La promotion 2018 de la licence professionnelle Créateur d’entreprise touristique (Entrepreneur du tourisme) du Cnam en partenariat avec le Welcome City Lab lors de la soutenance le 7 décembre 2018. La licence est entrée au 6ème rang des formations en tourisme au classement Eduniversal 2018. - DR
TourMaG.com - La licence professionnelle Créateur d'entreprise touristique, portée par le CNAM et le Welcome City Lab entre à la 6e place du classement Eduniversal des meilleures licences ou un bachelors en Tourisme & Hôtellerie pour l’année 2018/2019. A quoi attribuer ce classement flatteur ?
Brice Duthion : D’abord, la formation correspond à une vraie attente, car il y a véritablement un public concerné par ce programme. Ensuite, tous les ans, nous sélectionnons quinze personnes par promotion, toutes très motivées. Nous prenons beaucoup de temps à les accompagner.
Enfin, le partenariat entre le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) et le Welcome City Lab permet de faire appel à des intervenants professionnels, et d’assurer un tutorat toute l’année.
A partir de janvier 2019, l’intitulé de la formation évolue pour devenir une licence professionnelle « Entrepreneur du tourisme », car nous accompagnons des créateurs, ainsi que des repreneurs d’entreprises dans leur démarche.
Les étudiants obtiennent à l’issue de la formation un diplôme d’enseignement supérieur de niveau Bac+3 et accrédité par le Ministère de l’Enseignement Supérieur.
TourMaG.com - Comment se déroule la formation ?
BD : C’est une formation continue d'un an organisée sur l’année civile. 15 séminaires de quatre jours groupés, soit 60 jours de formation sont assurés par an.
Chaque séminaire a un thème général tels que l’innovation dans le tourisme, la définition de l’étude de marché, la dimension marketing, l’organisation ou la partie financière.
Un tuteur professionnel encadre chaque projet. Nous avons également mené un partenariat avec l'Association Française des Seniors du Tourisme qui gère le tutorat pour le compte de l’APST, pendant deux ans.
Enfin, un comédien vient encadrer les étudiants pour le storytelling, le pitch.
La prochaine promotion de la licence reprendra les bancs de l’école en janvier 2019. Les frais d’inscriptions sont de 4 000 € pour une prise en charge individuelle et de 8 000 € quand elle est assurée par un organisme collecteur ou une entreprise.
TourMaG.com - Quel bilan tirer depuis son lancement en 2014 ?
BD : Globalement, le bilan est positif, nous avons apporté une vraie valeur sur le marché. Nous occupons une place inoccupée jusqu’alors.
Depuis la création, nous avons suivi 60 personnes, la moitié a créé son entreprise. Cette formation est destinée aux porteurs de projets de tous les secteurs du tourisme. Un tiers de l’hébergement, un tiers dans l’organisation de voyage. Le dernier tiers regroupe la mobilité, la formation…
L’autre moitié est divisée entre ceux qui se sont rendu compte de la difficulté à monter son entreprise et ceux dont le projet est en cours de création.
La moyenne d’âge des étudiants est d’une quarantaine d’années, ils sont issus de tous horizons, pas forcément du tourisme.
Brice Duthion : D’abord, la formation correspond à une vraie attente, car il y a véritablement un public concerné par ce programme. Ensuite, tous les ans, nous sélectionnons quinze personnes par promotion, toutes très motivées. Nous prenons beaucoup de temps à les accompagner.
Enfin, le partenariat entre le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) et le Welcome City Lab permet de faire appel à des intervenants professionnels, et d’assurer un tutorat toute l’année.
A partir de janvier 2019, l’intitulé de la formation évolue pour devenir une licence professionnelle « Entrepreneur du tourisme », car nous accompagnons des créateurs, ainsi que des repreneurs d’entreprises dans leur démarche.
Les étudiants obtiennent à l’issue de la formation un diplôme d’enseignement supérieur de niveau Bac+3 et accrédité par le Ministère de l’Enseignement Supérieur.
TourMaG.com - Comment se déroule la formation ?
BD : C’est une formation continue d'un an organisée sur l’année civile. 15 séminaires de quatre jours groupés, soit 60 jours de formation sont assurés par an.
Chaque séminaire a un thème général tels que l’innovation dans le tourisme, la définition de l’étude de marché, la dimension marketing, l’organisation ou la partie financière.
Un tuteur professionnel encadre chaque projet. Nous avons également mené un partenariat avec l'Association Française des Seniors du Tourisme qui gère le tutorat pour le compte de l’APST, pendant deux ans.
Enfin, un comédien vient encadrer les étudiants pour le storytelling, le pitch.
La prochaine promotion de la licence reprendra les bancs de l’école en janvier 2019. Les frais d’inscriptions sont de 4 000 € pour une prise en charge individuelle et de 8 000 € quand elle est assurée par un organisme collecteur ou une entreprise.
TourMaG.com - Quel bilan tirer depuis son lancement en 2014 ?
BD : Globalement, le bilan est positif, nous avons apporté une vraie valeur sur le marché. Nous occupons une place inoccupée jusqu’alors.
Depuis la création, nous avons suivi 60 personnes, la moitié a créé son entreprise. Cette formation est destinée aux porteurs de projets de tous les secteurs du tourisme. Un tiers de l’hébergement, un tiers dans l’organisation de voyage. Le dernier tiers regroupe la mobilité, la formation…
L’autre moitié est divisée entre ceux qui se sont rendu compte de la difficulté à monter son entreprise et ceux dont le projet est en cours de création.
La moyenne d’âge des étudiants est d’une quarantaine d’années, ils sont issus de tous horizons, pas forcément du tourisme.
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Brice Duthion, maître de conférences au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). - BD
TourMaG.com - Le secteur attire les entrepreneurs ?
BD : C’est un secteur qui attire beaucoup, c’est pourquoi nous allons développer ce parcours diplômant dans plusieurs régions françaises, à Bordeaux, grâce à un partenariat avec l’université de Bordeaux Montaigne et le CRT de Nouvelle Aquitaine et la Mission des Offices de tourisme Nouvelle-Aquitaine (MONA).
On va le créer également entre Aix-en-Provence et Nîmes avec les deux incubateurs le Provence innovation et puis l’Open Tourisme Lab.
Il est questions de le créer à Lyon dans les prochains mois. Nous sommes également en pourparlers avec l’université du Québec à Montréal et l’incubateur Montreal Tourisme Lab.
Et au Maroc également, où il y a une forte dynamique entrepreneuriale.
Nous sommes membre de la Conférence des formations d’excellence en tourisme créée par le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Education nationale et la Direction générale des entreprises (DGE), pour valoriser la formation à l’international.
Et puis, cette entrée au classement contribue à la notoriété de la formation
TourMaG.com - C’est simple aujourd’hui de lancer son entreprise ?
BD : Le parcours de entrepreneuriat est un long parcours semé d'embûches. Nous sommes là pour accompagner les porteurs de projet. Une fois ce dernier soutenu, nous assurons un suivi pendant plusieurs années pour leur permettre d’ouvrir des portes.
Le modèle start up où l’on gagne beaucoup d’argent tout de suite est un faux modèle. La réalité du marché est de remettre l’ouvrage sans cesse en cause. Cela prend du temps.
BD : C’est un secteur qui attire beaucoup, c’est pourquoi nous allons développer ce parcours diplômant dans plusieurs régions françaises, à Bordeaux, grâce à un partenariat avec l’université de Bordeaux Montaigne et le CRT de Nouvelle Aquitaine et la Mission des Offices de tourisme Nouvelle-Aquitaine (MONA).
On va le créer également entre Aix-en-Provence et Nîmes avec les deux incubateurs le Provence innovation et puis l’Open Tourisme Lab.
Il est questions de le créer à Lyon dans les prochains mois. Nous sommes également en pourparlers avec l’université du Québec à Montréal et l’incubateur Montreal Tourisme Lab.
Et au Maroc également, où il y a une forte dynamique entrepreneuriale.
Nous sommes membre de la Conférence des formations d’excellence en tourisme créée par le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Education nationale et la Direction générale des entreprises (DGE), pour valoriser la formation à l’international.
Et puis, cette entrée au classement contribue à la notoriété de la formation
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BD : Le parcours de entrepreneuriat est un long parcours semé d'embûches. Nous sommes là pour accompagner les porteurs de projet. Une fois ce dernier soutenu, nous assurons un suivi pendant plusieurs années pour leur permettre d’ouvrir des portes.
Le modèle start up où l’on gagne beaucoup d’argent tout de suite est un faux modèle. La réalité du marché est de remettre l’ouvrage sans cesse en cause. Cela prend du temps.
Publié par Caroline Lelievre
