Décidément, l’année 2006 sera marquée par le désappointement des Belges vis-à-vis de leurs voisins. Déjà, la semaine passée, l’allemande VW décide d’un Xème plan de restructuration qui provoque la perte de 4.000 empois pour son usine de Bruxelles (Forest) et donc de plusieurs milers d’autres chez les sous-traitants.
Et voici que le plus français des guides décide d’enlever une étoile au restaurant bruxellois le plus renommé : le « Comme chez soi ». Déjà lundi matin, les quotidiens belges Le Soir et Morgen Len expliquaient es raisons, assez étranges et qui nous laissent perplexes.
Pour eux, deux motifs techniques et un politique justifieraient la décision des inspecteurs. Et de citer le passage du pouvoir de Pierre Wynants, le chef des cuisines, à son gendre Lionel Rigolet et la rénovation des cuisines.
Le Soir allant même jusqu’à donner l’investissement financier effectué : 1,5 M€. «Selon certains, il n’est pas rare que le guide Michelin procède de la sorte quand un restaurant procède de la sorte quand un restaurant entreprend ce type de rénovation. »
Quant à la raison politique, elle serait une basse vengeance. Le quotidien bruxellois d’affirmer : « En janvier de l’année passée, le Michelin avait octroyé, avant même l’inauguration, deux fourchettes et un bib gourmand à cette nouvelle adresse (NDLR : le restaurant Ostend Queen à Ostende), avant même qu’elle n’ait ouvert, influencé par la présence, comme consultant, de Pierre Wynants dans l’organigramme. Peut-être s’agit-il d’une manière de se dédouaner a posteriori ».
Départ du chef
Et voici que le plus français des guides décide d’enlever une étoile au restaurant bruxellois le plus renommé : le « Comme chez soi ». Déjà lundi matin, les quotidiens belges Le Soir et Morgen Len expliquaient es raisons, assez étranges et qui nous laissent perplexes.
Pour eux, deux motifs techniques et un politique justifieraient la décision des inspecteurs. Et de citer le passage du pouvoir de Pierre Wynants, le chef des cuisines, à son gendre Lionel Rigolet et la rénovation des cuisines.
Le Soir allant même jusqu’à donner l’investissement financier effectué : 1,5 M€. «Selon certains, il n’est pas rare que le guide Michelin procède de la sorte quand un restaurant procède de la sorte quand un restaurant entreprend ce type de rénovation. »
Quant à la raison politique, elle serait une basse vengeance. Le quotidien bruxellois d’affirmer : « En janvier de l’année passée, le Michelin avait octroyé, avant même l’inauguration, deux fourchettes et un bib gourmand à cette nouvelle adresse (NDLR : le restaurant Ostend Queen à Ostende), avant même qu’elle n’ait ouvert, influencé par la présence, comme consultant, de Pierre Wynants dans l’organigramme. Peut-être s’agit-il d’une manière de se dédouaner a posteriori ».
Départ du chef
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La Libre Belgique, quant à elle fait une analyse tout en perfidie et n’hésite pas à accuser le Michelin de chauvinisme : « D'aucuns expliquent sa perte précisément par cette transition, pourtant tout en douceur, le Michelin n'aimant pas particulièrement à ce niveau les changements de responsables, surtout à l'étranger (en France, cela ne semble pas être toujours le cas) ».
Quant au mensuel belge « Le guide des connaisseurs » qui est sans aucun doute le meilleur magazine gastronomique du royaume, il analyse cette perte d’étoile avec plus de nuance : « La perte d’une étoile est normale quand le chef change et c’est le cas puisque Pierre Wynants prend une retraite bien méritée et cède la place à Lionel Rigolet avec lequel il travaille depuis des années. Il ne s’agit donc pas d’une sanction mais d’une position d’attente. Rien à redire.
Le Michelin France a déjà procédé de la même façon à diverses reprises. Mais dans le cas du Comme chez Soi, il est dommage que cet usage soit en cours, parce que cela fait environ 8 ans que Pierre Wynants a lâché du lest petit à petit et deux ou trois ans que Lionel Rigolet est seul aux commandes avec le même talent ».
Et certains autres confrères de nous expliquer que les inspecteurs de Michelin en veulent également à a famile Wynants de ne pas leur avoir signalé plutôt le changement de chef. : « Cet argument, l e changement de direction dans la cuisine, ne tient pas la route car cela fait plusieurs années que Pierre Wynants a laissé la direction effective de ses fourneaux à son gendre. Ce que semble-t-il les inspecteurs n’auraient pas remarqués. »
Et chez le GaultMillau…
Chez le grand concurrent de la petite bible rouge, pas de changement dans la cotation de la table. Au contraire même : le « Comme chez soi », avec ses nouvelles installations et son nouveau chef garde une note de 19/20. Mieux même, Lionel Rigolet reçoit, dans l’édition Benelux, le titre de « Chef de l’année ».
Il n’empêche que cette perte d’étoile risque de coûter très cher à l’établissement puisque selon certains, une étoile en moins égale une perte en chiffre d’affaires pouvant aller jusqu’à 30 %. Perte totalement injustifiée, comme on l’a vu, selon nos confrères de la presse gastronomique.
Quant au mensuel belge « Le guide des connaisseurs » qui est sans aucun doute le meilleur magazine gastronomique du royaume, il analyse cette perte d’étoile avec plus de nuance : « La perte d’une étoile est normale quand le chef change et c’est le cas puisque Pierre Wynants prend une retraite bien méritée et cède la place à Lionel Rigolet avec lequel il travaille depuis des années. Il ne s’agit donc pas d’une sanction mais d’une position d’attente. Rien à redire.
Le Michelin France a déjà procédé de la même façon à diverses reprises. Mais dans le cas du Comme chez Soi, il est dommage que cet usage soit en cours, parce que cela fait environ 8 ans que Pierre Wynants a lâché du lest petit à petit et deux ou trois ans que Lionel Rigolet est seul aux commandes avec le même talent ».
Et certains autres confrères de nous expliquer que les inspecteurs de Michelin en veulent également à a famile Wynants de ne pas leur avoir signalé plutôt le changement de chef. : « Cet argument, l e changement de direction dans la cuisine, ne tient pas la route car cela fait plusieurs années que Pierre Wynants a laissé la direction effective de ses fourneaux à son gendre. Ce que semble-t-il les inspecteurs n’auraient pas remarqués. »
Et chez le GaultMillau…
Chez le grand concurrent de la petite bible rouge, pas de changement dans la cotation de la table. Au contraire même : le « Comme chez soi », avec ses nouvelles installations et son nouveau chef garde une note de 19/20. Mieux même, Lionel Rigolet reçoit, dans l’édition Benelux, le titre de « Chef de l’année ».
Il n’empêche que cette perte d’étoile risque de coûter très cher à l’établissement puisque selon certains, une étoile en moins égale une perte en chiffre d’affaires pouvant aller jusqu’à 30 %. Perte totalement injustifiée, comme on l’a vu, selon nos confrères de la presse gastronomique.