CosmopolitHome.com est une société française qui développe le concept du NightSwapping - Capture d'écran
TourMaG.com – CosmopolitHome.com se base le NightSwapping. En quoi consiste ce concept ?
Serge Duriavig : "Ce terme signifie « échange de nuits ». Nous avons créé une monnaie virtuelle – la « Nuit » – qui permet de séjourner gratuitement grâce à son logement.
Quand j'héberge un membre du site chez moi pour, par exemple, 3 nuits, je gagne 3 « Nuits » que je peux ensuite utiliser pour être hébergé chez un autre membre.
A l'origine, nous nous sommes inspirés du concept de l'échange de maisons pour enlever la contrainte de la réciprocité, nous avons décidé de créer cette monnaie virtuelle. Elle permet à tout le monde d'aller là où il le souhaite.
En expérimentant l'échange de maisons, je me suis rendu compte que, habitant à Nîmes et voulant aller à New York, je ne trouvais pas de New Yorkais qui voulaient venir à Nîmes.
Chaque logement inscrit sur le site est classé de 1 à 7 selon son standing. Quand on gagne des « Nuits », elles sont liés au standing de l'hébergement et sont ensuite convertibles. Ainsi une « Nuit » standing 7 correspond à 7 « Nuits » standing 1."
TourMaG.com – Dans votre communiqué de presse, vous présentez votre service comme « plus légal qu'Airbnb et plus confortable que le CouchSurfing »...
S.D. : "Oui. En fait, nous sommes différents d'Airbnb car nous ne proposons pas de la location et avons banni l'échange d'argent entre les membres, mais nous évoluons dans le même environnement : celui de l'hébergement entre particuliers qui rejoint l'économie collaborative qui explose littéralement aujourd'hui.
Pour nous, pas d'échange d'argent entre les membres donc aucun problème de légalité. Ni locatif, ni juridique, ni fiscal.
Pour le CouchSurfing, nous sommes un petit peu sur le même principe. Mais au lieu de dire « plus confortable », je pense que nous aurions pu aussi dire « plus cadré ». Car, dans le CouchSurfing, les gens reçoivent chez eux, ce qui est formidable, mais il y a malheureusement parfois des abus.
Certaines personnes reçoivent 10 fois et d'autres jamais. Et, en termes de sécurité, cela n'est parfois pas très cadré.
Par ailleurs, en termes de confort, nous obligeons nos membres à offrir au moins une chambre indépendante. Pas forcément avec une salle d'eau. Mais en tout cas pas un lit dans le séjour, un matelas pneumatique ou une tente..."
TourMaG.com – Malgré tout, il est possible que vos membres soient confrontés à certains problèmes comme des dégâts dans les logements ou une annulation au dernier moment. Que prévoyez-vous dans ces cas là ?
S.D. : "Le risque zéro n'existe effectivement pas. L'idée alors est de mettre un maximum de moyens pour éviter que ces risques se concrétisent.
Pour cela, nous avons toute une partie assurance annulation et responsabilité civile. Elles permettent de prémunir les éventuels problèmes que pourraient rencontrer nos membres.
De plus, sur le site, nous avons une équipe de modération : elle a pour mission de modérer et valider toutes les annonces. Nous n'en publions aucune sans photo par exemple. Elles sont toutes vérifiées.
Nous avons également mis en place un système de vérification par SMS. Et, selon moi, le plus efficace reste l'évaluation entre les membres par le biais des avis.
Actuellement, nous mettons aussi en place un programme de « City Ambassadeurs ». Il s'agit de membres convaincus du concept qui ont pour mission bénévole de photographier des logements, de recruter ou de certifier des membres."
Serge Duriavig : "Ce terme signifie « échange de nuits ». Nous avons créé une monnaie virtuelle – la « Nuit » – qui permet de séjourner gratuitement grâce à son logement.
Quand j'héberge un membre du site chez moi pour, par exemple, 3 nuits, je gagne 3 « Nuits » que je peux ensuite utiliser pour être hébergé chez un autre membre.
A l'origine, nous nous sommes inspirés du concept de l'échange de maisons pour enlever la contrainte de la réciprocité, nous avons décidé de créer cette monnaie virtuelle. Elle permet à tout le monde d'aller là où il le souhaite.
En expérimentant l'échange de maisons, je me suis rendu compte que, habitant à Nîmes et voulant aller à New York, je ne trouvais pas de New Yorkais qui voulaient venir à Nîmes.
Chaque logement inscrit sur le site est classé de 1 à 7 selon son standing. Quand on gagne des « Nuits », elles sont liés au standing de l'hébergement et sont ensuite convertibles. Ainsi une « Nuit » standing 7 correspond à 7 « Nuits » standing 1."
TourMaG.com – Dans votre communiqué de presse, vous présentez votre service comme « plus légal qu'Airbnb et plus confortable que le CouchSurfing »...
S.D. : "Oui. En fait, nous sommes différents d'Airbnb car nous ne proposons pas de la location et avons banni l'échange d'argent entre les membres, mais nous évoluons dans le même environnement : celui de l'hébergement entre particuliers qui rejoint l'économie collaborative qui explose littéralement aujourd'hui.
Pour nous, pas d'échange d'argent entre les membres donc aucun problème de légalité. Ni locatif, ni juridique, ni fiscal.
Pour le CouchSurfing, nous sommes un petit peu sur le même principe. Mais au lieu de dire « plus confortable », je pense que nous aurions pu aussi dire « plus cadré ». Car, dans le CouchSurfing, les gens reçoivent chez eux, ce qui est formidable, mais il y a malheureusement parfois des abus.
Certaines personnes reçoivent 10 fois et d'autres jamais. Et, en termes de sécurité, cela n'est parfois pas très cadré.
Par ailleurs, en termes de confort, nous obligeons nos membres à offrir au moins une chambre indépendante. Pas forcément avec une salle d'eau. Mais en tout cas pas un lit dans le séjour, un matelas pneumatique ou une tente..."
TourMaG.com – Malgré tout, il est possible que vos membres soient confrontés à certains problèmes comme des dégâts dans les logements ou une annulation au dernier moment. Que prévoyez-vous dans ces cas là ?
S.D. : "Le risque zéro n'existe effectivement pas. L'idée alors est de mettre un maximum de moyens pour éviter que ces risques se concrétisent.
Pour cela, nous avons toute une partie assurance annulation et responsabilité civile. Elles permettent de prémunir les éventuels problèmes que pourraient rencontrer nos membres.
De plus, sur le site, nous avons une équipe de modération : elle a pour mission de modérer et valider toutes les annonces. Nous n'en publions aucune sans photo par exemple. Elles sont toutes vérifiées.
Nous avons également mis en place un système de vérification par SMS. Et, selon moi, le plus efficace reste l'évaluation entre les membres par le biais des avis.
Actuellement, nous mettons aussi en place un programme de « City Ambassadeurs ». Il s'agit de membres convaincus du concept qui ont pour mission bénévole de photographier des logements, de recruter ou de certifier des membres."
"Créer une société française capable de rivaliser avec les grands acteurs internationaux"
Serge Duriavig est le Président fondateur - Photo DR
TourMaG.com – Intéressons-nous maintenant à votre modèle économique. Comment vous rémunérez-vous ? Les annonces sont-elles payantes ?
S.D. : "Le système est entièrement gratuit, sans engagement ni abonnement.
Nous prenons uniquement des frais de commission d'un montant de 9,90 € lorsqu'un voyageur se rend chez un hébergeur. Quelque soit la durée du séjour."
TourMaG.com – Qui paie ?
S.D. : "C'est le voyageur. Pour nous, l'hébergeur est la personne que nous devons vraiment choyer.
Nous faisons tout pour le mettre dans les meilleures conditions possibles en lui évitant au maximum les contraintes."
TourMaG.com – ComospolitHome.com fête son premier anniversaire. Comment s'est passée cette première année d'existence ?
S.D. : "Elle a principalement consisté en la création du site lui-même. Il a été monté en décembre 2012 et lancé progressivement au fur-et-à-mesure des nouvelles versions.
Au début, nous avons communiqué plutôt officieusement en essayant de fédérer une communauté pour ensuite parler de manière plus significative comme nous le faisons désormais.
Depuis décembre 2013, le site correspond à nos réelles ambitions. C'est pourquoi nous communiquons aujourd'hui de manière plus forte. Nous voulons taper fort : le site est présent dans 54 pays, et traduit en 7 langues et compte déjà 6 000 membres.
L'idée est de dépasser le cap du million d'annonces d'ici les 3 ou 4 prochaines années."
TourMaG.com – Vous êtes-vous fixés des objectifs pour la deuxième année ?
S.D. : "Oui, nous avons un Business Plan. Mais ce sont des chiffres.
Pour nous, l'intérêt c'est surtout que les gens qui font partie de la communauté soient satisfaits de la plateforme.
A ce titre, actuellement, je préfère afficher moins d'annonces mais de meilleure qualité et, surtout, certifiées. Sur Internet, quand un service n'est pas bon, cela se sait très vite. Et je ne veux pas que cela nous arrive.
J'ai aussi pour ambition d'élargir mon cercle de collaborateurs. Avec pour idée d'ouvrir de véritables antennes locales d'ici 2 ou 3 ans dans les 300 ou 400 plus grandes villes du monde.
L'objectif serait de créer des points de relais pour nos membres, leur offrir des services de conciergerie, de service client, de photographie, de visites...
Mais, outre nos ambitions commerciales qui sont fortes, je veux avant tout rappeler que nous avons des valeurs humaines et intellectuelles. Pour moi, peu importe le nombre de membres et le chiffre d'affaires, l'important est d'offrir une plateforme la plus agréable pour nos membres et des conditions de travail qualitatives pour les collaborateurs de l'entreprise.
L'idée, à terme, est de créer des associations et de reverser les revenus le plus possible. Je n'ai pas du tout pour idée de m'enrichir et de partir vers un paradis fiscal.
Notre projet a été sélectionné pour partir vers la Silicon Valley, mais j'ai refusé. L'idée est de créer une société française capable de rivaliser avec les grands acteurs internationaux."
S.D. : "Le système est entièrement gratuit, sans engagement ni abonnement.
Nous prenons uniquement des frais de commission d'un montant de 9,90 € lorsqu'un voyageur se rend chez un hébergeur. Quelque soit la durée du séjour."
TourMaG.com – Qui paie ?
S.D. : "C'est le voyageur. Pour nous, l'hébergeur est la personne que nous devons vraiment choyer.
Nous faisons tout pour le mettre dans les meilleures conditions possibles en lui évitant au maximum les contraintes."
TourMaG.com – ComospolitHome.com fête son premier anniversaire. Comment s'est passée cette première année d'existence ?
S.D. : "Elle a principalement consisté en la création du site lui-même. Il a été monté en décembre 2012 et lancé progressivement au fur-et-à-mesure des nouvelles versions.
Au début, nous avons communiqué plutôt officieusement en essayant de fédérer une communauté pour ensuite parler de manière plus significative comme nous le faisons désormais.
Depuis décembre 2013, le site correspond à nos réelles ambitions. C'est pourquoi nous communiquons aujourd'hui de manière plus forte. Nous voulons taper fort : le site est présent dans 54 pays, et traduit en 7 langues et compte déjà 6 000 membres.
L'idée est de dépasser le cap du million d'annonces d'ici les 3 ou 4 prochaines années."
TourMaG.com – Vous êtes-vous fixés des objectifs pour la deuxième année ?
S.D. : "Oui, nous avons un Business Plan. Mais ce sont des chiffres.
Pour nous, l'intérêt c'est surtout que les gens qui font partie de la communauté soient satisfaits de la plateforme.
A ce titre, actuellement, je préfère afficher moins d'annonces mais de meilleure qualité et, surtout, certifiées. Sur Internet, quand un service n'est pas bon, cela se sait très vite. Et je ne veux pas que cela nous arrive.
J'ai aussi pour ambition d'élargir mon cercle de collaborateurs. Avec pour idée d'ouvrir de véritables antennes locales d'ici 2 ou 3 ans dans les 300 ou 400 plus grandes villes du monde.
L'objectif serait de créer des points de relais pour nos membres, leur offrir des services de conciergerie, de service client, de photographie, de visites...
Mais, outre nos ambitions commerciales qui sont fortes, je veux avant tout rappeler que nous avons des valeurs humaines et intellectuelles. Pour moi, peu importe le nombre de membres et le chiffre d'affaires, l'important est d'offrir une plateforme la plus agréable pour nos membres et des conditions de travail qualitatives pour les collaborateurs de l'entreprise.
L'idée, à terme, est de créer des associations et de reverser les revenus le plus possible. Je n'ai pas du tout pour idée de m'enrichir et de partir vers un paradis fiscal.
Notre projet a été sélectionné pour partir vers la Silicon Valley, mais j'ai refusé. L'idée est de créer une société française capable de rivaliser avec les grands acteurs internationaux."