La Compagnie des Alpes a vu son chiffre d'affaires fondre de 60% par rapport à 2020 - Crédit photo : Parc Astérix
"Nous sortons d'une période un peu compliquée," introduit Dominique Thillaud, le directeur général de la Compagnie des Alpes.
Après l'arrêt, le groupe a connu un rebond assez vigoureux durant l'été, non pas à cause, mais grâce au pass sanitaire.
Tout comme, les agences de voyages, la confiance est l'un des principaux enjeux de la Compagnie des Alpes. Le groupe souhaite rassurer les clients au moment de se déplacer dans l'un de ses établissements ou stations de ski.
Avant de regarder plus loin, comme l'enneigement sur les pistes, la conférence a commencé par un important point financier.
"Les résultats logiquement ne sont pas bons, avec un manque à gagner de 800 millions d'euros, pour l'instant. Même si les résultats sont négatifs, nous avons réussi à rester dans une zone (financière) acceptable."
Cette zone a pu être atteinte grâce à un important travail fait pour réduire les charges,dont un tiers sur les dépenses d'exploitation.
Une action, assez peu sexy d'un point de vue médiatique, a permis de couvrir près de 40% de la perte de revenus, le reste étant de la compensation, via des emprunts.
Après l'arrêt, le groupe a connu un rebond assez vigoureux durant l'été, non pas à cause, mais grâce au pass sanitaire.
Tout comme, les agences de voyages, la confiance est l'un des principaux enjeux de la Compagnie des Alpes. Le groupe souhaite rassurer les clients au moment de se déplacer dans l'un de ses établissements ou stations de ski.
Avant de regarder plus loin, comme l'enneigement sur les pistes, la conférence a commencé par un important point financier.
"Les résultats logiquement ne sont pas bons, avec un manque à gagner de 800 millions d'euros, pour l'instant. Même si les résultats sont négatifs, nous avons réussi à rester dans une zone (financière) acceptable."
Cette zone a pu être atteinte grâce à un important travail fait pour réduire les charges,dont un tiers sur les dépenses d'exploitation.
Une action, assez peu sexy d'un point de vue médiatique, a permis de couvrir près de 40% de la perte de revenus, le reste étant de la compensation, via des emprunts.
La Compagnie des Alpes va rembourser 139 millions en décembre 2021 de son PGE saison
Autres articles
"Sur les parcs d'attraction, dès la réouverture, l'activité a été très très dynamique, aussi bien en fréquentation qu'au niveau des dépenses des visiteurs.
Et nous avons même eu des fréquentations records sur la période d'Halloween, jamais connu pour les parcs de la Compagnie des Alpes," se félicite le DG.
Malgré tout, le chiffre d'affaires a baissé de 60% pour atteindre 241 millions d'euros, dont seulement 11 millions pour les domaines skiables. L'EBO (bénéfice brut d'exploitation) reste positif à 71 millions, mais "très loin des résultats habituels".
Le résultat net du groupe reste "très négatif" à -121 millions d'euros.
La dette financière nette se fige à 664 millions d'euros (502 millions sans les loyers), contre 825 millions en septembre 2020.
"Le groupe présente des liquidités disponibles de 686 millions, dont 350 millions de trésorerie, des lignes de crédit à hauteur de 214 millions.
La liquidité du groupe est suffisante pour couvrir ses besoins à court terme," selon Alexia Cadiou, la directrice financière groupe.
Face à ce constat rassurant, la Compagnie des Alpes va rembourser 139 millions en décembre 2021 de son PGE saison et proroger le solde (130 millions) à horizon de deux ans.
Le groupe a aussi lancé des travaux pour rééchelonner les échéances de 2022 et 2023.
"Pendant ces 2 années, le groupe a eu une gestion active de ses liquidités, avec la mise en place de stratégie de réduction des coût et aussi un soutien des gouvernements à hauteur de 189 millions cette année" précise Alexia Cadiou.
Il faut bien reconnaître que le gouvernement n'y est pas allé de mainmorte sur les PGE, puisqu'en décembre 2020 un 1er prêt a été accordé à hauteur 174 millions, puis un 2e PGE saison de 269 millions.
Des résultats qui n'ont pas empêché la Compagnie des Alpes d'investir à hauteur de 143 millions d'euros "non pas pour améliorer l'existant, mais anticiper l'avenir".
Et nous avons même eu des fréquentations records sur la période d'Halloween, jamais connu pour les parcs de la Compagnie des Alpes," se félicite le DG.
Malgré tout, le chiffre d'affaires a baissé de 60% pour atteindre 241 millions d'euros, dont seulement 11 millions pour les domaines skiables. L'EBO (bénéfice brut d'exploitation) reste positif à 71 millions, mais "très loin des résultats habituels".
Le résultat net du groupe reste "très négatif" à -121 millions d'euros.
La dette financière nette se fige à 664 millions d'euros (502 millions sans les loyers), contre 825 millions en septembre 2020.
"Le groupe présente des liquidités disponibles de 686 millions, dont 350 millions de trésorerie, des lignes de crédit à hauteur de 214 millions.
La liquidité du groupe est suffisante pour couvrir ses besoins à court terme," selon Alexia Cadiou, la directrice financière groupe.
Face à ce constat rassurant, la Compagnie des Alpes va rembourser 139 millions en décembre 2021 de son PGE saison et proroger le solde (130 millions) à horizon de deux ans.
Le groupe a aussi lancé des travaux pour rééchelonner les échéances de 2022 et 2023.
"Pendant ces 2 années, le groupe a eu une gestion active de ses liquidités, avec la mise en place de stratégie de réduction des coût et aussi un soutien des gouvernements à hauteur de 189 millions cette année" précise Alexia Cadiou.
Il faut bien reconnaître que le gouvernement n'y est pas allé de mainmorte sur les PGE, puisqu'en décembre 2020 un 1er prêt a été accordé à hauteur 174 millions, puis un 2e PGE saison de 269 millions.
Des résultats qui n'ont pas empêché la Compagnie des Alpes d'investir à hauteur de 143 millions d'euros "non pas pour améliorer l'existant, mais anticiper l'avenir".
Compagnies des Alpes : des "perspectives satisfaisantes" pour les domaines skiables
Après les résultats financiers, le groupe a décidé de regarder devant lui et donner le pouls des prochains mois.
"Les perspectives pour l'exercice à venir sont très bonnes pour les parcs d'attraction.
Je dirais qu'elles sont satisfaisantes pour les domaines skiables au niveau de la clientèle française. Par contre, pour les réservations internationales, il y a un attentisme," analyse Dominique Thillaud, le directeur général de la Compagnie des Alpes.
Entre les fermetures administratives à l'automne 2020 et les inondations en Belgique, les parcs d'attraction n'ont affiché une baisse de fréquentation que de 10%.
L'année 2022 devrait s'annoncer meilleure et se rapprocher grandement des niveaux d'avant crise, puisque l'été 2021 a enregistré une hausse du chiffre d'affaires de 5% par rapport à 2018/2019.
Preuve de la dynamique de cette branche, la Compagnie des Alpes, a racheté de 10% du Futuroscope, le groupe détient désormais 80% du capital du parc.
Même si les résultats sont très mauvais au niveau du ski, l'activité n'est pas délaissée.
"La priorité stratégique étant de dynamiser l'activité et l'attractivité des sites, de déployer des nouveaux relais de croissance," annonce Loïc Bonhoure, le directeur général adjoint.
Sur le ski, l'objectif étant de sécuriser l'activité à long terme tout en enrichissant l'offre. Pour ce faire, la Compagnie des Alpes se base sur des études d'enneigement, afin de bien sécuriser ses investissements.
"Nous avons développé le modèle Impact.
Les études à horizon 2060 sur lesquels nous nous basons, vont nous permettre de repenser nos investissements dans la neige de culture et les réflexions sur la diversification.
Les résultats sont rassurants sur l'ensemble de nos sites, sur l'impact du réchauffement climatique à horizon 2060 et sur le fait que nous aurons une activité hivernale soutenue," poursuit Loïc Bonhoure.
"Les perspectives pour l'exercice à venir sont très bonnes pour les parcs d'attraction.
Je dirais qu'elles sont satisfaisantes pour les domaines skiables au niveau de la clientèle française. Par contre, pour les réservations internationales, il y a un attentisme," analyse Dominique Thillaud, le directeur général de la Compagnie des Alpes.
Entre les fermetures administratives à l'automne 2020 et les inondations en Belgique, les parcs d'attraction n'ont affiché une baisse de fréquentation que de 10%.
L'année 2022 devrait s'annoncer meilleure et se rapprocher grandement des niveaux d'avant crise, puisque l'été 2021 a enregistré une hausse du chiffre d'affaires de 5% par rapport à 2018/2019.
Preuve de la dynamique de cette branche, la Compagnie des Alpes, a racheté de 10% du Futuroscope, le groupe détient désormais 80% du capital du parc.
Même si les résultats sont très mauvais au niveau du ski, l'activité n'est pas délaissée.
"La priorité stratégique étant de dynamiser l'activité et l'attractivité des sites, de déployer des nouveaux relais de croissance," annonce Loïc Bonhoure, le directeur général adjoint.
Sur le ski, l'objectif étant de sécuriser l'activité à long terme tout en enrichissant l'offre. Pour ce faire, la Compagnie des Alpes se base sur des études d'enneigement, afin de bien sécuriser ses investissements.
"Nous avons développé le modèle Impact.
Les études à horizon 2060 sur lesquels nous nous basons, vont nous permettre de repenser nos investissements dans la neige de culture et les réflexions sur la diversification.
Les résultats sont rassurants sur l'ensemble de nos sites, sur l'impact du réchauffement climatique à horizon 2060 et sur le fait que nous aurons une activité hivernale soutenue," poursuit Loïc Bonhoure.
Compagnie des Alpes : "un retour sur les niveaux d'avant crise en 2022 et 2023"
La station des Arcs sera repensée via une accessibilité via un funiculaire et une nouvelle télécabine inauguré en janvier 2022, permettant de déplacer le front de neige.
L'investissement dans la station représente 55 millions, avec la création d'une Tyrolienne permettant d'aller jusqu'à 200 km/h.
Pour optimiser la fréquentation dans les stations, le groupe veut développer des nouveaux produits et services, via le ski à la carte et accroitre le stock de lits chauds en station.
"Un Club Belambra va ouvrir à Flaine pour 800 lits, et un autre à Serre Chevalier avec une capacité de 1 7000 lits.
Le 3e axe important étant le parcours client toujours plus fluide, avec le Travelski Express,; dévoile le directeur général adjoint.
Un train qui affichait des bons niveaux de réservations, il y a encore 15 jours, avant le durcissement de ton des autorités britanniques.
Dans le même temps, le parc Bellewaerde (Belgique) va monter en gamme.
"Nous allons accélérer la création d'attractions majeures, d'ici 2030, avec aussi un renouvellement des points de restauration."
Pour Astérix, où un potentiel de développement d'hébergements existe, le groupe engage 3 phases d'investissement.
"La 1ère avec un projet d'extension des hôtels existants avec 150 nouvelles chambres.
Les prochaines seront la création d'un nouvel hôtel (300 chambres), puis après l'enrichissement de l'offre existante," dévoile Dominique Thillaud, le directeur général de la Compagnie des Alpes.
Pour conclure, le groupe s'attend à retrouver son niveau d'activité d'avant crise , d'ici un an.
"Nous sommes près, une année de transition, avant un retour sur les niveaux d'avant crise en 2022 et 2023," conclut le DG.
L'investissement dans la station représente 55 millions, avec la création d'une Tyrolienne permettant d'aller jusqu'à 200 km/h.
Pour optimiser la fréquentation dans les stations, le groupe veut développer des nouveaux produits et services, via le ski à la carte et accroitre le stock de lits chauds en station.
"Un Club Belambra va ouvrir à Flaine pour 800 lits, et un autre à Serre Chevalier avec une capacité de 1 7000 lits.
Le 3e axe important étant le parcours client toujours plus fluide, avec le Travelski Express,; dévoile le directeur général adjoint.
Un train qui affichait des bons niveaux de réservations, il y a encore 15 jours, avant le durcissement de ton des autorités britanniques.
Dans le même temps, le parc Bellewaerde (Belgique) va monter en gamme.
"Nous allons accélérer la création d'attractions majeures, d'ici 2030, avec aussi un renouvellement des points de restauration."
Pour Astérix, où un potentiel de développement d'hébergements existe, le groupe engage 3 phases d'investissement.
"La 1ère avec un projet d'extension des hôtels existants avec 150 nouvelles chambres.
Les prochaines seront la création d'un nouvel hôtel (300 chambres), puis après l'enrichissement de l'offre existante," dévoile Dominique Thillaud, le directeur général de la Compagnie des Alpes.
Pour conclure, le groupe s'attend à retrouver son niveau d'activité d'avant crise , d'ici un an.
"Nous sommes près, une année de transition, avant un retour sur les niveaux d'avant crise en 2022 et 2023," conclut le DG.