José Blanco, le ministre espagnol représentant l’union européenne et l’ambassadrice américaine au Luxembourg ont paraphé ce jeudi le nouvel accord de ciel ouvert entre ces deux parties du monde.
L’aboutissement de négociations initiées en mai 2008. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au plan opérationnel, ce n’est pas révolutionnaire.
La première phase de ciel ouvert définie en 2007 avait en effet, permis aux compagnies européennes de voler vers n’importe quelle ville américaine et réciproquement.
Un événement qui avait permis un développement important du trafic.
Mais il manquait alors un élément important pour que l’ouverture du ciel soit réellement complète : le libre investissement des Européens dans les compagnies américaines et réciproquement.
L’aboutissement de négociations initiées en mai 2008. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au plan opérationnel, ce n’est pas révolutionnaire.
La première phase de ciel ouvert définie en 2007 avait en effet, permis aux compagnies européennes de voler vers n’importe quelle ville américaine et réciproquement.
Un événement qui avait permis un développement important du trafic.
Mais il manquait alors un élément important pour que l’ouverture du ciel soit réellement complète : le libre investissement des Européens dans les compagnies américaines et réciproquement.
Statu quo sur le plan opérationnel et financier
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Actuellement, les Européens ne peuvent détenir que 25% du capital d’une compagnie américaine et les investisseurs américains 49,9% des votes d’une compagnie européenne.
Or, le nouvel accord ne revient pas sur cette partie financière. Il faudrait, pour que la situation se débloque, que le congrès américain décide d’autoriser les Européens à investir davantage dans les compagnies américaines mais, selon les spécialistes, rien ne laisse à penser que cette initiative sera prise dans un avenir proche….
Autrement dit, le nouvel accord maintient le statu quo aussi bien sur le plan opérationnel que financier.
Ce qui va changer c’est la décision de collaborer davantage des deux côtés de l’Atlantique sur des problèmes tels que la défense de l’environnement - les Européens doivent ainsi revoir leur législation concernant le bruit des avions - ou encore la sécurité.
Des sujets, certes importants, pour un accord a minima.
Or, le nouvel accord ne revient pas sur cette partie financière. Il faudrait, pour que la situation se débloque, que le congrès américain décide d’autoriser les Européens à investir davantage dans les compagnies américaines mais, selon les spécialistes, rien ne laisse à penser que cette initiative sera prise dans un avenir proche….
Autrement dit, le nouvel accord maintient le statu quo aussi bien sur le plan opérationnel que financier.
Ce qui va changer c’est la décision de collaborer davantage des deux côtés de l’Atlantique sur des problèmes tels que la défense de l’environnement - les Européens doivent ainsi revoir leur législation concernant le bruit des avions - ou encore la sécurité.
Des sujets, certes importants, pour un accord a minima.