On savait qu’il avait du plomb dans l’aile, cet appareil présenté en 2005 par Jacques Chirac comme l’un des fleurons de l'aéronautique française et du partenariat européen.
A peine 14 ans plus tard, le voici mis au rebut : trop gourmand, trop atypique, trop coûteux, trop…
Bref, celui qui était présenté comme une avancée majeure en matière de transport, celui dont la taille, les espaces et l’aménagement autorisaient des choses jamais vues (cabines luxueuses, confort, silence remarquable, etc) a été ringardisé par ceux-là même (les compagnies du Golfe) qui, quelques années auparavant, le portaient aux nues.
Sa construction cessera définitivement en 2021.
Même le Concorde qui pourtant souffrait de défauts rédhibitoires (consommation, conception, sécurité, pollution), a été construit 27 années durant, malgré la guerre livrée par l’Administration américaine.
Seul le crash mortel survenu lors du vol 4590 d'Air France en juillet 2000, unique accident majeur d'un Concorde et qui entraîna la mort de 113 personnes, a eu raison du supersonique.
La question mérite d’être posée : pourquoi les ingénieurs, concepteurs et constructeurs français et européens manquent-ils à ce point de vista ?
A peine 14 ans plus tard, le voici mis au rebut : trop gourmand, trop atypique, trop coûteux, trop…
Bref, celui qui était présenté comme une avancée majeure en matière de transport, celui dont la taille, les espaces et l’aménagement autorisaient des choses jamais vues (cabines luxueuses, confort, silence remarquable, etc) a été ringardisé par ceux-là même (les compagnies du Golfe) qui, quelques années auparavant, le portaient aux nues.
Sa construction cessera définitivement en 2021.
Même le Concorde qui pourtant souffrait de défauts rédhibitoires (consommation, conception, sécurité, pollution), a été construit 27 années durant, malgré la guerre livrée par l’Administration américaine.
Seul le crash mortel survenu lors du vol 4590 d'Air France en juillet 2000, unique accident majeur d'un Concorde et qui entraîna la mort de 113 personnes, a eu raison du supersonique.
La question mérite d’être posée : pourquoi les ingénieurs, concepteurs et constructeurs français et européens manquent-ils à ce point de vista ?
La question du carburant et de la pollution n’est pourtant pas une nouveauté
Pourquoi des appareils présentant des innovations majeures et annoncés comme devant révolutionner le transport aérien sont-ils mis au rebut aussi rapidement ?
Les délais entre la planche à dessin et la commercialisation seraient-ils devenus incompatibles ?
La question du carburant et de la pollution n’est pourtant pas une nouveauté. Depuis la première crise du pétrole qui débuta en 1971, on sait que le carburant est une donnée capitale du transport.
On savait aussi que l’envergure exceptionnelle de l’A380 allait poser des problèmes quasi insolubles aux aéroports où il allait se poser, sans compter la logistique nécessaire à l’embarquement, véritable casse-tête pour un appareil de cette taille.
Alors, pêché d’orgueil ou manque d’anticipation chronique ? Je n’ai pas la réponse mais je ne peux m’empêcher de penser que Boeing s’en sort beaucoup mieux qu’Airbus.
Ses appareils, y compris le B 787 Dreamliner dont les batteries au lithium ont pourtant défrayé la chronique en 2013, sont toujours là. Ne parlons pas de la longévité légendaire du B 747 qui a pris du service sous les couleurs de Pan Am en 1970, il y a presque... 50 ans !
Alors merci d’éclairer ma lanterne, j'ai dû rater un épisode...
Les délais entre la planche à dessin et la commercialisation seraient-ils devenus incompatibles ?
La question du carburant et de la pollution n’est pourtant pas une nouveauté. Depuis la première crise du pétrole qui débuta en 1971, on sait que le carburant est une donnée capitale du transport.
On savait aussi que l’envergure exceptionnelle de l’A380 allait poser des problèmes quasi insolubles aux aéroports où il allait se poser, sans compter la logistique nécessaire à l’embarquement, véritable casse-tête pour un appareil de cette taille.
Alors, pêché d’orgueil ou manque d’anticipation chronique ? Je n’ai pas la réponse mais je ne peux m’empêcher de penser que Boeing s’en sort beaucoup mieux qu’Airbus.
Ses appareils, y compris le B 787 Dreamliner dont les batteries au lithium ont pourtant défrayé la chronique en 2013, sont toujours là. Ne parlons pas de la longévité légendaire du B 747 qui a pris du service sous les couleurs de Pan Am en 1970, il y a presque... 50 ans !
Alors merci d’éclairer ma lanterne, j'ai dû rater un épisode...
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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