Le ministre algérien des affaires étrangères a en effet convoqué mardi 11 janvier l’ambassadeur américain à Alger, en lui exprimant les « vives protestations » du gouvernement algérien.
Pour lui faire part aussi des vives protestations du gouvernement algérien devant cette mesure « malencontreuse, injustifiée et discriminatoire », selon un communiqué rendu public lundi 11 janvier.
Et de préciser : « cette convocation fait suite à plusieurs démarches antérieures effectuées en leur temps, aussitôt les mesures connues, aussi bien par l'administration centrale que par notre ambassadeur à Washington, auprès des autorités américaines concernées ».
Comprendre : les autorités algériennes ont signifié leur mécontentement aux américains dés l’annonce de cette décision.
Pour lui faire part aussi des vives protestations du gouvernement algérien devant cette mesure « malencontreuse, injustifiée et discriminatoire », selon un communiqué rendu public lundi 11 janvier.
Et de préciser : « cette convocation fait suite à plusieurs démarches antérieures effectuées en leur temps, aussitôt les mesures connues, aussi bien par l'administration centrale que par notre ambassadeur à Washington, auprès des autorités américaines concernées ».
Comprendre : les autorités algériennes ont signifié leur mécontentement aux américains dés l’annonce de cette décision.
L’Algérie au même niveau que l’Afghanistan...
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La presse algérienne a, en effet, fait état de la réaction de l’ambassadeur algérien aux Etats-Unis, M.Abdellah Baali, qui, dans une déclaration faites le 05 janvier aux médias américains, a qualifié la décision américaine de discriminatoire à l’égard des Algériens.
« Les USA ont le droit de protéger leurs citoyens, mais il s’agit de mesures discriminatoires à l’égard des citoyens d’Algérie qui ne posent pas de risques particuliers pour les Américains », a-t-il soutenu non sans avoir fait part de son intention de déposer une protestation officielle, une fois l’avis officiel reçu.
Ce qui a fortement agacé les autorités algériennes est le fait que l’Algérie soit rangé dans la même case que l’Afghanistan, la Somalie ou encore le Yémen, des Etats aux prises avec les affres d’une guerre fratricide, alors qu’aucun autre pays maghrébin ne figure sur cette fameuse liste.
Autre motif du courroux algérien : l’inclusion de l‘Algérie sur cette liste infamante aux cotés de pays à l’image peu reluisante discrédite complètement le discours officiel célébrant le retour de la paix et de la sécurité dans un pays qui aurait définitivement reconquit sa place dans le concert des Nations.
« Les USA ont le droit de protéger leurs citoyens, mais il s’agit de mesures discriminatoires à l’égard des citoyens d’Algérie qui ne posent pas de risques particuliers pour les Américains », a-t-il soutenu non sans avoir fait part de son intention de déposer une protestation officielle, une fois l’avis officiel reçu.
Ce qui a fortement agacé les autorités algériennes est le fait que l’Algérie soit rangé dans la même case que l’Afghanistan, la Somalie ou encore le Yémen, des Etats aux prises avec les affres d’une guerre fratricide, alors qu’aucun autre pays maghrébin ne figure sur cette fameuse liste.
Autre motif du courroux algérien : l’inclusion de l‘Algérie sur cette liste infamante aux cotés de pays à l’image peu reluisante discrédite complètement le discours officiel célébrant le retour de la paix et de la sécurité dans un pays qui aurait définitivement reconquit sa place dans le concert des Nations.
Engager une discussion avec les pays concernés
Les autorités américaines sont-elles allées vite en besogne ? Il semble que oui.
Selon un diplomate occidental en poste à Alger, la secrétaire américaine pour la sécurité intérieure, Mme Janet Napolitano, compte envoyer des émissaires auprès des pays figurants ou non sur la fameuse liste pour discuter des dernières mesures prises pour se prémunir contre toute tentative d’attentat terroriste.
Pourquoi ? Il semble que les officiels américains ont convenus que « ces nouvelles mesures ne sont pas parfaites ». « Il y a une prise de conscience à un très haut niveau qu’il y a lieu d‘engager une discussion à ce sujet avec les pays concernés», souligne encore le diplomate.
Il assure en outre que les mesures prises ne sont pas destinées à l’Algérie ou à un quelconque autre pays mais qu’elles sont venues en réponse directe à la dernière attaque terroriste avortée.
« Elles visent à assurer la sécurité non seulement des Etats-Unis mais aussi du transport aérien », souligne-t-il. Il est fort à parier donc que les mesures draconiennes prises par les autorités américaines à l’encontre des ressortissant de certains pays dont l’Algérie vont être bientôt assouplies.
Pour rappel, la communauté algérienne aux Etats-Unis est forte de 115 000 personnes.
Selon un diplomate occidental en poste à Alger, la secrétaire américaine pour la sécurité intérieure, Mme Janet Napolitano, compte envoyer des émissaires auprès des pays figurants ou non sur la fameuse liste pour discuter des dernières mesures prises pour se prémunir contre toute tentative d’attentat terroriste.
Pourquoi ? Il semble que les officiels américains ont convenus que « ces nouvelles mesures ne sont pas parfaites ». « Il y a une prise de conscience à un très haut niveau qu’il y a lieu d‘engager une discussion à ce sujet avec les pays concernés», souligne encore le diplomate.
Il assure en outre que les mesures prises ne sont pas destinées à l’Algérie ou à un quelconque autre pays mais qu’elles sont venues en réponse directe à la dernière attaque terroriste avortée.
« Elles visent à assurer la sécurité non seulement des Etats-Unis mais aussi du transport aérien », souligne-t-il. Il est fort à parier donc que les mesures draconiennes prises par les autorités américaines à l’encontre des ressortissant de certains pays dont l’Algérie vont être bientôt assouplies.
Pour rappel, la communauté algérienne aux Etats-Unis est forte de 115 000 personnes.