Au total 70 000 passagers sont montés à bord des navires Costa ou MSC qui passaient par Marseille dont 35 000 ont embarqué depuis la Cité Phocéenne - Photo DR
TourMaG.com - Comment s'est passé la saison été pour les croisières ?
Erminio Eschena : La saison été s'est très bien déroulée. Les mesures sanitaires et les protocoles des armateurs tel qu'ils ont été proposés aux différentes instances en France par la CLIA, puis mis en place par les armateurs, ont montré leur efficacité et leur robustesse.
D'ailleurs depuis le 20 juin dernier, date de la première croisière au départ de Marseille, tout s'est bien passé du point de vue sanitaire .
Nous avons été soutenus dès le départ par les services de la préfecture, l'ARS (Agence régionale de santé), le bataillon des marins-pompiers, avec lequel nous continuons à travailler, avant même son arrivée à Marseille.
Il effectue des prélèvements à bord avant même l'arrivée au Terminal des navires.
Au total 97 000 passagers sont montés à bord des navires Costa ou MSC qui passaient par Marseille dont 38 000 ont embarqué depuis la Cité Phocéenne. Le niveau des passagers "en transit" atteint plus de 58 000 pax, représentant un apport important à l'économie locale touristique puisque ce sont exclusivement des touristes étrangers.
Ces résultats sont intéressants car, si malgré les circonstances nous retrouvons un périmètre constant et comparable par rapport à une offre réduite, vous avez escale après escale, des performances proches voire dans certains cas supérieurs aux performances de 2019.
Cela montre bien que l'adhésion de la clientèle à cette formule de vacances demeure. Ils ont bien compris que les croisières étaient capables de proposer un protocole sanitaire dont l'efficacité est inédite par rapport à tout ce qui peut se faire à terre, quelle que soit la formule de vacances choisie.
Erminio Eschena : La saison été s'est très bien déroulée. Les mesures sanitaires et les protocoles des armateurs tel qu'ils ont été proposés aux différentes instances en France par la CLIA, puis mis en place par les armateurs, ont montré leur efficacité et leur robustesse.
D'ailleurs depuis le 20 juin dernier, date de la première croisière au départ de Marseille, tout s'est bien passé du point de vue sanitaire .
Nous avons été soutenus dès le départ par les services de la préfecture, l'ARS (Agence régionale de santé), le bataillon des marins-pompiers, avec lequel nous continuons à travailler, avant même son arrivée à Marseille.
Il effectue des prélèvements à bord avant même l'arrivée au Terminal des navires.
Au total 97 000 passagers sont montés à bord des navires Costa ou MSC qui passaient par Marseille dont 38 000 ont embarqué depuis la Cité Phocéenne. Le niveau des passagers "en transit" atteint plus de 58 000 pax, représentant un apport important à l'économie locale touristique puisque ce sont exclusivement des touristes étrangers.
Ces résultats sont intéressants car, si malgré les circonstances nous retrouvons un périmètre constant et comparable par rapport à une offre réduite, vous avez escale après escale, des performances proches voire dans certains cas supérieurs aux performances de 2019.
Cela montre bien que l'adhésion de la clientèle à cette formule de vacances demeure. Ils ont bien compris que les croisières étaient capables de proposer un protocole sanitaire dont l'efficacité est inédite par rapport à tout ce qui peut se faire à terre, quelle que soit la formule de vacances choisie.
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TourMaG.com - Les armateurs ont-ils réussi à séduire une nouvelle clientèle compte tenu du contexte et quel était le profil de ces clients ?
Erminio Eschena : Il y a eu aussi bien des nouveaux clients que des clients fidèles, avec un coefficient de pondération qui est légèrement supérieur aux primo-accédants. Mais cela n'est pas très marqué. Dans les départs des paquebots en France, il y a traditionnellement toujours un pourcentage assez équilibré de croisiéristes expérimentés et de nouveaux croisiéristes.
Cette frange un peu supérieure de néo-passagers est liée à la reconnaissance du protocole sanitaire et au maintien de la proposition de loisirs.
La croisière a permis aussi d'amener un contingent important de visiteurs étrangers. Nous l'avons vu au mois de juin, l'Espagne, la Grèce ou encore l'Italie, se sont livrés une véritable bataille pour réunir plus tôt que les autres, les conditions pour faire redémarrer la croisière.
L'objectif était d'attirer les contributions étrangères à leur tourisme national. La France a hésité et je me réjouis que nous y soyons arrivés.
TourMaG.com - Quels sont les enjeux à venir à court et moyen terme ?
Erminio Eschena : A très court terme, je pense qu'il n'y aura pas d'évolution du protocole sanitaire, en tout cas pas de la part des armateurs.
Si nous nous projetons à moyen terme, l'attention de l'industrie se porte sur la Caraïbe et tout particulièrement sur les Antilles françaises : la Guadeloupe et la Martinique.
Les protocoles sanitaires des armateurs restent adaptés. Néanmoins il y a des éléments structurants qui méritent davantage de réflexion par rapport à une situation particulière à ces deux îles : d'une part la possibilité de trouver en cas de besoin d'un "Covid hôtel" pour éviter de peser sur les structures sanitaires publiques et, d'autre part, trouver du personnel médical pour effectuer les tests à l'embarquement.
Nous suivons de près ce sujet. Les premières escales sont prévues au début du mois de décembre, j'espère que la situation sanitaire dans ces deux îles pour les habitants va s'améliorer avec l'efficacité d'une campagne vaccinale qui semble s'accélérer.
Erminio Eschena : Il y a eu aussi bien des nouveaux clients que des clients fidèles, avec un coefficient de pondération qui est légèrement supérieur aux primo-accédants. Mais cela n'est pas très marqué. Dans les départs des paquebots en France, il y a traditionnellement toujours un pourcentage assez équilibré de croisiéristes expérimentés et de nouveaux croisiéristes.
Cette frange un peu supérieure de néo-passagers est liée à la reconnaissance du protocole sanitaire et au maintien de la proposition de loisirs.
La croisière a permis aussi d'amener un contingent important de visiteurs étrangers. Nous l'avons vu au mois de juin, l'Espagne, la Grèce ou encore l'Italie, se sont livrés une véritable bataille pour réunir plus tôt que les autres, les conditions pour faire redémarrer la croisière.
L'objectif était d'attirer les contributions étrangères à leur tourisme national. La France a hésité et je me réjouis que nous y soyons arrivés.
TourMaG.com - Quels sont les enjeux à venir à court et moyen terme ?
Erminio Eschena : A très court terme, je pense qu'il n'y aura pas d'évolution du protocole sanitaire, en tout cas pas de la part des armateurs.
Si nous nous projetons à moyen terme, l'attention de l'industrie se porte sur la Caraïbe et tout particulièrement sur les Antilles françaises : la Guadeloupe et la Martinique.
Les protocoles sanitaires des armateurs restent adaptés. Néanmoins il y a des éléments structurants qui méritent davantage de réflexion par rapport à une situation particulière à ces deux îles : d'une part la possibilité de trouver en cas de besoin d'un "Covid hôtel" pour éviter de peser sur les structures sanitaires publiques et, d'autre part, trouver du personnel médical pour effectuer les tests à l'embarquement.
Nous suivons de près ce sujet. Les premières escales sont prévues au début du mois de décembre, j'espère que la situation sanitaire dans ces deux îles pour les habitants va s'améliorer avec l'efficacité d'une campagne vaccinale qui semble s'accélérer.
TourMaG.com - C'est un enjeu majeur pour votre industrie mais également pour l'économie de ses îles ?
Erminio Eschena : C'est un sujet majeur pour notre industrie mais aussi pour les clients de la Martinique et de la Guadeloupe et les agences de voyage locales.
Plus de 50% des passagers de croisières à bord des paquebots qui naviguent dans ces eaux viennent de la Martinique et de la Guadeloupe.
Il y a aussi une attente forte des distributeurs de la zone. Nous estimons avoir tous les éléments pour ne pas rater ce rendez-vous, encore faut-il que la situation sanitaire locale le permette.
Cette reprise a en effet aussi permis aux agences de voyages métropolitaines d'avoir un produit à vendre aux clients cet été, et elles ont répondu présent. C'était une vente d'autant plus importante compte tenu de l'environnement actuel.
Erminio Eschena : C'est un sujet majeur pour notre industrie mais aussi pour les clients de la Martinique et de la Guadeloupe et les agences de voyage locales.
Plus de 50% des passagers de croisières à bord des paquebots qui naviguent dans ces eaux viennent de la Martinique et de la Guadeloupe.
Il y a aussi une attente forte des distributeurs de la zone. Nous estimons avoir tous les éléments pour ne pas rater ce rendez-vous, encore faut-il que la situation sanitaire locale le permette.
Cette reprise a en effet aussi permis aux agences de voyages métropolitaines d'avoir un produit à vendre aux clients cet été, et elles ont répondu présent. C'était une vente d'autant plus importante compte tenu de l'environnement actuel.