Le dollar américain devrait rester l'une des devises les plus solides cette année. Il faut s'attendre à plus de volatilité à l'approche du scrutin du 5 novembre - DepositPhotos.com, shirotie
Trois facteurs soutiennent la reprise économique dans les pays développés : la fin de la récession manufacturière mondiale, la hausse des salaires réels au-delà de l’inflation et l’assouplissement des politiques monétaires, avec des taux plus bas profitant aux entreprises et aux ménages en zone euro.
Bien sûr, des incertitudes existent : l’accumulation de la dette privée à refinancer à des taux plus élevés, les problèmes persistants dans le secteur immobilier, et la réduction des marges des entreprises due à la hausse des coûts.
Cependant, la reprise économique devrait se renforcer dans les mois à venir. Le différentiel de croissance entre les États-Unis et la zone euro va persister, avec une croissance potentielle de 0,8% en Europe contre 1,5% à 2% aux États-Unis.
Les États-Unis ont réussi à augmenter leur productivité grâce à des investissements dans la transition énergétique et la relocalisation industrielle, entraînant des hausses de salaires.
En Europe, et notamment en France, on souhaite augmenter les salaires avant d'améliorer la productivité, mais sans marge budgétaire suffisante, cela semble difficile. En conséquence, l’économie européenne devrait continuer à sous-performer par rapport à celle des États-Unis.
Cela contribue à la force du dollar, surévalué d'environ 10% par rapport aux autres devises, reflétant la bonne santé de l'économie américaine.
Bien sûr, des incertitudes existent : l’accumulation de la dette privée à refinancer à des taux plus élevés, les problèmes persistants dans le secteur immobilier, et la réduction des marges des entreprises due à la hausse des coûts.
Cependant, la reprise économique devrait se renforcer dans les mois à venir. Le différentiel de croissance entre les États-Unis et la zone euro va persister, avec une croissance potentielle de 0,8% en Europe contre 1,5% à 2% aux États-Unis.
Les États-Unis ont réussi à augmenter leur productivité grâce à des investissements dans la transition énergétique et la relocalisation industrielle, entraînant des hausses de salaires.
En Europe, et notamment en France, on souhaite augmenter les salaires avant d'améliorer la productivité, mais sans marge budgétaire suffisante, cela semble difficile. En conséquence, l’économie européenne devrait continuer à sous-performer par rapport à celle des États-Unis.
Cela contribue à la force du dollar, surévalué d'environ 10% par rapport aux autres devises, reflétant la bonne santé de l'économie américaine.
Le point technique :
Même l'élection présidentielle américaine ne devrait pas fondamentalement changer la situation sur le marché des changes. Nous prévoyons que le dollar américain restera l'une des devises les plus solides cette année. Il faut s'attendre à plus de volatilité à l'approche du scrutin du 5 novembre.
Lire aussi : Dollar : quel sera l'impact des élections américaines ?
Comment réagiront les autres monnaies ? Difficile à dire. Lors de la présidentielle de 2016, la victoire de Trump avait été perçue comme positive pour la croissance, augmentant le cours du pétrole et du dollar, et bénéficiant au rouble russe. En revanche, les mesures protectionnistes de Trump avaient affaibli le peso mexicain.
Cette fois-ci, les mouvements sur le marché des changes pourraient être différents. Beaucoup de choses peuvent arriver d’ici novembre, comme un changement de candidat démocrate. Cependant, il est certain que le dollar américain devrait encore bien se porter. Un dollar fort reste la norme.
Lire aussi : Dollar : quel sera l'impact des élections américaines ?
Comment réagiront les autres monnaies ? Difficile à dire. Lors de la présidentielle de 2016, la victoire de Trump avait été perçue comme positive pour la croissance, augmentant le cours du pétrole et du dollar, et bénéficiant au rouble russe. En revanche, les mesures protectionnistes de Trump avaient affaibli le peso mexicain.
Cette fois-ci, les mouvements sur le marché des changes pourraient être différents. Beaucoup de choses peuvent arriver d’ici novembre, comme un changement de candidat démocrate. Cependant, il est certain que le dollar américain devrait encore bien se porter. Un dollar fort reste la norme.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,0703 |
1,0600 |
1,0912 |
1,0990 |
EUR/GBP |
0,8384 |
0,8322 |
0,8509 |
0,8588 |
EUR/CHF |
0,9590 |
0,9533 |
0,9790 |
0,9814 |
EUR/CAD |
1,4609 |
1,4498 |
1,4822 |
1,4887 |
EUR/JPY |
170,11 |
168,88 |
173,99 |
174,56 |
Les annonces à suivre :
La semaine sera chargée. Ce lundi 15 juillet a débuté le troisième plénum du parti communiste chinois, qui définira les priorités économiques et financières pour les cinq prochaines années.
Des mesures de soutien aux énergies renouvelables devraient être annoncées, ce qui serait bénéfique pour les métaux industriels comme le cuivre et, dans une moindre mesure, pour le dollar australien. En octobre, la Chine célébrera le 75e anniversaire de la République Populaire, nécessitant de bonnes statistiques pour glorifier le modèle chinois.
En Europe, la Banque Centrale Européenne (BCE) se réunit. Aucune surprise n'est attendue, cette réunion étant une transition avant la baisse des taux de septembre (-25 points de base). Le compte-rendu de la dernière réunion a montré des divergences au sein du Conseil des gouverneurs sur la stratégie à adopter.
Cependant, les chiffres récents de l’inflation et des salaires en zone euro donnent à la BCE une marge de manœuvre suffisante pour assouplir encore la politique monétaire.
La Réserve Fédérale américaine (Fed) devrait également baisser ses taux à la rentrée, malgré quelques pressions inflationnistes aux États-Unis, car elle doit agir avant la présidentielle américaine, une échéance potentiellement risquée si l’élection est contestée.
Des mesures de soutien aux énergies renouvelables devraient être annoncées, ce qui serait bénéfique pour les métaux industriels comme le cuivre et, dans une moindre mesure, pour le dollar australien. En octobre, la Chine célébrera le 75e anniversaire de la République Populaire, nécessitant de bonnes statistiques pour glorifier le modèle chinois.
En Europe, la Banque Centrale Européenne (BCE) se réunit. Aucune surprise n'est attendue, cette réunion étant une transition avant la baisse des taux de septembre (-25 points de base). Le compte-rendu de la dernière réunion a montré des divergences au sein du Conseil des gouverneurs sur la stratégie à adopter.
Cependant, les chiffres récents de l’inflation et des salaires en zone euro donnent à la BCE une marge de manœuvre suffisante pour assouplir encore la politique monétaire.
La Réserve Fédérale américaine (Fed) devrait également baisser ses taux à la rentrée, malgré quelques pressions inflationnistes aux États-Unis, car elle doit agir avant la présidentielle américaine, une échéance potentiellement risquée si l’élection est contestée.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
18/07 |
14:15 |
Zone euro |
Réunion de la banque centrale |
Aucun changement de politique monétaire pour le moment. |
Moyen |
18/07 |
14:30 |
USA |
Indice manufacturier de la Fed de Philadelphie (Juillet) |
Précédent à 1,3. |
Faible |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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