C'est "Non!" selon une étude de l'Institut néerlandais de la santé publique et de l'environnement (RIVM) - Crédit photo : RP
En cette fin d'année, un totem d'immunité de l'exécutif français pourrait bien tomber.
"Le gouvernement se base sur des études américaines pour montrer que les clusters sont formés dans les restaurants et les bars, mais en France ce n'est pas le cas.
Les Américains ne consomment pas comme nous. Dans 80% de leurs restaurants, ils ont un système de buffet, où les clients se rendent pour se servir, ce n'est pas notre système. Il faut arrêter de regarder les études américaines," nous expliquant Laurent Duc, le président "hôtellerie" de l'UMIH.
Depuis le début de la crise, le gouvernement français dresse comme bouclier une étude américaine, arguant que les bars et restaurants sont propices à la propagation de l'épidémie.
Une affirmation qui serait fausse selon une étude une analyse des chiffres de l'Institut néerlandais de la santé publique et de l'environnement (RIVM).
"Le gouvernement se base sur des études américaines pour montrer que les clusters sont formés dans les restaurants et les bars, mais en France ce n'est pas le cas.
Les Américains ne consomment pas comme nous. Dans 80% de leurs restaurants, ils ont un système de buffet, où les clients se rendent pour se servir, ce n'est pas notre système. Il faut arrêter de regarder les études américaines," nous expliquant Laurent Duc, le président "hôtellerie" de l'UMIH.
Depuis le début de la crise, le gouvernement français dresse comme bouclier une étude américaine, arguant que les bars et restaurants sont propices à la propagation de l'épidémie.
Une affirmation qui serait fausse selon une étude une analyse des chiffres de l'Institut néerlandais de la santé publique et de l'environnement (RIVM).
Sur quoi se base l'étude néerlandaise ?
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En se penchant sur les statistiques de la reproductivité du virus avant et après les fermetures administratives des bars et restaurants, l'équivalent de Santé Publique France explique que les environnements contrôlés permettent de mieux contrôler la propagation du virus.
Ainsi, les autorités concluent "qu'avec ces activités fermées, le taux de reproduction augmente à nouveau, ce qui suggère que l'influence de ces lieux sur le taux est très faible.
Les baisses et les augmentations (du taux de reproduction du virus, ndlr) depuis le 14 octobre devraient être expliquées différemment," rapportent nos confrères de la RTBF.
Toujours selon l'étude, les visites à domicile de la famille, des amis et des connaissances sont actuellement une source importante de contamination.
L'institut recommande donc que "la réouverture de l'environnement contrôlé des bars et restaurants réduira considérablement les visites à domicile à risque."
"Grâce à des conditions et des protocoles stricts, la réouverture des restaurants n'aura pas d'effet négatif sur le taux de reproduction."
Une étude qui pourrait bien servir aux syndicats du secteur de l'hôtellerie-restauration, afin de lever des fermetures qui s'étalent depuis maintenant le 26 septembre 2020, pour Marseille.
Ainsi, les autorités concluent "qu'avec ces activités fermées, le taux de reproduction augmente à nouveau, ce qui suggère que l'influence de ces lieux sur le taux est très faible.
Les baisses et les augmentations (du taux de reproduction du virus, ndlr) depuis le 14 octobre devraient être expliquées différemment," rapportent nos confrères de la RTBF.
Toujours selon l'étude, les visites à domicile de la famille, des amis et des connaissances sont actuellement une source importante de contamination.
L'institut recommande donc que "la réouverture de l'environnement contrôlé des bars et restaurants réduira considérablement les visites à domicile à risque."
"Grâce à des conditions et des protocoles stricts, la réouverture des restaurants n'aura pas d'effet négatif sur le taux de reproduction."
Une étude qui pourrait bien servir aux syndicats du secteur de l'hôtellerie-restauration, afin de lever des fermetures qui s'étalent depuis maintenant le 26 septembre 2020, pour Marseille.