TourMaG.com - Quelle était votre formation avant d’intégrer le monde de la croisière ?
G.A. : Avec un BTS tourisme production ventes, j’ai débuté comme agent de voyage aux Wagons-Lits. Je suis ensuite entré chez Cruisair comme délégué commercial. C’était un voyagiste spécialiste de la Grèce et des Kappa Clubs. Il était en même temps agent maritime d’un certain nombre de compagnies de croisières.
A l’époque les compagnies grecques détenaient une grande partie du marché des croisières.
TourMaG.com - Comment êtes-vous entré chez Costa ?
G.A. : Mon entrée je la dois à Claude Dexidour, directeur des Croisières Paquet. C’était un homme charismatique, un grand spécialiste de la croisière. Il avait beaucoup œuvré pour donner aux Croisières Paquet une image emblématique avant d’en être licencié. Il a alors vendu l’idée d’une représentation maritime de Costa en France. En 1983 il devenait Délégué Général de Costa pour la France avec un bureau chez Cruisair.
TourMaG.com - Comme vous !
G.A. : Son bureau était voisin du mien. L’ancien grand patron était tout seul avec une secrétaire à quart temps et moi j’étais alors un jeune commercial. En l’observant je me suis intéressé à la croisière. Le monde maritime, la production, les itinéraires - déjà des tours du monde -, les bateaux à l’italienne, la vie à bord me fascinaient.
La vraie révélation fut un éductour à bord de l’Enrico Costa. Je suis devenu en 1985 l’un des premiers commerciaux de Costa en France.
G.A. : Avec un BTS tourisme production ventes, j’ai débuté comme agent de voyage aux Wagons-Lits. Je suis ensuite entré chez Cruisair comme délégué commercial. C’était un voyagiste spécialiste de la Grèce et des Kappa Clubs. Il était en même temps agent maritime d’un certain nombre de compagnies de croisières.
A l’époque les compagnies grecques détenaient une grande partie du marché des croisières.
TourMaG.com - Comment êtes-vous entré chez Costa ?
G.A. : Mon entrée je la dois à Claude Dexidour, directeur des Croisières Paquet. C’était un homme charismatique, un grand spécialiste de la croisière. Il avait beaucoup œuvré pour donner aux Croisières Paquet une image emblématique avant d’en être licencié. Il a alors vendu l’idée d’une représentation maritime de Costa en France. En 1983 il devenait Délégué Général de Costa pour la France avec un bureau chez Cruisair.
TourMaG.com - Comme vous !
G.A. : Son bureau était voisin du mien. L’ancien grand patron était tout seul avec une secrétaire à quart temps et moi j’étais alors un jeune commercial. En l’observant je me suis intéressé à la croisière. Le monde maritime, la production, les itinéraires - déjà des tours du monde -, les bateaux à l’italienne, la vie à bord me fascinaient.
La vraie révélation fut un éductour à bord de l’Enrico Costa. Je suis devenu en 1985 l’un des premiers commerciaux de Costa en France.
TourMaG.com - Comment Costa Croisières s’est-elle développée sur le marché français ?
G.A. : En partant de zéro nous nous sommes positionnés sur le marché des groupes au départ de Gênes. Nos campagnes TV ont été également décisives. Nous avons commencé dès 1994 quand la télévision s’est ouverte aux annonceurs tourisme. Nous avions Nathalie Baye comme égérie.
Depuis nous n’avons jamais cessé. Tous les ans, nous investissons dans de grandes campagnes TV.
TourMaG.com - Comment démarchiez-vous les groupes ?
G.A. : Cela n’a pas été facile mais nous avons réussi. Claude Dexidour avait repris des commerciaux de Paquet, une équipe restreinte spécialiste des affrètements. Moi j’étais délégué commercial sur l’Est, l’Ouest de la France et la moitié de Paris.
Avec des agences spécialisées nous programmions beaucoup de pèlerinage, d’incentives, de congrès. Il s’agissait de croisières 100 % francophones.
L’immense succès de la première croisière des lecteurs du Figaro a œuvré pour faire connaître Costa sur le marché français. Au début des années 1990 nous surfions sur la vague des nouveaux et beaux bateaux « à l’italienne ». Ils marquaient le renouveau de la croisière en Europe latine.
Auparavant il s’agissait de bateaux de lignes transformés. C’est à cette époque que Costa rachète et fusionne avec Paquet. Claude Dexidour qui en avait été viré en est devenu le patron !
G.A. : En partant de zéro nous nous sommes positionnés sur le marché des groupes au départ de Gênes. Nos campagnes TV ont été également décisives. Nous avons commencé dès 1994 quand la télévision s’est ouverte aux annonceurs tourisme. Nous avions Nathalie Baye comme égérie.
Depuis nous n’avons jamais cessé. Tous les ans, nous investissons dans de grandes campagnes TV.
TourMaG.com - Comment démarchiez-vous les groupes ?
G.A. : Cela n’a pas été facile mais nous avons réussi. Claude Dexidour avait repris des commerciaux de Paquet, une équipe restreinte spécialiste des affrètements. Moi j’étais délégué commercial sur l’Est, l’Ouest de la France et la moitié de Paris.
Avec des agences spécialisées nous programmions beaucoup de pèlerinage, d’incentives, de congrès. Il s’agissait de croisières 100 % francophones.
L’immense succès de la première croisière des lecteurs du Figaro a œuvré pour faire connaître Costa sur le marché français. Au début des années 1990 nous surfions sur la vague des nouveaux et beaux bateaux « à l’italienne ». Ils marquaient le renouveau de la croisière en Europe latine.
Auparavant il s’agissait de bateaux de lignes transformés. C’est à cette époque que Costa rachète et fusionne avec Paquet. Claude Dexidour qui en avait été viré en est devenu le patron !
TourMaG.com - Et votre rôle à l’époque chez Costa France ?
G.A. : Je suis devenu Chef des Ventes à partir de 1989 puis directeur des Ventes en 1993 au moment de la fusion avec Paquet.
A la fin des années 1990, la situation des opérateurs de croisières s’est un peu compliquée en raison du jeu des fusions et des acquisitions. Les alliés d’hier devenaient des concurrents.
Notre équipe Costa France a éclaté. Claude Dexidour s’est tourné vers une compagnie grecque, Festival Cruises. Il deviendra le président de la filiale française Festival Cruises. Comme à toute l’équipe il m’avait proposé de le suivre et j’avais refusé. La profession s’en souvient : Festival fera une faillite retentissante en 2004.
Toute mon équipe, mes collèges devenaient mes concurrents directs. L’histoire recommencera. (Patrick Pourbaix quittait en mars 2016 Costa France dont il était le directeur général adjoint pour prendre le poste de directeur général France et Benelux de MSC Croisières. Ndlr.)
Giacomo Costa directeur financier à Gênes est devenu le directeur général en France et moi directeur commercial. A partir de l’an 2000 l’arrivée d’une nouvelle génération de paquebots nous a permis de donner un nouvel essor au marché. Je suis devenu Directeur Général de la filiale Costa France en janvier 2002 puis président.
G.A. : Je suis devenu Chef des Ventes à partir de 1989 puis directeur des Ventes en 1993 au moment de la fusion avec Paquet.
A la fin des années 1990, la situation des opérateurs de croisières s’est un peu compliquée en raison du jeu des fusions et des acquisitions. Les alliés d’hier devenaient des concurrents.
Notre équipe Costa France a éclaté. Claude Dexidour s’est tourné vers une compagnie grecque, Festival Cruises. Il deviendra le président de la filiale française Festival Cruises. Comme à toute l’équipe il m’avait proposé de le suivre et j’avais refusé. La profession s’en souvient : Festival fera une faillite retentissante en 2004.
Toute mon équipe, mes collèges devenaient mes concurrents directs. L’histoire recommencera. (Patrick Pourbaix quittait en mars 2016 Costa France dont il était le directeur général adjoint pour prendre le poste de directeur général France et Benelux de MSC Croisières. Ndlr.)
Giacomo Costa directeur financier à Gênes est devenu le directeur général en France et moi directeur commercial. A partir de l’an 2000 l’arrivée d’une nouvelle génération de paquebots nous a permis de donner un nouvel essor au marché. Je suis devenu Directeur Général de la filiale Costa France en janvier 2002 puis président.
TourMaG.com - Quel fut l’effet Marseille tête de ligne sur le trafic français ?
G.A. : L’ouverture qui s’est faite en 1996 avec le Costa Romantica a multiplié les ventes par quatre ! Nous avons été les premiers à mettre des bateaux de croisière en tête de ligne à Marseille. Cette nouvelle accessibilité a eu son impact sur le marché français. Avec Marseille nous nous sommes mutuellement aidés.
A partir de ce moment la ville a développé son trafic croisières.
TourMaG.com - Le mot de la fin ?
G.A. : Costa Croisière est une grande compagnie. Créée en 1948 elle a toujours gardé son esprit pionnier, en recherche permanente d’innovations, de nouvelles destinations, de nouveaux concepts. Nous avons, par exemple, été les premiers aux Antilles Françaises. Les autres nous ont rejoints 17 ans plus tard.
Maintenant nous lançons le Japon. Nous avons l’obsession de la qualité, de la satisfaction clients, de la promesse tenue avec un positionnement clair basé sur « le meilleur de l’Italie », sur la gastronomie, l’hospitalité, la chaleur humaine, le bon goût, l’expérience partagée.
Nous nous adressons à tous les publics en apportant une attention particulière aux enfants. Nous avons insufflé le goût de la croisière en France en partenariat continu avec les agents de voyages. C’est ma fierté d’avoir été durant trois décennies l’un des artisans de son développement en France.
G.A. : L’ouverture qui s’est faite en 1996 avec le Costa Romantica a multiplié les ventes par quatre ! Nous avons été les premiers à mettre des bateaux de croisière en tête de ligne à Marseille. Cette nouvelle accessibilité a eu son impact sur le marché français. Avec Marseille nous nous sommes mutuellement aidés.
A partir de ce moment la ville a développé son trafic croisières.
TourMaG.com - Le mot de la fin ?
G.A. : Costa Croisière est une grande compagnie. Créée en 1948 elle a toujours gardé son esprit pionnier, en recherche permanente d’innovations, de nouvelles destinations, de nouveaux concepts. Nous avons, par exemple, été les premiers aux Antilles Françaises. Les autres nous ont rejoints 17 ans plus tard.
Maintenant nous lançons le Japon. Nous avons l’obsession de la qualité, de la satisfaction clients, de la promesse tenue avec un positionnement clair basé sur « le meilleur de l’Italie », sur la gastronomie, l’hospitalité, la chaleur humaine, le bon goût, l’expérience partagée.
Nous nous adressons à tous les publics en apportant une attention particulière aux enfants. Nous avons insufflé le goût de la croisière en France en partenariat continu avec les agents de voyages. C’est ma fierté d’avoir été durant trois décennies l’un des artisans de son développement en France.
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