C'est l'un des principaux débats du secteur depuis la nouvelle version du confinement : est-il possible de voyager ?
Le gouvernement ne cesse de le répéter "il est interdit de voyager en Polynésie ou ailleurs pour des raisons autres que professionnelles," nous précise Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voygage.
Et pourtant alors que le risque représente une amende de 135 euros, des Français quittent la France chaque jour et pas toujours pour travailler.
Une situation ubuesque, alors que le pays est confiné dû à un texte en contradiction avec la directive européenne sur la libre circulation des personnes et des contrôles assez peu fréquents.
Alors que l'activité reste engluée proche du fond, le syndicat maintient les discussions avec l'exécutif sur cette question.
"Il y a des échanges sur ce sujet. Nous sommes allés voir des ministres pour savoir comment gérer le fait qu'il soit interdit de se déplacer pour des raisons autres que professionnelles, alors que les aéroports sont ouverts, les avions volent et que des clients doivent partir," précise la responsable.
Le gouvernement ne cesse de le répéter "il est interdit de voyager en Polynésie ou ailleurs pour des raisons autres que professionnelles," nous précise Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voygage.
Et pourtant alors que le risque représente une amende de 135 euros, des Français quittent la France chaque jour et pas toujours pour travailler.
Une situation ubuesque, alors que le pays est confiné dû à un texte en contradiction avec la directive européenne sur la libre circulation des personnes et des contrôles assez peu fréquents.
Alors que l'activité reste engluée proche du fond, le syndicat maintient les discussions avec l'exécutif sur cette question.
"Il y a des échanges sur ce sujet. Nous sommes allés voir des ministres pour savoir comment gérer le fait qu'il soit interdit de se déplacer pour des raisons autres que professionnelles, alors que les aéroports sont ouverts, les avions volent et que des clients doivent partir," précise la responsable.
La dérogation "transport" a été demandée, mais sans réponse pour le moment
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Pour l'heure, il n'est pas question que le gouvernement revienne sur un dispositif qui permet de faire fléchir la courbe des contaminations. En somme, il n'y a aura pas de dérogation pour les voyageurs.
Dans ces conditions, les Entreprises du Voyage demandent au gouvernement d'aller plus loin. Alors que l'Europe connait un pic épidémique, il n'est pas question d'une réouverture des frontières ou d'un laissez-passer pour les voyages loisirs.
"Nous avons fait une demande de prise en charge, pour que les décisions de l'Etat soient suivies d'aides quand nous nous retrouvons dans de telles situations," précise Valérie Boned.
Avant d'aller plus loin dans les aides, les Entreprises du Voyage souhaitent qu'une politique de mise en place de tests rapides soit déployée partout dans les points d'entrée et sortie du territoire.
"Il faut un effort de déploiement stratégique de l'Etat, cela permettra de desserrer l'étau sur cette problématique. C'est un vrai sujet qu'il faut traiter maintenant," souhaite la secrétaire générale des EDV.
En somme, le déploiement des tests antigéniques doit être fait maintenant, que ce soit au départ, mais aussi au retour, afin de mieux contrôler l'épidémie.
b[De plus, alors que certains Français se rendent dans les aéroports, la question d'intégrer une dérogation "transport" dans celles des déplacements possibles des Français a été abordée.]b
"Nous l'avons demandé déjà lors du couvre-feu et nous l'avons fait à nouveau, surtout pour éclaircir des interrogations.
Cette problématique pourrait être réglée grâce au déploiement des tests antigéniques, car nous pourrions demander de figurer dans la liste des exemptions de déplacement, mais ce n'est pas le cas ."
Pour le moment aucune réponse n'a été apportée.
Dans ces conditions, les Entreprises du Voyage demandent au gouvernement d'aller plus loin. Alors que l'Europe connait un pic épidémique, il n'est pas question d'une réouverture des frontières ou d'un laissez-passer pour les voyages loisirs.
"Nous avons fait une demande de prise en charge, pour que les décisions de l'Etat soient suivies d'aides quand nous nous retrouvons dans de telles situations," précise Valérie Boned.
Avant d'aller plus loin dans les aides, les Entreprises du Voyage souhaitent qu'une politique de mise en place de tests rapides soit déployée partout dans les points d'entrée et sortie du territoire.
"Il faut un effort de déploiement stratégique de l'Etat, cela permettra de desserrer l'étau sur cette problématique. C'est un vrai sujet qu'il faut traiter maintenant," souhaite la secrétaire générale des EDV.
En somme, le déploiement des tests antigéniques doit être fait maintenant, que ce soit au départ, mais aussi au retour, afin de mieux contrôler l'épidémie.
b[De plus, alors que certains Français se rendent dans les aéroports, la question d'intégrer une dérogation "transport" dans celles des déplacements possibles des Français a été abordée.]b
"Nous l'avons demandé déjà lors du couvre-feu et nous l'avons fait à nouveau, surtout pour éclaircir des interrogations.
Cette problématique pourrait être réglée grâce au déploiement des tests antigéniques, car nous pourrions demander de figurer dans la liste des exemptions de déplacement, mais ce n'est pas le cas ."
Pour le moment aucune réponse n'a été apportée.
Des nouvelles aides pour le tourisme ?
Ce n'est pas la seule action des Entreprises du Voyage pour sauver le secteur.
En effet, des nouvelles aides ont été débloquées ou élargies.
Depuis le début du nouveau confinement, les acteurs du tourisme bénéficient d'une exonération de charge qui perdura tout au long de cet épisode.
"Nous l'avons obtenu pour toute la durée du confinement. Nous menons une bataille pour les holdings familiales de plus de 50 salariés et celui des congés payés qui est lourd pour les entreprises," précise Valérie Boned.
Malgré le chômage partiel, les salariés continuent de bénéficier, il est normal, des congés payés, sauf qu'une fois pris, leurs employeurs doivent verser les montants.
"Il n'est pas question de revenir sur ce droit, mais nous souhaitons une aide de l'aide. Sur les loyers, nous avons obtenu un crédit d'impôt pour les bailleurs s'ils renoncent aux encaissements des loyers un mois sur trois."
Si ce premier pas est salué, il n'est pas suffisant, car il est volontaire et le montant n'est pas suffisant, les EDV aimeraient au moins 50 % des loyers. Certains acteurs satellites au tourisme sont aussi rentrés dans le cadre des aides de l'Etat au secteur, avec une rétroactivité possible.
"Nous nous battons pour la presse professionnelle. D'ailleurs nous en avons parlé avec Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat chargé du tourisme il y a quelques jours, puis nous allons poursuivre le combat pour intégrer d'autres secteurs," explique Valérie Boned, la secrétaire générale des Entreprises du Voyage.
Si les voyages sont assez peu nombreux, les batailles elles le sont.
En effet, des nouvelles aides ont été débloquées ou élargies.
Depuis le début du nouveau confinement, les acteurs du tourisme bénéficient d'une exonération de charge qui perdura tout au long de cet épisode.
"Nous l'avons obtenu pour toute la durée du confinement. Nous menons une bataille pour les holdings familiales de plus de 50 salariés et celui des congés payés qui est lourd pour les entreprises," précise Valérie Boned.
Malgré le chômage partiel, les salariés continuent de bénéficier, il est normal, des congés payés, sauf qu'une fois pris, leurs employeurs doivent verser les montants.
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Si les voyages sont assez peu nombreux, les batailles elles le sont.