Croisières : le Port de Nice perd du terrain

Les professionnels du port de Nice et le concessionnaire (la CCI Nice Côte d'Azur) réclame à l'Etat les moyens financiers nécessaires si ce n’est à son développement du moins à son maintien.

Réunis au sein du conseil portuaire, ils viennent d'adresser à l'Etat une motion lui réclamant de prendre ses responsabilités et de réparer la digue principale datant de 1903, endommagée en novembre 2000 lors d'une tempête. 

L'aménagement d'un terminal passagers en pointillés

Dans l’attente du transfert de cette infrastructure à une collectivité (département ou région), l’Etat, ne veut pas prendre seul en charge le coût de ces travaux évalués à 4,5 millions d'euros pour la digue et à 15 millions pour l'ensemble des infrastructures (quais et terre-pleins).

Dans le même temps le secrétaire d'Etat aux transports et à la mer, François Goulard, a demandé le retrait du permis de construire (ou la suspension de son instruction) pour l'aménagement d'un terminal passagers véhicules dans l’attente d’une concertation. 

La CCI Nice Côte d'Azur, maître d'ouvrage, rappelle que les processus de concertation sont déjà largement engagés et estime que ce retrait ne se justifie en rien. L’aménagement fait l’objet d’étude depuis plusieurs années (le projet, d'une dizaine de millions d'euros, a été attribué en 2001 à l'architecte Jacques Ferrier).