi de 92 davantage aggravée pour les AGV que pour les transporteurs ou encore la LEN (*) dont les dispositions en matière de responsabilité sont carrément en contradiction avec la ce même texte. Enfin, il a souligné le problème récurrent du para commercialisme, rappelant que la profession devait faire sa « révolution culturelle ».
Autant de préoccupations auxquelles Gilles de Robien a tenu à répondre du tac au tac. Le para commercialisme ? Oui, les pouvoirs publics vont s’y intéresser de plus près et faire en sorte que ceux qui veulent faire le métier d’agent de voyages aient la même responsabilité et les mêmes devoirs.
Oui, il faudra lever l’ambiguïté de la LEN dont la responsabilité aggravée se téléscope avec celle de la Loi de 92. La Chancellerie en a été saisie et un spécialiste planche sur la question.
La TVA ? La question n’est pas facile, mais il faudra trouver le moyen de le résoudre. Il s’y engage.
Nous verrons s’il tiendra ses promesses et… dans le cas contraire comptons les lui rappeler !
Jean DA LUZ à Beijing (Chine) redaction@tourmag.com
(*) LEN - Loi pour la confiqnce dans l'economie numerique
Il a rappelé également le soutien du Gouvernement et les mesures annoncées en 2004 pour soutenir la profession : étude prospective, plan de communication et augmentation du budget de promotion de la destination France.
Des enjeux que Jean-Paul Chantraine a également évoqué, rappelant que la profession avait davantage souffert au cours de 4 dernières années qu’au cours des 2 décennies précédentes.
Dans un discours résolument offensif, César Balderacchi a mis en exergue les sujets de préoccupation actuels : la suppression des commissions, le différentiel « discriminatoire » de TVA entre distributeurs et transporteurs, la responsabilité de l’article 23 de la Loi de 92 davantage aggravée pour les AGV que pour les transporteurs ou encore la LEN (*) dont les dispositions en matière de responsabilité sont carrément en contradiction avec la ce même texte. Enfin, il a souligné le problème récurrent du para commercialisme, rappelant que la profession devait faire sa « révolution culturelle ».
Autant de préoccupations auxquelles Gilles de Robien a tenu à répondre du tac au tac. Le para commercialisme ? Oui, les pouvoirs publics vont s’y intéresser de plus près et faire en sorte que ceux qui veulent faire le métier d’agent de voyages aient la même responsabilité et les mêmes devoirs.
Oui, il faudra lever l’ambiguïté de la LEN dont la responsabilité aggravée se téléscope avec celle de la Loi de 92. La Chancellerie en a été saisie et un spécialiste planche sur la question.
La TVA ? La question n’est pas facile, mais il faudra trouver le moyen de le résoudre. Il s’y engage.
Nous verrons s’il tiendra ses promesses et… dans le cas contraire comptons les lui rappeler !
Jean DA LUZ à Beijing (Chine) redaction@tourmag.com
(*) LEN - Loi pour la confiqnce dans l'economie numerique