"Il y a une dizaine d'années, l'arrivée d'une étape du championnat du monde de kite-surf a placé Dakhla sur la carte", résume Idriss Senoussi, l'un des premiers hôteliers à s'être aventuré dans ce coin du Sahara Occidental, sous administration marocaine.
Perdu dans une lagune spectaculaire, entre océan Atlantique et désert du Sahara, le "spot" de Dakhla est depuis devenu un paradis des sports de voile et de surf, reconnu au niveau mondial.
Et pour cause, si les pourtours de la baie étaient jusqu'à il y a peu seulement investis par quelques discrets camps de surfeurs, le nombre d'hôtels, d'eco-lodges et de maisons d'hôtes a depuis explosé.
Entre 2009 et 2016, le nombre de nuitées dans la lagune de Dakhla s'est ainsi envolé de 30 656 à près de 100 000, et pour certains TO français spécialisés sur le kite-surf, comme Fun&Fly, la destination représente près de la moitié des ventes.
Certains camps, comme l'Océan Vagabond, affiche des carnets de réservations complets sur plusieurs mois. "Et ce n'est pas près de s'arrêter", poursuit Idriss Senoussi, qui confie travailler à l'ouverture de 2 nouveaux projets d'hôtels, après avoir en avoir déjà ouvert 3 établissements autour des sports nautiques en dix ans : le Westpoint, le Dakhla Attitude et le Villa Soraya.
Perdu dans une lagune spectaculaire, entre océan Atlantique et désert du Sahara, le "spot" de Dakhla est depuis devenu un paradis des sports de voile et de surf, reconnu au niveau mondial.
Et pour cause, si les pourtours de la baie étaient jusqu'à il y a peu seulement investis par quelques discrets camps de surfeurs, le nombre d'hôtels, d'eco-lodges et de maisons d'hôtes a depuis explosé.
Entre 2009 et 2016, le nombre de nuitées dans la lagune de Dakhla s'est ainsi envolé de 30 656 à près de 100 000, et pour certains TO français spécialisés sur le kite-surf, comme Fun&Fly, la destination représente près de la moitié des ventes.
Certains camps, comme l'Océan Vagabond, affiche des carnets de réservations complets sur plusieurs mois. "Et ce n'est pas près de s'arrêter", poursuit Idriss Senoussi, qui confie travailler à l'ouverture de 2 nouveaux projets d'hôtels, après avoir en avoir déjà ouvert 3 établissements autour des sports nautiques en dix ans : le Westpoint, le Dakhla Attitude et le Villa Soraya.
Ouverture progressive
Aujourd'hui, les autorités touristiques locales veulent ouvrir la destination à d'autres sphères touristiques, et se battent pour faire connaître Dakhla aux yeux d'un public plus large.
"L'ADN de Dakhla c'est les kite-surfeurs et les surfeurs", explique Idriss Senoussi. "Mais maintenant, on veut voir plus large".
Si 2 hôtels ont ouvert leurs portes en 2016, 6 ont vu le jour en 2017, et 4 autres projets devraient sortir du sable dans les prochains mois. Entre les premiers semestres 2016 et 2017, le nombre de nuitées a ainsi bondi de 10%.
Pêche sportive, excursions, bivouacs, raids en 4x4 dans le désert ou encore croisières maritimes, sont autant d'arguments que l'Office national du tourisme marocain (ONMT) met désormais en avant pour séduire les tour-opérateurs européens généralistes (FRAM, TUI, Carrefour Voyages...).
Car les chiffres de fréquentation en 2017 parlent d'eux-mêmes : à fin juillet, 15 708 touristes se sont rendus à Dakhla, soit une augmentation de 31% par rapport au premier semestre 2016. Pour le marché français, la hausse se chiffre à 27%.
"Pour faire venir une nouvelle clientèle, nous visons les combinés avec Marrakech et Agadir, via le développement de la desserte aérienne, plutôt que des longs séjours sur place", reconnait Khalid Mimi à l'ONMT.
"L'ADN de Dakhla c'est les kite-surfeurs et les surfeurs", explique Idriss Senoussi. "Mais maintenant, on veut voir plus large".
Si 2 hôtels ont ouvert leurs portes en 2016, 6 ont vu le jour en 2017, et 4 autres projets devraient sortir du sable dans les prochains mois. Entre les premiers semestres 2016 et 2017, le nombre de nuitées a ainsi bondi de 10%.
Pêche sportive, excursions, bivouacs, raids en 4x4 dans le désert ou encore croisières maritimes, sont autant d'arguments que l'Office national du tourisme marocain (ONMT) met désormais en avant pour séduire les tour-opérateurs européens généralistes (FRAM, TUI, Carrefour Voyages...).
Car les chiffres de fréquentation en 2017 parlent d'eux-mêmes : à fin juillet, 15 708 touristes se sont rendus à Dakhla, soit une augmentation de 31% par rapport au premier semestre 2016. Pour le marché français, la hausse se chiffre à 27%.
"Pour faire venir une nouvelle clientèle, nous visons les combinés avec Marrakech et Agadir, via le développement de la desserte aérienne, plutôt que des longs séjours sur place", reconnait Khalid Mimi à l'ONMT.
Développement de l'aérien
Un tel développement passe naturellement par une meilleure desserte aérienne.
Après plusieurs années de lobbying des acteurs du tourisme local, un vol direct depuis Paris-Orly a ainsi été ouvert, jeudi 26 octobre 2017 par Transavia, et reliera le sud du Sahara à l'Europe à raison d'un vol hebdomadaire.
LIRE AUSSI : Vol Paris-Dakhla : Le Front Polisario attaque Transavia en justice !
Car, jusqu'à il y a peu, l'aéroport de Dakhla n'était desservi qu'une fois par semaine par un vol de la Royal Air Maroc vers Casablanca.
La fréquence est progressivement passée à 10 fréquences par semaine, et une liaison vers Agadir a également été lancée (3 vols/semaine), ainsi qu'une autre vers les îles Canaries.
Et les autorités touristiques marocaines confient aussi être en négociation avec Air Arabia pour ouvrir une liaison sur Marrakech.
Après plusieurs années de lobbying des acteurs du tourisme local, un vol direct depuis Paris-Orly a ainsi été ouvert, jeudi 26 octobre 2017 par Transavia, et reliera le sud du Sahara à l'Europe à raison d'un vol hebdomadaire.
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Car, jusqu'à il y a peu, l'aéroport de Dakhla n'était desservi qu'une fois par semaine par un vol de la Royal Air Maroc vers Casablanca.
La fréquence est progressivement passée à 10 fréquences par semaine, et une liaison vers Agadir a également été lancée (3 vols/semaine), ainsi qu'une autre vers les îles Canaries.
Et les autorités touristiques marocaines confient aussi être en négociation avec Air Arabia pour ouvrir une liaison sur Marrakech.
Une expansion raisonnée
Pilier du développement touristique de la région : l'aspect éco-responsable.
Dans le cadre de son plan de développement du tourisme "Vision 2020", le gouvernement marocain a "défini la région comme territoire touristique sous l'appellation Grand Sud Atlantique, avec un positionnement intensif sur le tourisme durable et écologique", expliquent des documents officiels.
"La destination est appelée à jouer le rôle de porte-drapeau national en la matière", est-il précisé.
De fait, des exonérations et incitations fiscales sont mises en place par les autorités contrôlant la région de Dakhla-Oued Eddahab pour promouvoir un investissement touristique raisonné et des projets basés sur la protection de l'environnement.
"De toutes façons, le développement eco-friendly se fait ici de manière totalement naturelle", explique Khalid Mimi. "Il faudrait être complètement fou pour vouloir bâtir un building dans un cadre pareil".
Dans le cadre de son plan de développement du tourisme "Vision 2020", le gouvernement marocain a "défini la région comme territoire touristique sous l'appellation Grand Sud Atlantique, avec un positionnement intensif sur le tourisme durable et écologique", expliquent des documents officiels.
"La destination est appelée à jouer le rôle de porte-drapeau national en la matière", est-il précisé.
De fait, des exonérations et incitations fiscales sont mises en place par les autorités contrôlant la région de Dakhla-Oued Eddahab pour promouvoir un investissement touristique raisonné et des projets basés sur la protection de l'environnement.
"De toutes façons, le développement eco-friendly se fait ici de manière totalement naturelle", explique Khalid Mimi. "Il faudrait être complètement fou pour vouloir bâtir un building dans un cadre pareil".
A voir, à faire
- Sports de voiles : l'activité incontournable de la région. Kite-surf, surf, wakeboard, wind-surf... il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux, dans des infrastructures ultra-récentes.
- La Dune blanche : A seulement 30km de 4x4 depuis le centre de Dakhla, là où le désert rencontre l'océan Atlantique, le site de la Dune blanche est un autre immanquable d'un séjour à Dakhla pour profiter de la vue sur la baie Oued Eddahab.
- Ile du dragon : à quelques dizaines de minutes en bateau depuis les nombreux surf-camps de la lagune, cet îlot fait de roches et de plages offre le plus beau panorama sur la baie de Dakhla. Entre paysages de désert et océan turquoise, l'île du dragon, alias l'île Herné, permet d'observer dauphins et flamands roses.
- Gastronomie : Du pageot farci à la viande de dromadaire, Dakhla condense aussi les spécialités culinaires du Sahara. Notons la présence de plusieurs parcs à huîtres dans la baie ainsi que d'un élevage d'autruches.
- La Dune blanche : A seulement 30km de 4x4 depuis le centre de Dakhla, là où le désert rencontre l'océan Atlantique, le site de la Dune blanche est un autre immanquable d'un séjour à Dakhla pour profiter de la vue sur la baie Oued Eddahab.
- Ile du dragon : à quelques dizaines de minutes en bateau depuis les nombreux surf-camps de la lagune, cet îlot fait de roches et de plages offre le plus beau panorama sur la baie de Dakhla. Entre paysages de désert et océan turquoise, l'île du dragon, alias l'île Herné, permet d'observer dauphins et flamands roses.
- Gastronomie : Du pageot farci à la viande de dromadaire, Dakhla condense aussi les spécialités culinaires du Sahara. Notons la présence de plusieurs parcs à huîtres dans la baie ainsi que d'un élevage d'autruches.