En 2023, la ferveur autour du voyage emporte avec elle, toute l'industrie.
L'aérien sensible aux problèmes géopolitiques connait un engouement qui ne se dément pas, malgré l'inflation galopante.
En mai dernier, la hausse des prix des billets s'Ă©tablissait Ă 32,6 % par rapport Ă 2019.
En Martinique et Guadeloupe, les tarifs s'envolent : +45,0 % et +44,3%.
Une tendance rejetée par les voyageurs, mais qui fait le bonheur des patrons de compagnies, Pascal de Izaguirre en tête.
"Sur la période du 1er octobre 2022 au 1er avril 2023, la croissance de notre chiffre d'affaires est de + 47% par rapport à 2019. Nous sommes revenus très au-delà de la période d’avant covid," se félicite-t-il.
L'amélioration de la santé financière du transporteur s'explique surtout par une croissance de la demande et celle... des prix.
La compagnie va rouvrir 3 escales vers Cotonou, Bamako (7 juin 2023) et Tananarive (27 juin 2023).
L'aérien sensible aux problèmes géopolitiques connait un engouement qui ne se dément pas, malgré l'inflation galopante.
En mai dernier, la hausse des prix des billets s'Ă©tablissait Ă 32,6 % par rapport Ă 2019.
En Martinique et Guadeloupe, les tarifs s'envolent : +45,0 % et +44,3%.
Une tendance rejetée par les voyageurs, mais qui fait le bonheur des patrons de compagnies, Pascal de Izaguirre en tête.
"Sur la période du 1er octobre 2022 au 1er avril 2023, la croissance de notre chiffre d'affaires est de + 47% par rapport à 2019. Nous sommes revenus très au-delà de la période d’avant covid," se félicite-t-il.
L'amélioration de la santé financière du transporteur s'explique surtout par une croissance de la demande et celle... des prix.
La compagnie va rouvrir 3 escales vers Cotonou, Bamako (7 juin 2023) et Tananarive (27 juin 2023).
Corsair : L'Afrique au coeur du développement
"Notre programme est assez classique, avec un vol par jour minimum sur Pointe-Ă -Pitre, Saint-Denis de la RĂ©union et Fort-de-France," rappelle le PDG de Corsair.
L’île Maurice pourrait à terme passer en quotidien. Les vols depuis Nantes et Bordeaux reprendront du service pour la saison hivernale à destination des Antilles.
L'état-major de Corsair cherche à ajouter un aéroport régional en plus de Lyon et Marseille, afin de desservir la Réunion.
Autre segment sur lequel la compagnie entend appuyer son développement : l’Afrique.
"Je crois en son développement, d'ailleurs nous sommes très sollicités par de nombreux pays africains," dévoile Pascal de Izaguirre.
C'est un pilier sur lequel la compagnie table pour se développer dans l'avenir. Alors que tout va bien, les prix flambent partout sur le globe et... les transporteurs se refont la cerise sur le dos des voyageurs.
Le patron de la compagnie antillaise aimerait bien que la desserte annuelle de la capitale du Bénin soit dupliquée sur celle du Mali.
Sur cette route, Corsair ferait appel à l'entreprise spécialisée dans l'affrètement à savoir Hi-Fly, en louant un A330 or A340, croit savoir le site Aeroroutes.
En interne, la direction pousse pour passer le vol de saisonnier à régulier.
L’île Maurice pourrait à terme passer en quotidien. Les vols depuis Nantes et Bordeaux reprendront du service pour la saison hivernale à destination des Antilles.
L'état-major de Corsair cherche à ajouter un aéroport régional en plus de Lyon et Marseille, afin de desservir la Réunion.
Autre segment sur lequel la compagnie entend appuyer son développement : l’Afrique.
"Je crois en son développement, d'ailleurs nous sommes très sollicités par de nombreux pays africains," dévoile Pascal de Izaguirre.
C'est un pilier sur lequel la compagnie table pour se développer dans l'avenir. Alors que tout va bien, les prix flambent partout sur le globe et... les transporteurs se refont la cerise sur le dos des voyageurs.
Le patron de la compagnie antillaise aimerait bien que la desserte annuelle de la capitale du Bénin soit dupliquée sur celle du Mali.
Sur cette route, Corsair ferait appel à l'entreprise spécialisée dans l'affrètement à savoir Hi-Fly, en louant un A330 or A340, croit savoir le site Aeroroutes.
En interne, la direction pousse pour passer le vol de saisonnier à régulier.
Outre-mer : une proposition de loi pour renforcer la continuité territoriale
Pour continuer sur l'inflation sans commune mesure que connait le secteur, le patron de la FNAM veut relativiser, les tensions sur le porte-monnaie.
"Nous ne nous refaisons pas la cerise, puisque nous Ă©tions au stade du noyau. Nous attaquons la pulpe. Si nous reprenons les chiffres de 2017, alors l'inflation est de seulement 10%.
Après nous sommes dans un contexte de hausse généralisée," relativise Pascal de Izaguirre.
Alors que la navigation aérienne a pris 25%, les dépenses de maintenance ont suivi, mais dans le même temps, l'euro retrouve des niveaux plus acceptables par rapport au dollar et le baril a dégringolé.
Une commission parlementaire a même été ouverte pour comprendre la raison de cette hausse des prix dans les Outre-mer.
"Les acteurs de ces routes vont faire quelque chose sur la question des prix, mais les pouvoirs publics ont, eux-aussi, un rôle à jouer. Je pense que le dispositif de continuité territoriale LADOM doit être revu."
Pour essayer de calmer les tensions, une proposition de loi a été votée à l'unanimité par les députés, par 178 voix pour et aucune voix contre, dans la soirée, annonce France Antilles.
Le projet vise à renforcer le principe de la continuité territoriale en Outre-Mer.
Olivier Serva, le rapporteur de la proposition, rappelle que les Corses bénéficient d’un accompagnement budgétaire à la continuité territoriale de 257 euros par habitant, les îles Baléares, les Canaries et Ceuta de 223 euros par habitant, tandis que les Outre-mer bénéficient de... 16 euros par habitant.
"Nous ne nous refaisons pas la cerise, puisque nous Ă©tions au stade du noyau. Nous attaquons la pulpe. Si nous reprenons les chiffres de 2017, alors l'inflation est de seulement 10%.
Après nous sommes dans un contexte de hausse généralisée," relativise Pascal de Izaguirre.
Alors que la navigation aérienne a pris 25%, les dépenses de maintenance ont suivi, mais dans le même temps, l'euro retrouve des niveaux plus acceptables par rapport au dollar et le baril a dégringolé.
Une commission parlementaire a même été ouverte pour comprendre la raison de cette hausse des prix dans les Outre-mer.
"Les acteurs de ces routes vont faire quelque chose sur la question des prix, mais les pouvoirs publics ont, eux-aussi, un rôle à jouer. Je pense que le dispositif de continuité territoriale LADOM doit être revu."
Pour essayer de calmer les tensions, une proposition de loi a été votée à l'unanimité par les députés, par 178 voix pour et aucune voix contre, dans la soirée, annonce France Antilles.
Le projet vise à renforcer le principe de la continuité territoriale en Outre-Mer.
Olivier Serva, le rapporteur de la proposition, rappelle que les Corses bénéficient d’un accompagnement budgétaire à la continuité territoriale de 257 euros par habitant, les îles Baléares, les Canaries et Ceuta de 223 euros par habitant, tandis que les Outre-mer bénéficient de... 16 euros par habitant.
Corsair : les négociations se poursuivent avec Air France
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Outre une facilitation de l’accès à la vente à distance via l’exonération de TVA des produits d’une valeur inférieure à 150 euros, le projet propose la création de deux nouveaux passeports l'un pour le retour au pays et l'autre pour la mobilité des actifs.
La loi a été votée à l'unanimité par les députés, les sénateurs devront se prononcer prochainement.
"Nous savons que l’inflation est difficilement durable. Il pourrait y avoir un impact négatif sur la demande," estime le patron de la FNAM.
Dans la proposition de loi, il n'a pas été question de la concentration tant souhaitée par le patron de Corsair.
A lire : EXCLUSIF - Corsair valide un nouveau tour de table de 30 millions d'euros ! 🔑
Et pourtant, c'est l'un des sujets sur lequel Pascal de Izaguirre est intarissable, même si la supercompagnie n'a jamais été vraiment d'actualité.
"Je reste persuadé que la consolidation est utile, nécessaire et inéluctable.
La consolidation dans les outre-mer n'est pas envisageable, même si elle était économiquement pertinente. Le projet d'Air Outre Mer est mort-né, je ne dis pas qu'il ne réapparaîtra pas."
Questionné sur les possibles discussions avec Air France, Pascal de Izaguirre a botté en touche, en expliquant que Benjamin Smith a son numéro de portable s'il voulait échanger sur le sujet.
Aux Antilles, il nous est rapporté que les négociations se poursuivraient entre les deux acteurs, sans savoir, à quel stade elles se situent.
Sur la situation financière de Corsair, le patron a affiché un grand sourire.
L'optimisme affiché sur scène par l'ancien DG adjoint d'Air France sur la résolution de la dette se retrouve aussi en interne. Forte des caisses bien remplies, la direction d transporteur regarde l'avenir avec optimisme.
"Il n'y a pas un problème financier, mais de restructuration financière. Avant le covid nous n'avions aucune dette, aucun endettement. Avec le covid, nous avons dû nous endetter.
Je voudrais souligner que depuis le 1er janvier 2023, nous remboursons les dettes de l’Etat," explique Pascal de Izaguirre.
Tout semble aller pour le mieux pour Corsair.
Seule ombre au tableau : la conciliation rouverte pour la deuxième fois au printemps dernier. La résolution serait attendue pour le mois de septembre.
"Le dossier dure un petit peu, car je cherche à tirer la quintessence de ces négociations," conclut le PDG de la compagnie.
La loi a été votée à l'unanimité par les députés, les sénateurs devront se prononcer prochainement.
"Nous savons que l’inflation est difficilement durable. Il pourrait y avoir un impact négatif sur la demande," estime le patron de la FNAM.
Dans la proposition de loi, il n'a pas été question de la concentration tant souhaitée par le patron de Corsair.
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Et pourtant, c'est l'un des sujets sur lequel Pascal de Izaguirre est intarissable, même si la supercompagnie n'a jamais été vraiment d'actualité.
"Je reste persuadé que la consolidation est utile, nécessaire et inéluctable.
La consolidation dans les outre-mer n'est pas envisageable, même si elle était économiquement pertinente. Le projet d'Air Outre Mer est mort-né, je ne dis pas qu'il ne réapparaîtra pas."
Questionné sur les possibles discussions avec Air France, Pascal de Izaguirre a botté en touche, en expliquant que Benjamin Smith a son numéro de portable s'il voulait échanger sur le sujet.
Aux Antilles, il nous est rapporté que les négociations se poursuivraient entre les deux acteurs, sans savoir, à quel stade elles se situent.
Sur la situation financière de Corsair, le patron a affiché un grand sourire.
L'optimisme affiché sur scène par l'ancien DG adjoint d'Air France sur la résolution de la dette se retrouve aussi en interne. Forte des caisses bien remplies, la direction d transporteur regarde l'avenir avec optimisme.
"Il n'y a pas un problème financier, mais de restructuration financière. Avant le covid nous n'avions aucune dette, aucun endettement. Avec le covid, nous avons dû nous endetter.
Je voudrais souligner que depuis le 1er janvier 2023, nous remboursons les dettes de l’Etat," explique Pascal de Izaguirre.
Tout semble aller pour le mieux pour Corsair.
Seule ombre au tableau : la conciliation rouverte pour la deuxième fois au printemps dernier. La résolution serait attendue pour le mois de septembre.
"Le dossier dure un petit peu, car je cherche à tirer la quintessence de ces négociations," conclut le PDG de la compagnie.