Emmanuel Macron et Michel Seyt Président de la FNTV. Un ministre visiblement ravi des applaudissements de la salle - Photo M.S.
La participation de deux ministres très applaudis, Emmanuel Macron et Alain Vidalies, une trentaine d’intervenants experts et qualifiés pour animer six tables rondes, une salle comble ont par ailleurs apporté à cette journée un caractère "exceptionnel", dira Michel Seyt président de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs.
Ponctuel, Emmanuel Macron a ouvert le congrès à l’heure dite.
Michel Seyt l’a chaleureusement remercié sur son action en faveur de l’ouverture de lignes nationales, sur la réforme qui donne aux compagnies d’autocars de nouvelles et de très attendues perspectives de développement et de créations d’emplois et qui crée de la mobilité où elle n’existe pas.
"Cette réforme tant attendue pourquoi ne pas l’avoir faite plus tôt ?", interroge Emmanuel Macron – un peu taquin - visiblement ravi d’un tel accueil.
Il parle de "choc de mobilité", facteur de croissance, dont les français ont besoin pour se déplacer à un juste prix.
Il va regrette aussi cette "réglementation excessive qui bridait toue une activité et entravait son potentiel".
Ponctuel, Emmanuel Macron a ouvert le congrès à l’heure dite.
Michel Seyt l’a chaleureusement remercié sur son action en faveur de l’ouverture de lignes nationales, sur la réforme qui donne aux compagnies d’autocars de nouvelles et de très attendues perspectives de développement et de créations d’emplois et qui crée de la mobilité où elle n’existe pas.
"Cette réforme tant attendue pourquoi ne pas l’avoir faite plus tôt ?", interroge Emmanuel Macron – un peu taquin - visiblement ravi d’un tel accueil.
Il parle de "choc de mobilité", facteur de croissance, dont les français ont besoin pour se déplacer à un juste prix.
Il va regrette aussi cette "réglementation excessive qui bridait toue une activité et entravait son potentiel".
110 000 voyageurs en autocar français - 30 millions de britanniques - 8 millions d’allemands.
"En France le secteur des autocars était sous-dimensionné, le transport collectif le plus faible et la mobilité collective la moins développée".
Il donne des chiffres : 110 000 voyageurs en autocar en France en 2014 alors qu’ils étaient 8 millions en Allemagne et 30 millions au Royaume-Uni.
Il parle "emploi", sujet de fond pour ce secteur qui a été sinistré. Encore faudra-t-il qualifier ou requalifier les chauffeurs.
Le ministre de l'Economie balaie d’un revers de manche ce qu’il considère comme une "illusion française collectivement entretenue". A savoir un mode de concurrence avec le train, (ou l’avion ou le co-voiturage).
"Les modes de concurrence ne se cannibalisent pas. Ils se complètent !"
Il donne des chiffres : 110 000 voyageurs en autocar en France en 2014 alors qu’ils étaient 8 millions en Allemagne et 30 millions au Royaume-Uni.
Il parle "emploi", sujet de fond pour ce secteur qui a été sinistré. Encore faudra-t-il qualifier ou requalifier les chauffeurs.
Le ministre de l'Economie balaie d’un revers de manche ce qu’il considère comme une "illusion française collectivement entretenue". A savoir un mode de concurrence avec le train, (ou l’avion ou le co-voiturage).
"Les modes de concurrence ne se cannibalisent pas. Ils se complètent !"
250 000 nouveaux voyageurs transportés en deux mois
Deux mois après la promulgation de la loi les effets se font sentir : 275 autocars déployés, 20 emplois créés par jour, 250 000 passagers transportés dans toute la France soit le double que durant toute l’année 2014.
Quelques sujets en aspérité sur la feuille de route : la commercialisation, l’implantation des gares routières et la production de véhicules.
Oui, le Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique souhaite du « made in France » et voire rouler sur les routes françaises des autocars fabriqués ou assemblés en France.
Il restait à respecter les règles en matière d’écologie et de sécurité routière. Elles le sont : depuis le 1er septembre 2015 tous les autocars sont dotés d’éthylotests anti-démarrage et de ceintures de sécurité.
Le 1er janvier 2018 ils devront tous avoir la dernière-née et la plus contraignante des normes antipollution s’appliquant aux véhicules neufs, la « Euro 6 ».
Il fallait aussi clarifier la règle s’appliquant aux distances inférieurs à 100 kilomètres qui, dans certaines régions, risquent de concurrencer la SNCF ou un transport conventionné et déstabiliser un marché. C’est fait : nous étions hier en pleine actualité. Le décret sortait.
L’ouverture d’une ligne pourra être contestée dans les deux mois par l’autorité organisatrice du transport. Le silence voudra dire accord.
Alain Vidalies, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche a insisté sur l’aspect sécuritaire de transport routier en France.
"Le seul moyen de transport où le contrôle d’alcoolémie du conducteur est systématique". Il souhaite que cette mesure s’impose sur l’ensemble de l’Union Européenne.
Quelques sujets en aspérité sur la feuille de route : la commercialisation, l’implantation des gares routières et la production de véhicules.
Oui, le Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique souhaite du « made in France » et voire rouler sur les routes françaises des autocars fabriqués ou assemblés en France.
Il restait à respecter les règles en matière d’écologie et de sécurité routière. Elles le sont : depuis le 1er septembre 2015 tous les autocars sont dotés d’éthylotests anti-démarrage et de ceintures de sécurité.
Le 1er janvier 2018 ils devront tous avoir la dernière-née et la plus contraignante des normes antipollution s’appliquant aux véhicules neufs, la « Euro 6 ».
Il fallait aussi clarifier la règle s’appliquant aux distances inférieurs à 100 kilomètres qui, dans certaines régions, risquent de concurrencer la SNCF ou un transport conventionné et déstabiliser un marché. C’est fait : nous étions hier en pleine actualité. Le décret sortait.
L’ouverture d’une ligne pourra être contestée dans les deux mois par l’autorité organisatrice du transport. Le silence voudra dire accord.
Alain Vidalies, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche a insisté sur l’aspect sécuritaire de transport routier en France.
"Le seul moyen de transport où le contrôle d’alcoolémie du conducteur est systématique". Il souhaite que cette mesure s’impose sur l’ensemble de l’Union Européenne.
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