En 2018, Cruiseline est en croissance de +13%, avec 155 000 passagers et un peu plus de 155 M€ de chiffre d'affaires. Une croissance assez uniforme sur l'ensemble des pays - DR : Cruiseline
TourMaG.com - Croisières.fr vient de fêter son premier anniversaire. Comment se porte le site et le marché français en général ?
Pierre Pelissier : Croisières.fr a été mis en ligne fin 2017. A sa sortie, le site représentait 3 à 4% de notre trafic global, aujourd'hui il est entre 30 et 40%.
Le site a fait une belle percée, car la marque est plus jolie, plus simple, avec un potentiel de croissance plus fort. Mais il ne faut pas oublier tout le travail de transfert des clients de CroisiereNet.com vers Croisières.fr.
Nous avons d'ailleurs lancé l'an dernier un catalogue papier de 200 pages qui mettait en avant les plus belles croisières et les plus beaux bateaux de Croisières.fr, que nous avons envoyé à nos meilleurs clients français.
Cette année, il sera décliné sur d'autres pays, dont l'Espagne et l'Italie.
Le marché français représente environ 45% de notre activité, soit 70 000 passagers.
Il est en légère progression, stable et constante. Elle n'est pas fulgurante comme nous l'avions imaginé, après le recul du marché en 2017, suite au retrait de Croisières de France. Mais je pense que nous devrions retrouver en 2019 les volumes de passagers que nous avions en 2015, soit 610 000 passagers.
Si le marché français est en retard par rapport à l'Allemagne, à l'Italie ou à l'Espagne, il a l'avantage d'être plus constant. Les Français partent sur des périodes plus larges, voire toute l'année, contrairement aux Italiens, par exemple, qui partent en juillet-août essentiellement.
Ils sont donc des clients très importants pour les armateurs, avec un panier moyen élevé, un profil CSP+.
Ils le sont pour nous aussi, c'est pourquoi nous allons augmenter notre budget de communication de 20 à 30% en 2019.
Pierre Pelissier : Croisières.fr a été mis en ligne fin 2017. A sa sortie, le site représentait 3 à 4% de notre trafic global, aujourd'hui il est entre 30 et 40%.
Le site a fait une belle percée, car la marque est plus jolie, plus simple, avec un potentiel de croissance plus fort. Mais il ne faut pas oublier tout le travail de transfert des clients de CroisiereNet.com vers Croisières.fr.
Nous avons d'ailleurs lancé l'an dernier un catalogue papier de 200 pages qui mettait en avant les plus belles croisières et les plus beaux bateaux de Croisières.fr, que nous avons envoyé à nos meilleurs clients français.
Cette année, il sera décliné sur d'autres pays, dont l'Espagne et l'Italie.
Le marché français représente environ 45% de notre activité, soit 70 000 passagers.
Il est en légère progression, stable et constante. Elle n'est pas fulgurante comme nous l'avions imaginé, après le recul du marché en 2017, suite au retrait de Croisières de France. Mais je pense que nous devrions retrouver en 2019 les volumes de passagers que nous avions en 2015, soit 610 000 passagers.
Si le marché français est en retard par rapport à l'Allemagne, à l'Italie ou à l'Espagne, il a l'avantage d'être plus constant. Les Français partent sur des périodes plus larges, voire toute l'année, contrairement aux Italiens, par exemple, qui partent en juillet-août essentiellement.
Ils sont donc des clients très importants pour les armateurs, avec un panier moyen élevé, un profil CSP+.
Ils le sont pour nous aussi, c'est pourquoi nous allons augmenter notre budget de communication de 20 à 30% en 2019.
TourMaG.com - Quel bilan 2018 tirez-vous pour Cruiseline (CroisiereNet.com, Croisières.fr, Crociere.com, Cruceros.es, Cruceros.com) ?
Pierre Pelissier : 2018 a été une belle année, tirée par le lancement de nos nouvelles marques, qui nous ont permis d'aller chercher de la croissance.
En effet, l'an dernier, nous avons relancé et investi plus fortement sur des marques que nous n'exploitions pas, à savoir Croisières.fr, Crociere.com et Cruceros.es, respectivement pour les marchés français, italien et espagnol.
Nous sommes aussi présents en Amérique Latine sous la marque Cruceros.com. En 2018, en plus du Brésil, de l'Argentine, du Mexique, du Chili, de la Colombie, nous avons ouvert le Panama, le Costa Rica et l'Uruguay.
Toutes ces marques représentent environ 40% de nos parts de marché. Croisierenet.com représente les 60% restants.
Au global, en 2018, nous sommes en croissance de +13%, avec 155 000 passagers et un peu plus de 155 M€ de chiffre d'affaires. C'est une croissance assez uniforme sur l'ensemble des pays.
Nous avons accompagné des armateurs qui apportent beaucoup de capacités en 2018, comme en 2019, et qui nous ont permis de ramener plus de clients.
Je pense notamment à l'arrivée de nouveaux navires : les MSC Seaview et Seaside, l'un en Méditerranée et l'autre dans les Caraïbes et du Symphony of the Seas chez Royal Caribbean, l'un des plus gros au monde, au départ de Barcelone.
La Méditerranée (orientale et occidentale) représente 70% de nos ventes en France. Elle reste la destination phare aujourd'hui pour les amateurs de croisières.
Il y a aussi eu le Norwegian Bliss livré en fin d'année, qui est en Alaska.
Pierre Pelissier : 2018 a été une belle année, tirée par le lancement de nos nouvelles marques, qui nous ont permis d'aller chercher de la croissance.
En effet, l'an dernier, nous avons relancé et investi plus fortement sur des marques que nous n'exploitions pas, à savoir Croisières.fr, Crociere.com et Cruceros.es, respectivement pour les marchés français, italien et espagnol.
Nous sommes aussi présents en Amérique Latine sous la marque Cruceros.com. En 2018, en plus du Brésil, de l'Argentine, du Mexique, du Chili, de la Colombie, nous avons ouvert le Panama, le Costa Rica et l'Uruguay.
Toutes ces marques représentent environ 40% de nos parts de marché. Croisierenet.com représente les 60% restants.
Au global, en 2018, nous sommes en croissance de +13%, avec 155 000 passagers et un peu plus de 155 M€ de chiffre d'affaires. C'est une croissance assez uniforme sur l'ensemble des pays.
Nous avons accompagné des armateurs qui apportent beaucoup de capacités en 2018, comme en 2019, et qui nous ont permis de ramener plus de clients.
Je pense notamment à l'arrivée de nouveaux navires : les MSC Seaview et Seaside, l'un en Méditerranée et l'autre dans les Caraïbes et du Symphony of the Seas chez Royal Caribbean, l'un des plus gros au monde, au départ de Barcelone.
La Méditerranée (orientale et occidentale) représente 70% de nos ventes en France. Elle reste la destination phare aujourd'hui pour les amateurs de croisières.
Il y a aussi eu le Norwegian Bliss livré en fin d'année, qui est en Alaska.
En 2019, Cruiseline investit dans le bien-être de son personnel, en aménageant dans de nouveaux locaux - DR : Cruiseline
TourMaG.com - Comment se profile l'année 2019 pour Cruiseline et le secteur de la croisière, en général ?
Pierre Pelissier : L'an dernier, nous avons beaucoup investi sur nos marques. Cette année, c'est dans le bien-être de notre personnel que nous investissons, en déménageant nos locaux, pour une enveloppe de 2,5 M€.
Ces nouveaux bureaux permettent également la déclinaison de nos différentes marques, et de créer un sentiment de fidélisation auprès de nos salariés. Nous espérons que cette qualité de service se répercutera par la suite sur le traitement accordé aux clients.
Nos équipes seront réparties sur 3 sites, tous dans la même rue, à Monaco. Le plus grand, qui rassemble les équipes françaises, espagnoles et sud américaines, a été inauguré la semaine dernière, sur le thème de la croisière et de la mer.
Aujourd'hui, nous comptons 320 salariés, grâce aux 40 personnes recrutées en 2018. En 2019, nous sommes toujours à la recherche de candidats pour des postes de développeurs, d'agents, de commerciaux.
Par ailleurs, nous attendons l'arrivée d'autres navires : le MSC Bellissima sera inauguré ce weekend, il y aura ensuite le Costa Smeralda en novembre, un méga yacht, au design superbe, qui sera aussi en Méditerranée. Et puis le Celebrity Edge, qui arrive avec une offre premium.
Nous constatons également une montée en gamme chez les armateurs : les nouveaux navires sont plus luxueux et plus ludiques, plus sobres, plus sportifs, les divertissements sont de meilleure qualité et cela crée une véritable attractivité auprès des clients, qui repartent en croisière.
Autre phénomène lié à ces nouveaux bateaux : la clientèle rajeunit. Tous les ans, nous perdons un à deux ans d'âge moyen.
Il y a 6 ans, les clients avaient en moyenne 54-55 ans, en 2017, nous étions à 44 ans, pour le marché français. En Italie, c'est 38 ans.
Car ces bateaux parlent à tout le monde, notamment aux familles, avec des aquaparcs, des piscines, des salles de ciné, de jeux vidéos, des pistes de karting, des simulateurs de Formule 1, etc., en plus des clubs de garde pour les enfants.
En parallèle, les prix sont toujours plus compétitifs et le rapport qualité/prix s'améliore tous les ans. Même si ces nouveaux bateaux sont un peu plus chers, ils sont aussi plus attractifs.
En 2019, avec la hausse des capacités, il est possible que les prix baissent encore un peu.
Pierre Pelissier : L'an dernier, nous avons beaucoup investi sur nos marques. Cette année, c'est dans le bien-être de notre personnel que nous investissons, en déménageant nos locaux, pour une enveloppe de 2,5 M€.
Ces nouveaux bureaux permettent également la déclinaison de nos différentes marques, et de créer un sentiment de fidélisation auprès de nos salariés. Nous espérons que cette qualité de service se répercutera par la suite sur le traitement accordé aux clients.
Nos équipes seront réparties sur 3 sites, tous dans la même rue, à Monaco. Le plus grand, qui rassemble les équipes françaises, espagnoles et sud américaines, a été inauguré la semaine dernière, sur le thème de la croisière et de la mer.
Aujourd'hui, nous comptons 320 salariés, grâce aux 40 personnes recrutées en 2018. En 2019, nous sommes toujours à la recherche de candidats pour des postes de développeurs, d'agents, de commerciaux.
Par ailleurs, nous attendons l'arrivée d'autres navires : le MSC Bellissima sera inauguré ce weekend, il y aura ensuite le Costa Smeralda en novembre, un méga yacht, au design superbe, qui sera aussi en Méditerranée. Et puis le Celebrity Edge, qui arrive avec une offre premium.
Nous constatons également une montée en gamme chez les armateurs : les nouveaux navires sont plus luxueux et plus ludiques, plus sobres, plus sportifs, les divertissements sont de meilleure qualité et cela crée une véritable attractivité auprès des clients, qui repartent en croisière.
Autre phénomène lié à ces nouveaux bateaux : la clientèle rajeunit. Tous les ans, nous perdons un à deux ans d'âge moyen.
Il y a 6 ans, les clients avaient en moyenne 54-55 ans, en 2017, nous étions à 44 ans, pour le marché français. En Italie, c'est 38 ans.
Car ces bateaux parlent à tout le monde, notamment aux familles, avec des aquaparcs, des piscines, des salles de ciné, de jeux vidéos, des pistes de karting, des simulateurs de Formule 1, etc., en plus des clubs de garde pour les enfants.
En parallèle, les prix sont toujours plus compétitifs et le rapport qualité/prix s'améliore tous les ans. Même si ces nouveaux bateaux sont un peu plus chers, ils sont aussi plus attractifs.
En 2019, avec la hausse des capacités, il est possible que les prix baissent encore un peu.
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