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Pour le responsable français, les chiffres belges ne sont pas tout à fait comparables avec ceux de ses services. Ainsi dans son droit de réponse, qui a naturellement retenu toute notre attention, il explique que « Pour comparer (de l’INS) avec les chiffres de la Direction du Tourisme cités dans l’article, il faudrait rajouter tous les courts séjours des Belges en France ainsi que les voyages d’affaires, sans oublier les enfants ».
Courts séjours et voyages professionnels repris dans les chiffres
Au vu des tableaux belges (voir copies en pièces jointes), il apparaît que contrairement à ce qu’il annonce, aussi bien les courts séjours que les voyages professionnels, sont repris dans les chiffres de l’organisme du Plat Pays.
Ainsi, une colonne reprend les voyages d’affaires d’une nuitée et plus. Pour la France, ils sont de 307.951 unités. Quant aux courts séjours, un petit calcul est nécessaire. En effet, les statisticiens belges donnent, d’une part, la totalité des « voyages d’une nuitée et plus » et d’autre part la partie de ceux-ci concernant les « voyages de 4 nuitées et plus ».
En faisant les différences, on trouve alors : pour le nombre total des voyages loisirs en France : 2.737.505, pour les plus de 4 nuitées : 1.897.622 et donc pour les courts séjours : 859.883.
Au total donc, les séjours de belges en France leisure et business représentent 3.045.456 pax.
Les touristes en transit
Dans son argumentaire Christophe Terrier, reconnaît que, dans les chiffres français, les voyageurs belges ne faisant que traverser la France pour se rendre dans d’autres destinations sont compris pour autant qu’ils passent une nuitée dans l’Hexagone.
Mais comme les chiffres de ces voyageurs ne sont pas repris dans les tableaux publiés par les Belges, nous avons tenté d’une manière non scientifique et donc contestable de les retrouver en partie.
Dans le second tableau belge reprend le mode de transport des touristes belges pour une multitude de destinations. Nous nous sommes attardés sur les transports en véhicule privé vers l’Espagne, le Portugal, l’Ialie et les pays du Maghreb.
En partant du principe, même si c’est le résultat est très exagéré, que tous ces touristes font une étape en France nous trouvons pour l’Espagne 190.378, le Portugal 9.047, 229.613 pour l’Italie et pour les pays du Maghreb 42.335.
Soit un total de 471. 373 séjours d’une nuit d’étape. Et imaginons qu’ils passent également une nuit au retour en France, cela fait donc, d’après Christophe Terrier, 942.746 séjours à rajouter.
Ce qui représente, soi dit en passant, près de la moitié des touristes ayant la France comme destination finale… (Les hôteliers sur les itinéraires Espagne et Italie doivent sûrement se frotter les mains devant ce presque million de Belges qui passent chez eux chaque année…)
Et nous avons encore été très larges d’esprit puisque nous n’avons pas retiré des automobilistes qui, se rendant en Italie, préfèrent passer par les autoroutes allemandes pour éviter les péages français.
Les chiffres européens du "n’importe quoi…" ?
Avec raison, Christophe Terrier souligne que l’INS belge ne tient pas compte des moins de 15 ans dans ses chiffres. Données qui par contre sont comptabilisées en France.
Première petite remarque au passage, ce sont sur les chiffres fournis par les différents instituts officiels qu’aussi bien Eurostat et l’OMT se basent pour publier les chiffres européens ou mondiaux…. Ce qui fait que Christophe Terrier reconnaît implicitement que les chiffres européens sont du "n’importe quoi…"
Alors tentons l’estimation. Sachant que 22,6 % des belges effectuant un séjour de plus de 4 nuits hors du domicile familial ont moins de 14 ans et en partant du principe que ce pourcentage est identique pour la destination et le transit en France, il est facile d’estimer que les moins de 14 ans représentent pour la France, plus ou moins 830.000 pax bébés compris.
Alors faisons les grands totaux...
Bien que nous reconnaissions que les estimations que nous avons réalisé pour les touristes belges en transit et les moins de 14 ans sont sujettes à caution, on peut donc estimer en se basant sur les remarques de l’expert français qu’au tout grand maximum.
Sur base des chiffres de l’institut officiel, nous avons donc :
Séjours de plus d’une nuit avec la France pour destination finale : 2.737.505
Séjours professionnels : 307.951
Nuitées en transit vers d’autres destinations (estimation très positive) : 942.746
Moins de 14 ans (estimation) : 830.000
Total : 4.818.202
Une vision « optiquement gonflée » de la réalité
Il apparaît donc que même en tenant compte des remarques de Christophe Terrier et en optimisant très fortement les chiffres de l’INS belge, nous sommes toujours très, très loin des 8,9 millions belges séjournant en France.
Et puis, comme Christophe Terrier le signale lui-même, dans un exposé qu’il a fait à Lyon en septembre 2003 : « Le secrétaire général de l’OMT lui-même (…) jette le trouble dans le débat public français en déclarant au Figaro (8 juillet 2002) que bien sûr la France était la première pour les arrivées de touristes mais que ces arrivées ne correspondaient pas toutes à de vrais séjours et donc que ce chiffre donnait une vision « optiquement gonflée » de la réalité ».
Courts séjours et voyages professionnels repris dans les chiffres
Au vu des tableaux belges (voir copies en pièces jointes), il apparaît que contrairement à ce qu’il annonce, aussi bien les courts séjours que les voyages professionnels, sont repris dans les chiffres de l’organisme du Plat Pays.
Ainsi, une colonne reprend les voyages d’affaires d’une nuitée et plus. Pour la France, ils sont de 307.951 unités. Quant aux courts séjours, un petit calcul est nécessaire. En effet, les statisticiens belges donnent, d’une part, la totalité des « voyages d’une nuitée et plus » et d’autre part la partie de ceux-ci concernant les « voyages de 4 nuitées et plus ».
En faisant les différences, on trouve alors : pour le nombre total des voyages loisirs en France : 2.737.505, pour les plus de 4 nuitées : 1.897.622 et donc pour les courts séjours : 859.883.
Au total donc, les séjours de belges en France leisure et business représentent 3.045.456 pax.
Les touristes en transit
Dans son argumentaire Christophe Terrier, reconnaît que, dans les chiffres français, les voyageurs belges ne faisant que traverser la France pour se rendre dans d’autres destinations sont compris pour autant qu’ils passent une nuitée dans l’Hexagone.
Mais comme les chiffres de ces voyageurs ne sont pas repris dans les tableaux publiés par les Belges, nous avons tenté d’une manière non scientifique et donc contestable de les retrouver en partie.
Dans le second tableau belge reprend le mode de transport des touristes belges pour une multitude de destinations. Nous nous sommes attardés sur les transports en véhicule privé vers l’Espagne, le Portugal, l’Ialie et les pays du Maghreb.
En partant du principe, même si c’est le résultat est très exagéré, que tous ces touristes font une étape en France nous trouvons pour l’Espagne 190.378, le Portugal 9.047, 229.613 pour l’Italie et pour les pays du Maghreb 42.335.
Soit un total de 471. 373 séjours d’une nuit d’étape. Et imaginons qu’ils passent également une nuit au retour en France, cela fait donc, d’après Christophe Terrier, 942.746 séjours à rajouter.
Ce qui représente, soi dit en passant, près de la moitié des touristes ayant la France comme destination finale… (Les hôteliers sur les itinéraires Espagne et Italie doivent sûrement se frotter les mains devant ce presque million de Belges qui passent chez eux chaque année…)
Et nous avons encore été très larges d’esprit puisque nous n’avons pas retiré des automobilistes qui, se rendant en Italie, préfèrent passer par les autoroutes allemandes pour éviter les péages français.
Les chiffres européens du "n’importe quoi…" ?
Avec raison, Christophe Terrier souligne que l’INS belge ne tient pas compte des moins de 15 ans dans ses chiffres. Données qui par contre sont comptabilisées en France.
Première petite remarque au passage, ce sont sur les chiffres fournis par les différents instituts officiels qu’aussi bien Eurostat et l’OMT se basent pour publier les chiffres européens ou mondiaux…. Ce qui fait que Christophe Terrier reconnaît implicitement que les chiffres européens sont du "n’importe quoi…"
Alors tentons l’estimation. Sachant que 22,6 % des belges effectuant un séjour de plus de 4 nuits hors du domicile familial ont moins de 14 ans et en partant du principe que ce pourcentage est identique pour la destination et le transit en France, il est facile d’estimer que les moins de 14 ans représentent pour la France, plus ou moins 830.000 pax bébés compris.
Alors faisons les grands totaux...
Bien que nous reconnaissions que les estimations que nous avons réalisé pour les touristes belges en transit et les moins de 14 ans sont sujettes à caution, on peut donc estimer en se basant sur les remarques de l’expert français qu’au tout grand maximum.
Sur base des chiffres de l’institut officiel, nous avons donc :
Séjours de plus d’une nuit avec la France pour destination finale : 2.737.505
Séjours professionnels : 307.951
Nuitées en transit vers d’autres destinations (estimation très positive) : 942.746
Moins de 14 ans (estimation) : 830.000
Total : 4.818.202
Une vision « optiquement gonflée » de la réalité
Il apparaît donc que même en tenant compte des remarques de Christophe Terrier et en optimisant très fortement les chiffres de l’INS belge, nous sommes toujours très, très loin des 8,9 millions belges séjournant en France.
Et puis, comme Christophe Terrier le signale lui-même, dans un exposé qu’il a fait à Lyon en septembre 2003 : « Le secrétaire général de l’OMT lui-même (…) jette le trouble dans le débat public français en déclarant au Figaro (8 juillet 2002) que bien sûr la France était la première pour les arrivées de touristes mais que ces arrivées ne correspondaient pas toutes à de vrais séjours et donc que ce chiffre donnait une vision « optiquement gonflée » de la réalité ».