Faute de quais suffisamment vastes, le port de Nice a perdu 75 % de son activité croisière en quelques années et a de plus en plus de mal à gérer les rotations des cars ferries vers la Corse.
Or que ce soit pour l’une et l’autre activité, Nice possède d’importants atouts que n’ont pas les ports voisins de Savone, côté Italien ou Toulon Marseille, côté français. Le port de Nice est le plus proche de la Corse, un élément essentiel au moment où la plupart des compagnies doivent faire des économies en dépense de carburants.
Pour la croisière, toutes les grandes compagnies rêvent de disposer d’un accueil à quai sur la Côte d’Azur qui, malgré ce handicap est l’un des plus importants spots croisière en Méditerranée avec les escales à Monaco, Nice-Villefranche, Cannes et depuis peu Antibes.
Outre l’attractivité touristique, la destination dispose d’un aéroport relié par un réseau dense à toute l’Europe, l’Amérique et le Moyen Orient.
Un aéroport par lequel transite déjà 50.000 croisiéristes qui embarquent en tête de ligne à Savone ou Gênes en Italie et depuis peu à Villefranche pour MSC. La compagnie Costa avait même signalé il y a quelques années, que si Nice disposait d’un port suffisant pour l’accueil des grandes unités elle en aurait fait l’un de ses principaux ports de Croisière en Méditerranée.
Or que ce soit pour l’une et l’autre activité, Nice possède d’importants atouts que n’ont pas les ports voisins de Savone, côté Italien ou Toulon Marseille, côté français. Le port de Nice est le plus proche de la Corse, un élément essentiel au moment où la plupart des compagnies doivent faire des économies en dépense de carburants.
Pour la croisière, toutes les grandes compagnies rêvent de disposer d’un accueil à quai sur la Côte d’Azur qui, malgré ce handicap est l’un des plus importants spots croisière en Méditerranée avec les escales à Monaco, Nice-Villefranche, Cannes et depuis peu Antibes.
Outre l’attractivité touristique, la destination dispose d’un aéroport relié par un réseau dense à toute l’Europe, l’Amérique et le Moyen Orient.
Un aéroport par lequel transite déjà 50.000 croisiéristes qui embarquent en tête de ligne à Savone ou Gênes en Italie et depuis peu à Villefranche pour MSC. La compagnie Costa avait même signalé il y a quelques années, que si Nice disposait d’un port suffisant pour l’accueil des grandes unités elle en aurait fait l’un de ses principaux ports de Croisière en Méditerranée.
Réaménagement des quais
Car pour les rotations de circuits en Méditerranée occidentale, Nice est parfaitement située sur la carte pour être une tête de ligne.
Enfin le port, inséré dans son quartier historique, permet aux passagers de débarquer en cœur de la ville, dans un cadre idéal pour la croisière. Cette situation sera renforcée dans quelques années par l’arrivée de la ligne 2 du tramway sur l’un des quais du port son terminus.
Les croisiéristes pourront accéder au centre ville et même directement à l’aéroport en 21 minutes idéal pour l’embarquement en tête de ligne.
Tous ses éléments et aussi une volonté d’intégrer l’activité portuaire dans un souci de protection de l’environnement urbain, pousse le port à engager une refonte de ses quais pour rationaliser les activités.
Le projet porte notamment sur le quai Infernet, le plus éloigné des habitations, qui grâce à la rectification du coude formé par la digue permettra d’offrir 60 % de terre plein supplémentaire et deux postes à quai de 230 m de long chacun.
A l’opposé de ce quai, la suppression de deux avancées permettra d’améliorer les manœuvres dans le port et l’aménagement de deux autres emplacements pour des unités.
Ainsi reconfiguré, le port pourra mieux jongler avec le trafic croisière et Corse sachant qu’une unité croisière reste à quai une journée alors que les cars ferries n’accostent qu’une heure le temps de débarquer et embarquer les passagers et les voitures.
Enfin le port, inséré dans son quartier historique, permet aux passagers de débarquer en cœur de la ville, dans un cadre idéal pour la croisière. Cette situation sera renforcée dans quelques années par l’arrivée de la ligne 2 du tramway sur l’un des quais du port son terminus.
Les croisiéristes pourront accéder au centre ville et même directement à l’aéroport en 21 minutes idéal pour l’embarquement en tête de ligne.
Tous ses éléments et aussi une volonté d’intégrer l’activité portuaire dans un souci de protection de l’environnement urbain, pousse le port à engager une refonte de ses quais pour rationaliser les activités.
Le projet porte notamment sur le quai Infernet, le plus éloigné des habitations, qui grâce à la rectification du coude formé par la digue permettra d’offrir 60 % de terre plein supplémentaire et deux postes à quai de 230 m de long chacun.
A l’opposé de ce quai, la suppression de deux avancées permettra d’améliorer les manœuvres dans le port et l’aménagement de deux autres emplacements pour des unités.
Ainsi reconfiguré, le port pourra mieux jongler avec le trafic croisière et Corse sachant qu’une unité croisière reste à quai une journée alors que les cars ferries n’accostent qu’une heure le temps de débarquer et embarquer les passagers et les voitures.
Investissement de 50 M€
C’est donc un projet relativement raisonnable qui concilie l’activité commerciale et son implantation en milieu urbain avec le souci des riverains.
Son coût 50 M€, est également supportable. Le projet sera inscrit au contrat de projet Etat Région 2015-2020 et bénéficiera d'aides de l’Etat, de la région, du département et s’autofinancera via la redevance portuaire.
Sa réalisation pourra être rapide : soit 2 à 3 ans, études comprises.
Toutefois cette reconfiguration ne permettra pas l’accueil des géants des mers qui continueront à faire escale en rade de Villefranche-sur-Mer.
Le port de Nice se cantonnera donc à des unités de taille moyenne et à la croisière haut de gamme. Une unité de 200 m de long de ce type génère 800 K€ de retombées économiques dans la ville. C’est appréciable.
A plus long terme, dans un délai de 15 à 20 ans, un port complémentaire pour la Corse et les marchandises, notamment le transfert sur mer du trafic marchandise qui ne peut plus accéder par l’A8 saturée pourrait voir le jour du côté de la plaine du Var, au débouché littoral de l’OIN Ecovallée.
Son coût 50 M€, est également supportable. Le projet sera inscrit au contrat de projet Etat Région 2015-2020 et bénéficiera d'aides de l’Etat, de la région, du département et s’autofinancera via la redevance portuaire.
Sa réalisation pourra être rapide : soit 2 à 3 ans, études comprises.
Toutefois cette reconfiguration ne permettra pas l’accueil des géants des mers qui continueront à faire escale en rade de Villefranche-sur-Mer.
Le port de Nice se cantonnera donc à des unités de taille moyenne et à la croisière haut de gamme. Une unité de 200 m de long de ce type génère 800 K€ de retombées économiques dans la ville. C’est appréciable.
A plus long terme, dans un délai de 15 à 20 ans, un port complémentaire pour la Corse et les marchandises, notamment le transfert sur mer du trafic marchandise qui ne peut plus accéder par l’A8 saturée pourrait voir le jour du côté de la plaine du Var, au débouché littoral de l’OIN Ecovallée.