le Bravo Club Long Beach dans le Péloponnèse - Chez Alpitour, la Grèce et les Baléares sont moins impactées que le Maghreb et la Sardaigne - © Alpitour France
Ça y est, la vie peut reprendre : la Coupe du Monde est à la maison !
La ferveur des supporters aurait-elle fait baisser les ventes la première quinzaine de juillet ? « j’ai lu récemment que 25% des Français qui partent en vacances n’ont pas encore réservé. On sent qu’en effet les gens attendent » explique Patrice Caradec, DG d’Alpitour.
Et c’est vrai que dès juin 2018, l’effet de la Coupe du Monde était dans toutes les têtes.
« Même s’il y a des fanzones dans nos clubs, ajoute Patrice Caradec, les ventes ont faibli, mais nous ne sommes pas inquiets, c’était la même chose il y a 4 ans (ndlr : Patrice Caradec travaillait alors pour Transat) et la dernière semaine de juillet et août sont très chargés »
Yann Richard, directeur commercial chez Top of Travel confirme : pas d’inquiétude, même si « on sent bien ce ralentissement passager », et d’ajouter : « c’est un ressenti très personnel mais de notre côté, on a noté moins de commandes les jours de match de l’équipe de France, et de très bonnes journées les autres jours. ».
La ferveur des supporters aurait-elle fait baisser les ventes la première quinzaine de juillet ? « j’ai lu récemment que 25% des Français qui partent en vacances n’ont pas encore réservé. On sent qu’en effet les gens attendent » explique Patrice Caradec, DG d’Alpitour.
Et c’est vrai que dès juin 2018, l’effet de la Coupe du Monde était dans toutes les têtes.
« Même s’il y a des fanzones dans nos clubs, ajoute Patrice Caradec, les ventes ont faibli, mais nous ne sommes pas inquiets, c’était la même chose il y a 4 ans (ndlr : Patrice Caradec travaillait alors pour Transat) et la dernière semaine de juillet et août sont très chargés »
Yann Richard, directeur commercial chez Top of Travel confirme : pas d’inquiétude, même si « on sent bien ce ralentissement passager », et d’ajouter : « c’est un ressenti très personnel mais de notre côté, on a noté moins de commandes les jours de match de l’équipe de France, et de très bonnes journées les autres jours. ».
Des promos pour booster les ventes
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S’il y a eu une baisse attendue la première quinzaine de juillet, les stocks n'ont pas été réduits et les remplissages sont bons. « Il y a un effet Coupe du Monde, c’est irrationnel, mais août est pris d’assaut » nous confiait Samia Benslimane, directrice des opérations de Thalasso n°1 dès juin 2018.
« On bénéficie de prix plus bas, qu’on pratique en jouant sur nos marges. C’est comme au marché : mieux vaut baisser les prix des derniers fruits et légumes que les laisser pourrir. Le tourisme, c’est pareil, c’est une denrée périssable : les avions sont affrétés et partiront, remplis ou non » analyse Patrice Caradec.
Et certains n’hésitent pas à proposer des rabais importants, comme Top of Travel qui proposait vendredi Jusqu’à -42% de réduction sur les top clubs, séjours et circuits pour les départs de juillet et août. ».
Le recul des commandes n’est pas du qu’à l’effet Coupe du Monde, il y a aussi la concurrence : « Les destinations les plus touchées chez nous sont le Maroc, la Tunisie et la Sardaigne » indique Patrice Caradec. « En Sardaigne il y a 22 clubs ou assimilés-clubs, tout ça pour le marché français ! Tout le monde veut y aller. Résultats, la destination n’est pas vendue à son juste prix, d’autant plus en dernière minute ».
Des promos qu’on voit en effet fleurir pour des départs au dernier moment, mais qui profitent peu à la distribution classique, et de plus en plus « aux gros soldeurs sur internet » analyse Yann Richard.
La variable météo joue aussi son rôle : avec des prévisions de plus en plus ciblées et sur des périodes de 2 semaines, les vacanciers prévoient, en fonction, quelle sera leur destination.
« On bénéficie de prix plus bas, qu’on pratique en jouant sur nos marges. C’est comme au marché : mieux vaut baisser les prix des derniers fruits et légumes que les laisser pourrir. Le tourisme, c’est pareil, c’est une denrée périssable : les avions sont affrétés et partiront, remplis ou non » analyse Patrice Caradec.
Et certains n’hésitent pas à proposer des rabais importants, comme Top of Travel qui proposait vendredi Jusqu’à -42% de réduction sur les top clubs, séjours et circuits pour les départs de juillet et août. ».
Le recul des commandes n’est pas du qu’à l’effet Coupe du Monde, il y a aussi la concurrence : « Les destinations les plus touchées chez nous sont le Maroc, la Tunisie et la Sardaigne » indique Patrice Caradec. « En Sardaigne il y a 22 clubs ou assimilés-clubs, tout ça pour le marché français ! Tout le monde veut y aller. Résultats, la destination n’est pas vendue à son juste prix, d’autant plus en dernière minute ».
Des promos qu’on voit en effet fleurir pour des départs au dernier moment, mais qui profitent peu à la distribution classique, et de plus en plus « aux gros soldeurs sur internet » analyse Yann Richard.
La variable météo joue aussi son rôle : avec des prévisions de plus en plus ciblées et sur des périodes de 2 semaines, les vacanciers prévoient, en fonction, quelle sera leur destination.
Diversifier les destinations et les publics
Chez Voyamar, ni baisse ni hausse, les ventes sont restées plus ou moins stables par rapport à l’an dernier. « Je ne sens pas une grande différence, sur les 15 derniers jours » affirme Aurélien Aufort, directeur général adjoint de Voyamar.
Et si les autres TO sont plus réservés, ils misent sur la diversité pour rééquilibrer ce début d’été. Certains jouent sur un panel de destinations suffisamment large pour ne pas être pris au piège si l’une ou l’autre venait à baisser. C’est le cas de FTI, pour qui « en super mega dernière minute, la Turquie marche bien. Les gens ont envie d’évasion, de nouvelles destinations » nous indiquait Alex Mazerolles, DG D’FTI en juin dernier.
D’autant que les personnes qui réservent en dernière minute sont généralement plutôt ceux qui réservent en moyen-courrier : à l’étranger mais pas trop loin.
L’autre curseur, c’est le type de clientèle.
« Si l’impact n’est pas si important que ça chez nous c’est qu’on pratique beaucoup de groupes et moins d’individuels » explique Yann Richard. Et qui dit groupe dit organisation bien en amont qui prévient contre un effet yo-yo des ventes à l’approche de la haute saison.
Et si les autres TO sont plus réservés, ils misent sur la diversité pour rééquilibrer ce début d’été. Certains jouent sur un panel de destinations suffisamment large pour ne pas être pris au piège si l’une ou l’autre venait à baisser. C’est le cas de FTI, pour qui « en super mega dernière minute, la Turquie marche bien. Les gens ont envie d’évasion, de nouvelles destinations » nous indiquait Alex Mazerolles, DG D’FTI en juin dernier.
D’autant que les personnes qui réservent en dernière minute sont généralement plutôt ceux qui réservent en moyen-courrier : à l’étranger mais pas trop loin.
L’autre curseur, c’est le type de clientèle.
« Si l’impact n’est pas si important que ça chez nous c’est qu’on pratique beaucoup de groupes et moins d’individuels » explique Yann Richard. Et qui dit groupe dit organisation bien en amont qui prévient contre un effet yo-yo des ventes à l’approche de la haute saison.
La Victoire... Et l'arrière-saison
Malgré la baisse ressentie ces dernières semaines, les ventes pourraient bien repartir avec la victoire des bleus.
« Nous attendons un effet d’aubaine : la victoire donne le moral, on laisse éclater sa joie, les clubs sont des endroits parfaits pour ça, et nous allons rapidement récolter ce qu’on a semé » affirme, confiant, Patrice Caradec.
« Les Français ont tous suivi le foot à partir des 1/4 de finale. La victoire aura un impact sur l’économie, il y aura forcément un esprit positif et des envies de réserver et de partir » pronostique Aurélien Aufort, pariant sur la semaine qui débute aujourd’hui 16 juillet 2018.
Et une finale contre la Croatie n’était pas pour déplaire aux TO qui la proposent. « En séjours comme en circuit, en individuels comme en groupe, c’est une destination dont la progression, à deux chiffres, va très vite explique Yann Richard. Et même avec la défaite, il mise sur l'accueil des Croates « qui sont ravis de leur saison ».
Mais c'est surtout vers l'arrière-saison, de plus en plus prisée, que regardent les TO.
Pour Patrice Caradec, «c’est fini, l’époque où tout le monde était en vacances en même temps en août. Aujourd’hui c’est plus large et plus flexible ».
Une baisse en juillet qui se reporte en septembre, pour savourer la victoire des bleus jusqu’à la rentrée.
« Nous attendons un effet d’aubaine : la victoire donne le moral, on laisse éclater sa joie, les clubs sont des endroits parfaits pour ça, et nous allons rapidement récolter ce qu’on a semé » affirme, confiant, Patrice Caradec.
« Les Français ont tous suivi le foot à partir des 1/4 de finale. La victoire aura un impact sur l’économie, il y aura forcément un esprit positif et des envies de réserver et de partir » pronostique Aurélien Aufort, pariant sur la semaine qui débute aujourd’hui 16 juillet 2018.
Et une finale contre la Croatie n’était pas pour déplaire aux TO qui la proposent. « En séjours comme en circuit, en individuels comme en groupe, c’est une destination dont la progression, à deux chiffres, va très vite explique Yann Richard. Et même avec la défaite, il mise sur l'accueil des Croates « qui sont ravis de leur saison ».
Mais c'est surtout vers l'arrière-saison, de plus en plus prisée, que regardent les TO.
Pour Patrice Caradec, «c’est fini, l’époque où tout le monde était en vacances en même temps en août. Aujourd’hui c’est plus large et plus flexible ».
Une baisse en juillet qui se reporte en septembre, pour savourer la victoire des bleus jusqu’à la rentrée.