Cruceros Australis : on a testé la croisière des glaciers du bout du monde

Chacun d'entre eux est salué en musique par l'orchestre du bord qui entonne les pots pourris du pays.

On trinque à la bière, au champagne et au vin rouge, le tout accompagné de saucisses, fromage et autres spécialités. Un grand moment de convivialité et de fraternité.

Ce soir nous longeons le canal Beagle, ainsi baptisé par la capitaine anglais Robert Fitz en 1830 en hommage à son bateau. Nous faisons route vers le Cap Horn en empruntant le canal Murray.

Nous arrivons à l'extrémité sud du continent sud américain. Cette nuit le soleil qui s'est levé à 4h38 se couchera à 22h12.

Aurons-nous la possibilité de fouler le sol de l'île cauchemar des marins du monde entier et passage obligatoire (avant l'ouverture du canal de Panama) pour aller de l'Atlantique au Pacifique ?

La question n'est pas superfétatoire, car les conditions météo y sont tellement extrêmes que (nous l'apprenons par la suite), cela fait plus d'un mois et demi que les zodiacs n'ont pu y débarquer des passagers.

Pas question ici de prévisions météo. Le capitaine hume le vent, met le doigt en l'air et le verdict tombe. On plaisante, mais à peine...

Tous les passagers ont été briefés la veille sur le lieu, les consignes de sécurité strictes et les conditions permettant ou non un débarquement.

C'est l'été, il y fait 5 degrés et, même si le temps parait clément, il est fortement conseillée de s'équiper en conséquence. Avec plusieurs "couches" de préférence...