Clubs de vacances : les voyagistes planchent sur un nouveau label qualité

"Club qualité garantie" : ainsi devrait être le nom d'un nouveau label lancé prochainement à l'initiative du groupe TUI et porté par une dizaine d'enseignes du tour-operating français.

Mis en place avant l'été 2017, la diffusion de cette distinction serait prévue pour le mois de septembre prochain.

L'initiative visera à distinguer les clubs de vacances en fonction de leur qualité et sa gestion sera confiée à une association réunissant les principaux tour-opérateurs français.

Le premier président devrait en être Pascal de Izaguirre, président du groupe TUI France et P-DG de Transat France. "La création de cette association sera la première étape d'une certification plus globale", confie ce dernier.

D'après nos informations, si TUI, Thomas Cook, Fram, Belambra et NG Travel seraient assis à la table de la future association, Club Med et FTI n'en feraient pas partie.

Si on parle déjà de critères, comme le nombre d'animateurs, le nombre de chambres, ou encore le rapport qualité-prix proposé par les clubs de vacances, les contours de la future certification apparaissent encore comme assez flous.

Une certitude cependant, cette association de "clubbers" appuiera ses choix en partie sur les appréciations et notations fournies par EasyVoyage et sa grille d'évaluation à 145 critères.

"Mon job, c'est de noter les clubs. L'association "club qualité" va s'appuyer sur nos notations", indique Jean-Pierre Nadir, directeur général.

Il explique : "nous recensons près de 4 700 produits clubs. Sur ceux-ci, 400 sont normés, et disposent de chartes et d'ambitions.

L'idée sera d'établir quelque part une certaine norme des "vrais" clubs de vacances, d'opérer un tri entre ceux qui proposent des caractéristiques qualitatives et des ambitions communes, et les autres". Le tout pour permettre aux agents de voyages "de faire leur tri".

L'initiative sera par ailleurs soutenue par Orchestra, qui mettra en place un logo ainsi qu'un onglet spécial pour les clubs labellisés.

De son côté, d'après nos sources, le SETO "surveillerait" cela d'un œil extérieur, sans toutefois s'impliquer dans le projet en tant qu'institution. La raison : le syndicat ne pourrait pas participer à l'association dans la mesure où tous les "clubbers" français n'y seront pas réunis.

"Ce label qualité va de pair avec le retour en force des clubs de vacances", estime Pascal de Izaguirre.

"Par leur aspect sécuritaire, la maîtrise du budget qu'ils apportent, mais aussi pour leurs notions de partage et de convivialité, c'est un fait, les clubs de vacances sont amenés à se développer encore".