L'été n'a pas été radieux partout, mais en mer, les croisiéristes peuvent s'enorgueillir d'avoir vécu une belle saison.
Si MSC n’a pas pu honorer toutes les demandes de cabines cet été, c’est tout simplement parce que la compagnie manquait de stocks.
« Il y a eu aussi de l’attentisme non pas en raison des prix mais sans doute à cause de la crise gouvernementale et des Jeux olympiques. Les marchés d’Europe du Sud avaient réagi avant et nous n'avons pas eu de nouveaux bateaux cette année », souligne Patrick Pourbaix, le DG France.
Néanmoins, à l’exception de ce segment de clientèle « dernière minute », le patron se félicite d’avoir retrouvé des « clients qui réservent longtemps à l’avance ».
Ce que confirme Pierre Pelissier, fondateur de l’agence Cruiseline : « Nous sommes revenus revenus dans des années où les bateaux sont pleins 4, 5, 6 mois à l'avance, nous avons vendu peu de "lastminute". Si l’on veut partir l’été, il faut réserver tôt, et en 2025 on s’attend à la même tendance avec des prises de commandes qui devraient commencer en fin d’année ».
Si MSC n’a pas pu honorer toutes les demandes de cabines cet été, c’est tout simplement parce que la compagnie manquait de stocks.
« Il y a eu aussi de l’attentisme non pas en raison des prix mais sans doute à cause de la crise gouvernementale et des Jeux olympiques. Les marchés d’Europe du Sud avaient réagi avant et nous n'avons pas eu de nouveaux bateaux cette année », souligne Patrick Pourbaix, le DG France.
Néanmoins, à l’exception de ce segment de clientèle « dernière minute », le patron se félicite d’avoir retrouvé des « clients qui réservent longtemps à l’avance ».
Ce que confirme Pierre Pelissier, fondateur de l’agence Cruiseline : « Nous sommes revenus revenus dans des années où les bateaux sont pleins 4, 5, 6 mois à l'avance, nous avons vendu peu de "lastminute". Si l’on veut partir l’été, il faut réserver tôt, et en 2025 on s’attend à la même tendance avec des prises de commandes qui devraient commencer en fin d’année ».
"Tous les passagers ont accepté de payer plus cher" (MSC)
Le spécialise de la vente de croisières en ligne pointe aussi un « manque d’offres lié au positionnement des nouveaux bateaux que les armateurs dédient au marché américain et asiatique, où la demande est extrêmement forte, on ne pense pas à avoir de nouvelles capacités en 2026 ».
Sans surprise, les départs depuis la France proposés par Costa et MSC, Marseille en tête, sont plébiscités par ses clients.
Globalement, « nous allons faire une très belle année », poursuit Patrick Pourbaix, qui se réjouit au passage « d’une année incroyable au départ de Miami sur les Caraïbes ». « Tous les passagers ont accepté de payer plus cher, au-delà de nos espérances. »
Sans surprise, les départs depuis la France proposés par Costa et MSC, Marseille en tête, sont plébiscités par ses clients.
Globalement, « nous allons faire une très belle année », poursuit Patrick Pourbaix, qui se réjouit au passage « d’une année incroyable au départ de Miami sur les Caraïbes ». « Tous les passagers ont accepté de payer plus cher, au-delà de nos espérances. »
Croisière : une concurrence plus forte entre distributeurs
Pierre Pelissier abonde, soulignant que « tous les armateurs ont réussi à augmenter leur prix, en moyenne autour de 10% qui s’est traduit par une augmentation chiffre d’affaires ».
Il précise aussi que « sur le fluvial, l’augmentation est prix est de l’ordre de 15%, un rattrapage par rapport à 2019 qui a eu un impact sur le nombre de passagers ».
Pour garantir un excellent rapport qualité-prix, « MSC travaille à accentuer la qualité de service, avec, par exemple, des embarquements qui se font avec des code-barres ». Patrick Pourbaix insiste aussi la taille des bateaux qui permettent d’offrir de nombreuses activités.
« Pour définir une croisière « premium », le passager doit regarder la taille du bateau et le nombre de passagers qui peuvent embarquer » ajoute Pierre Pelissier. « Il faut juste diviser le nombre de mètres par le nombre de passagers. Le vrai critère, c’est comment partage-t-on l’espace à bord ? » Quant au service, « il est bon dans toutes les compagnies, de Costa à Regent ».
Preuve, aussi, que le marché de la croisière se porte bien, la concurrence entre distributeurs s’est accrue, le dirigeant de l’agence de voyages note ainsi que ses « coûts d’acquisition clients sont beaucoup plus élevés ».
Il précise aussi que « sur le fluvial, l’augmentation est prix est de l’ordre de 15%, un rattrapage par rapport à 2019 qui a eu un impact sur le nombre de passagers ».
Pour garantir un excellent rapport qualité-prix, « MSC travaille à accentuer la qualité de service, avec, par exemple, des embarquements qui se font avec des code-barres ». Patrick Pourbaix insiste aussi la taille des bateaux qui permettent d’offrir de nombreuses activités.
« Pour définir une croisière « premium », le passager doit regarder la taille du bateau et le nombre de passagers qui peuvent embarquer » ajoute Pierre Pelissier. « Il faut juste diviser le nombre de mètres par le nombre de passagers. Le vrai critère, c’est comment partage-t-on l’espace à bord ? » Quant au service, « il est bon dans toutes les compagnies, de Costa à Regent ».
Preuve, aussi, que le marché de la croisière se porte bien, la concurrence entre distributeurs s’est accrue, le dirigeant de l’agence de voyages note ainsi que ses « coûts d’acquisition clients sont beaucoup plus élevés ».
Un été record pour CroisiEurope
CroisiEurope peut aussi témoigner de la bonne santé du secteur à la faveur d’un très bel été.
« Le mot, c'est magnifique, déclare Eric Collanges, directeur commercial de CroisiEurope. Nous allons battre un record en termes de chiffre d’affaires. En Corse, par exemple, alors que l’île était loir d'avoir fait le plein, notre bateau affichait complet. »
Deux raisons à cela : « Avec la brochure CroisiFamille et la gratuité pour les enfants jusqu’à 16 ans, nous avons été cherchés une typologie de clientèle que nous n’avions pas avant à laquelle nous proposons des vacances différentes, intelligentes. On propose des visites qui sont dédiées aux enfants, on les éduque au voyage ».
Le directeur commercial loue aussi le travail des réseaux de distribution qui ont désormais « le réflexe d’accompagner notre communication, ce qui nous permet d’afficher une progression de 25% de nos ventes dans les agences de voyages, la croisière fluviale est aujourd'hui totalement intégrée dans le marché touristique ».
« Le mot, c'est magnifique, déclare Eric Collanges, directeur commercial de CroisiEurope. Nous allons battre un record en termes de chiffre d’affaires. En Corse, par exemple, alors que l’île était loir d'avoir fait le plein, notre bateau affichait complet. »
Deux raisons à cela : « Avec la brochure CroisiFamille et la gratuité pour les enfants jusqu’à 16 ans, nous avons été cherchés une typologie de clientèle que nous n’avions pas avant à laquelle nous proposons des vacances différentes, intelligentes. On propose des visites qui sont dédiées aux enfants, on les éduque au voyage ».
Le directeur commercial loue aussi le travail des réseaux de distribution qui ont désormais « le réflexe d’accompagner notre communication, ce qui nous permet d’afficher une progression de 25% de nos ventes dans les agences de voyages, la croisière fluviale est aujourd'hui totalement intégrée dans le marché touristique ».