Le volume de facturation globale du réseau Selectour a représenté un total de 1 milliard 260 Mie pour l´exercice 2002/2003, soit une progression de 4,6% par rapport à l´année dernière, à périmètre constant. Il est revenu à peu près à un niveau équivalent à celui de 2001.
En revanche, note le patron du Réseau, « La marge s´est sensiblement dégradée et les agences connaissent aujourd´hui des difficultés plus nombreuses que par le passé. »
Selectour Voyages : bénéfice avant impôts de 1060 Mie
La répartition entre billetterie et tourisme reste pratiquement inchangée par rapport à l´année passée avec respectivement 69,2% et 30,8%. A noter un signe fort : les ventes avec les TO référencés grimpent de 4,6% tandis que celles des autres reculent de 5,6%.
Par ailleurs, le bilan de la coopérative Selectour Voyages devrait dégager un bénéfice avant impôts de 1060 Mie, soit une augmentation de d´environ 8% par rapport à l´exercice précédent. Les agences de l´Hippocampe n´échappent pas à la morosité ambiante puisque Selectour Finances a été amenée à intervenir à plusieurs reprises cette année « pour préserver le maillage du réseau et en assurer la pérennité ».
Rappelons que cette filiale, créée il y a une dizaine d´années, contrôle aujourd´hui 16 agences de voyages qui représentent 10% du volume d´activité de Selectour.
TO référencés : des prix cassés sur internet
« Nos prestataires sont confrontés à une crise d´identification sans précédent (...) les cie aériennes majors sont remises en cause par les low cost, les GDS chahutés par internet et nos TO nationaux vivent sous la pression des deux géants allemands.
Pour ces partenaires au quotidien, c´est l´écrasement des prix de revient qui doit être réalisé afin de demeurer compétitifs mais cela signifie automatiquement baisse des coûts de distribution, alors même que nous avons besoin de développer avec ces mêmes partenaires des outils plus performants (l´accès aux stocks, notamment) ».
Mais Philippe Demonchy estime que certains producteurs ne jouent pas le jeu car en plus de développer la vente en direct ou à prix cassés qui se développe « à une vitesse exponentielle et dans un climat d´hypocrisie totale », ils bradent sur internet : « On peut trouver sur certains sites -c´est un secret de polichinelle- des offres de nos TO référencés à prix cassés mais non accessibles aux agences de voyage ! Pourquoi ?
Que le site Opodo offre également des tarifs inaccessibles aux agences, chaque compagnie répondant imperturbablement « c´est pas moi c´est l´autre », mais pratiquant la même politique de prix discountés dès lors qu´elle agit dans un pays étranger. Pourquoi ?
Que tous les transporteurs ou presque affichent sur leurs propres sites des offres qui concurrencent leurs réseaux de distribution. Pourquoi ?
Pour le président de Selectour, si les fournisseurs ont des problèmes de concurrence à régler entre eux, « il n´est pas acceptable que ceux-ci soient assumés par le réseau de distribution. Il envisage par conséquent une « véritable refonte » de la politique de distribution de la profession « qu´il faut envisager avec tout ce que cela implique dans le choix des partenaires réciproques ».
Une menace à peine voilée, la plupart des contrats des fournisseurs arrivant à échéance cette année. A bon entendeur...
Jean da LUZ à Djerba (Tunisie) - 08 décembre 2003
redaction@tourmag.com
En revanche, note le patron du Réseau, « La marge s´est sensiblement dégradée et les agences connaissent aujourd´hui des difficultés plus nombreuses que par le passé. »
Selectour Voyages : bénéfice avant impôts de 1060 Mie
La répartition entre billetterie et tourisme reste pratiquement inchangée par rapport à l´année passée avec respectivement 69,2% et 30,8%. A noter un signe fort : les ventes avec les TO référencés grimpent de 4,6% tandis que celles des autres reculent de 5,6%.
Par ailleurs, le bilan de la coopérative Selectour Voyages devrait dégager un bénéfice avant impôts de 1060 Mie, soit une augmentation de d´environ 8% par rapport à l´exercice précédent. Les agences de l´Hippocampe n´échappent pas à la morosité ambiante puisque Selectour Finances a été amenée à intervenir à plusieurs reprises cette année « pour préserver le maillage du réseau et en assurer la pérennité ».
Rappelons que cette filiale, créée il y a une dizaine d´années, contrôle aujourd´hui 16 agences de voyages qui représentent 10% du volume d´activité de Selectour.
TO référencés : des prix cassés sur internet
« Nos prestataires sont confrontés à une crise d´identification sans précédent (...) les cie aériennes majors sont remises en cause par les low cost, les GDS chahutés par internet et nos TO nationaux vivent sous la pression des deux géants allemands.
Pour ces partenaires au quotidien, c´est l´écrasement des prix de revient qui doit être réalisé afin de demeurer compétitifs mais cela signifie automatiquement baisse des coûts de distribution, alors même que nous avons besoin de développer avec ces mêmes partenaires des outils plus performants (l´accès aux stocks, notamment) ».
Mais Philippe Demonchy estime que certains producteurs ne jouent pas le jeu car en plus de développer la vente en direct ou à prix cassés qui se développe « à une vitesse exponentielle et dans un climat d´hypocrisie totale », ils bradent sur internet : « On peut trouver sur certains sites -c´est un secret de polichinelle- des offres de nos TO référencés à prix cassés mais non accessibles aux agences de voyage ! Pourquoi ?
Que le site Opodo offre également des tarifs inaccessibles aux agences, chaque compagnie répondant imperturbablement « c´est pas moi c´est l´autre », mais pratiquant la même politique de prix discountés dès lors qu´elle agit dans un pays étranger. Pourquoi ?
Que tous les transporteurs ou presque affichent sur leurs propres sites des offres qui concurrencent leurs réseaux de distribution. Pourquoi ?
Pour le président de Selectour, si les fournisseurs ont des problèmes de concurrence à régler entre eux, « il n´est pas acceptable que ceux-ci soient assumés par le réseau de distribution. Il envisage par conséquent une « véritable refonte » de la politique de distribution de la profession « qu´il faut envisager avec tout ce que cela implique dans le choix des partenaires réciproques ».
Une menace à peine voilée, la plupart des contrats des fournisseurs arrivant à échéance cette année. A bon entendeur...
Jean da LUZ à Djerba (Tunisie) - 08 décembre 2003
redaction@tourmag.com