En 2005, la nouvelle digue de Monaco, accueillera 311 escales, dont 66 en tête de lignes, d’unités de croisière de haut de gamme jusqu’à 250. C’est une progression de 75 % par rapport à 2004, une année déjà en croissance de 39 % par rapport à 2003.
Monaco s’apprête ainsi à accueillir 247.500 passagers dont 50 % d’Américains, à haut pouvoir d’achat. « On sélectionne les compagnies pour ne recevoir que les unités haut de gamme, précise Michel Bouquier, directeur de l’Office du Tourisme et des Congrès de Monaco. La Principauté s’impose sur le marché de la croisière sur la Côte d’Azur à côté de Nice Villefranche (400.000 passagers) et cannes (150.000 passagers).
Cette année Monaco a accueilli 178 escales, dont 45 en tête de lignes soit 115.000 passagers. Les trois quarts des croisiéristes sont d’origine anglo-saxonne et possèdent un haut revenu. Ce développement de la croisière se traduit également par l’implantation de sociétés.
Deux se seraient installées en 2004. "Carnival vient d’installer son service qui gère la logistique et les équipages de ses unités", précise Pierre Yves Canton, Président de l’association Croisière à Monaco qui éditera en 2005 un guide des sociétés en Principauté travaillant avec la croisière.
Des retombées économiques importantes
Selon l’Observatoire Économique du Tourisme, mis en place cette année en Principauté, le chiffre d’affaires généré par les dépenses des croisiéristes en Principauté a été évalué à 19 millions d’euros soit une moyenne de 169,50 euros par passagers. "Toutefois 15 % des croisiéristes qui débarquent à Monaco dépensent de 1.000 à 3000 euros par jour", précise Michel Bouquier.
"Cette frange génère le quart des retombées économiques. Aussi notre politique vise à augmenter les têtes de lignes avec séjours en début ou en fin de croisières à Monaco pour augmenter ces dépenses".
En 2004, les croisières ont généré 92.000 nuitées hôtelières dont seulement 20 %, soit 18.000, en Principauté faute d’une offre hôtelière suffisante. Un quart des passagers débutent leur croisière par Monaco et sur ces derniers un sur deux passe au moins deux nuits.
« Notre capacité va augmenter de 600 chambres d’ici deux ans grâce à l’ouverture de deux nouveaux hôtels dont un Novotel, » poursuit Michel Bouquier. Les hôteliers monégasques doivent faire un effort dans le domaine d’allotements de chambres pour les compagnies de croisière.
Certains établissements jouent la carte des croisières ainsi le Méridien Beach Hôtel a installé dans son établissement des écrans plasmas sur lesquels les commandants d’unités de croisières peuvent informer les passagers en séjour dans l’établissement.
Pour les unités en escale pour une journée, la Principauté va autoriser les départs tardifs avant minuit pour que les croisiéristes puissent organiser leur soirée dans des établissements nocturnes de la Principauté dont bien sûr les casinos.
L’observatoire du tourisme a effectué une enquête en septembre sur la manière dont les croisières organisaient leur séjour à Monaco. Sur les 20.000 passagers interrogés, 9000 réservent à bord une excursion dont 2.085 se déroulent à l’extérieur (Côte d’Azur ou la Riviera Italienne) de la Principauté.
Ceux qui restent à Monaco pratiquent, par ordre décroissant, le shopping, les musées, les casinos, les restaurants et la relève de la garde. Enfin l’enquête satisfaction sur la destination est particulièrement édifiante puisque 93 % des passagers sont satisfaits, 88 % envisagent de revenir et 96 % préconisent la destination. Pour le Grand Prix, Monaco attend 15 unités de croisières dont trois à quai dans le port.
Michel BOVAS à Nice - bovas@cegetel.net
Monaco s’apprête ainsi à accueillir 247.500 passagers dont 50 % d’Américains, à haut pouvoir d’achat. « On sélectionne les compagnies pour ne recevoir que les unités haut de gamme, précise Michel Bouquier, directeur de l’Office du Tourisme et des Congrès de Monaco. La Principauté s’impose sur le marché de la croisière sur la Côte d’Azur à côté de Nice Villefranche (400.000 passagers) et cannes (150.000 passagers).
Cette année Monaco a accueilli 178 escales, dont 45 en tête de lignes soit 115.000 passagers. Les trois quarts des croisiéristes sont d’origine anglo-saxonne et possèdent un haut revenu. Ce développement de la croisière se traduit également par l’implantation de sociétés.
Deux se seraient installées en 2004. "Carnival vient d’installer son service qui gère la logistique et les équipages de ses unités", précise Pierre Yves Canton, Président de l’association Croisière à Monaco qui éditera en 2005 un guide des sociétés en Principauté travaillant avec la croisière.
Des retombées économiques importantes
Selon l’Observatoire Économique du Tourisme, mis en place cette année en Principauté, le chiffre d’affaires généré par les dépenses des croisiéristes en Principauté a été évalué à 19 millions d’euros soit une moyenne de 169,50 euros par passagers. "Toutefois 15 % des croisiéristes qui débarquent à Monaco dépensent de 1.000 à 3000 euros par jour", précise Michel Bouquier.
"Cette frange génère le quart des retombées économiques. Aussi notre politique vise à augmenter les têtes de lignes avec séjours en début ou en fin de croisières à Monaco pour augmenter ces dépenses".
En 2004, les croisières ont généré 92.000 nuitées hôtelières dont seulement 20 %, soit 18.000, en Principauté faute d’une offre hôtelière suffisante. Un quart des passagers débutent leur croisière par Monaco et sur ces derniers un sur deux passe au moins deux nuits.
« Notre capacité va augmenter de 600 chambres d’ici deux ans grâce à l’ouverture de deux nouveaux hôtels dont un Novotel, » poursuit Michel Bouquier. Les hôteliers monégasques doivent faire un effort dans le domaine d’allotements de chambres pour les compagnies de croisière.
Certains établissements jouent la carte des croisières ainsi le Méridien Beach Hôtel a installé dans son établissement des écrans plasmas sur lesquels les commandants d’unités de croisières peuvent informer les passagers en séjour dans l’établissement.
Pour les unités en escale pour une journée, la Principauté va autoriser les départs tardifs avant minuit pour que les croisiéristes puissent organiser leur soirée dans des établissements nocturnes de la Principauté dont bien sûr les casinos.
L’observatoire du tourisme a effectué une enquête en septembre sur la manière dont les croisières organisaient leur séjour à Monaco. Sur les 20.000 passagers interrogés, 9000 réservent à bord une excursion dont 2.085 se déroulent à l’extérieur (Côte d’Azur ou la Riviera Italienne) de la Principauté.
Ceux qui restent à Monaco pratiquent, par ordre décroissant, le shopping, les musées, les casinos, les restaurants et la relève de la garde. Enfin l’enquête satisfaction sur la destination est particulièrement édifiante puisque 93 % des passagers sont satisfaits, 88 % envisagent de revenir et 96 % préconisent la destination. Pour le Grand Prix, Monaco attend 15 unités de croisières dont trois à quai dans le port.
Michel BOVAS à Nice - bovas@cegetel.net