La Journée des Décideurs de Selectour Afat aura lieu ce mardi 8 mars 2016 à l'Inetcontinental à Paris -Photo DR
En théorie, et comme tous les ans, le réseau rassemble ses adhérents afin de présenter les grandes orientations, sa politique et les dernières avancées en matière de référencement des fournisseurs.
Cette réunion pourrait, aujourd'hui, différer de celles habituellement tenues.
Le réseau est en effet en pleine crise. Pour mémoire, après la tentative désastreuse concoctée par la Commission Achat de Selectour Afat sur les nouvelles conditions de référencement des fournisseurs et la marche arrière effectuée par cette même commission avec l'aval de sa présidente, rien ne va plus au sein des instances dirigeantes.
Les dossiers ressortent, les mots d'oiseaux volètent… Six administrateurs, fatigués de toutes ces turpitudes, démissionnent…
Au sein du réseau, sur le forum intranet, les échanges vont bon train.
Mais, au passage, les affaires quotidiennes ne vont pas si bien que ça et tout le monde aimerait retrouver un peu de calme et de sérénité…
Ce qui est encore loin d'être gagné. Dans une lettre adressée à ses adhérents, Dominique Beljanski restait totalement droite dans ses bottes, balayant les dossiers Carlipa, la démission des administrateurs et affirmant rester "à la barre du navire dans la tempête".
Dans un courrier adressé à l'ensemble du réseau, (et dont nous avons eu copie) les "démissionnaires" tentent d'expliquer et de dénoncer les errances de leur dirigeants : fonctionnement de la coopérative pour le moins "opaque", affaire Carlipa, négociations fournisseurs sur lesquelles le manque de clarté subsisterait...
Extrait parlant bien qu'écrit : "Pourriez-vous communiquer le budget détaillé des sur-commissions 2016, versus 2015 au réseau ? Et plus précisément, celui relatif aux commissions et sur-commissions TOURISME ? Détaillez vraiment, Madame la Présidente, s’il vous plait" !
Quant à la gouvernance du réseau, la missive, signée par les six démissionnaires ne laisse pas de place au doute...
Extrait (bis) : "Il aura fallu des mois de débats et d’échanges avec la "minorité" que nous sommes (qui défendait la nomination d’un Directeur général), pour que la "majorité" que vous représentez (qui défendait la nomination de Jean-Noël Lefeuvre au poste de Directeur général adjoint) entende nos voix et enfin obtienne gain de cause.
A vous écouter, c’était l’organisation idéale, laquelle pouvait faire l’économie d’un Directeur général.
Un an plus tard, revirement de position ! Sans aucune explication, vous indiquez soudain à Jean-Noël Lefeuvre (à qui l’on a fait croire ainsi qu’à ses équipes qu'il était l’homme de la situation) que finalement, il faut nommer un Directeur général. Humainement parlant c’est inqualifiable !
Du coup nous nous retrouvons maintenant avec un Directeur général et un Directeur général adjoint et les rémunérations qui vont avec… Il n’est pas question de le leur reprocher puisque c’est le CA qui l'a décidé.
En avons-nous réellement les moyens ? Mais au bout du compte pour nous, ce sont des mois de débats houleux et stériles, à essayer de dialoguer avec des sourds et des inconséquents".
Cette réunion pourrait, aujourd'hui, différer de celles habituellement tenues.
Le réseau est en effet en pleine crise. Pour mémoire, après la tentative désastreuse concoctée par la Commission Achat de Selectour Afat sur les nouvelles conditions de référencement des fournisseurs et la marche arrière effectuée par cette même commission avec l'aval de sa présidente, rien ne va plus au sein des instances dirigeantes.
Les dossiers ressortent, les mots d'oiseaux volètent… Six administrateurs, fatigués de toutes ces turpitudes, démissionnent…
Au sein du réseau, sur le forum intranet, les échanges vont bon train.
Mais, au passage, les affaires quotidiennes ne vont pas si bien que ça et tout le monde aimerait retrouver un peu de calme et de sérénité…
Ce qui est encore loin d'être gagné. Dans une lettre adressée à ses adhérents, Dominique Beljanski restait totalement droite dans ses bottes, balayant les dossiers Carlipa, la démission des administrateurs et affirmant rester "à la barre du navire dans la tempête".
Dans un courrier adressé à l'ensemble du réseau, (et dont nous avons eu copie) les "démissionnaires" tentent d'expliquer et de dénoncer les errances de leur dirigeants : fonctionnement de la coopérative pour le moins "opaque", affaire Carlipa, négociations fournisseurs sur lesquelles le manque de clarté subsisterait...
Extrait parlant bien qu'écrit : "Pourriez-vous communiquer le budget détaillé des sur-commissions 2016, versus 2015 au réseau ? Et plus précisément, celui relatif aux commissions et sur-commissions TOURISME ? Détaillez vraiment, Madame la Présidente, s’il vous plait" !
Quant à la gouvernance du réseau, la missive, signée par les six démissionnaires ne laisse pas de place au doute...
Extrait (bis) : "Il aura fallu des mois de débats et d’échanges avec la "minorité" que nous sommes (qui défendait la nomination d’un Directeur général), pour que la "majorité" que vous représentez (qui défendait la nomination de Jean-Noël Lefeuvre au poste de Directeur général adjoint) entende nos voix et enfin obtienne gain de cause.
A vous écouter, c’était l’organisation idéale, laquelle pouvait faire l’économie d’un Directeur général.
Un an plus tard, revirement de position ! Sans aucune explication, vous indiquez soudain à Jean-Noël Lefeuvre (à qui l’on a fait croire ainsi qu’à ses équipes qu'il était l’homme de la situation) que finalement, il faut nommer un Directeur général. Humainement parlant c’est inqualifiable !
Du coup nous nous retrouvons maintenant avec un Directeur général et un Directeur général adjoint et les rémunérations qui vont avec… Il n’est pas question de le leur reprocher puisque c’est le CA qui l'a décidé.
En avons-nous réellement les moyens ? Mais au bout du compte pour nous, ce sont des mois de débats houleux et stériles, à essayer de dialoguer avec des sourds et des inconséquents".
Il faut tout reprendre à zéro
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C'est ce que nous confiait un adhérent "de base" qui commence à en avoir "ras la casquette" (sic) de tout ce b…" (re-sic). "Il faut virer tout le monde et élire de vrais représentants des adhérents".
Ce qui n'est pas forcément aussi facile à faire. Pourtant, en théorie et selon les statuts, le quorum du Conseil d'administration n'étant pas atteint, il serait logique de procéder à des élections anticipées.
D'autant que, outre les démissionnaires du Conseil, nombreux sont ceux dont la grogne monte et qui osent réclamer la démission de l'ensemble du Conseil.
Dans un courrier adressé aux "troupes", en date d'hier lundi 7 mars 2016, la présidente reste toujours sur ses positions : "Le Conseil d’administration de la Coopérative Selectour Afat organise des élections afin de pourvoir au remplacement des six administrateurs démissionnaires.
Nous vous invitons à présenter votre candidature pour le poste d’administrateur et souhaitons que vous soyez nombreux à participer à la vie du Réseau.
Six (6) postes sont à pourvoir".
"(…) Nous vous précisons que, suite aux démissions, le Conseil est composé de 11 membres en exercice, soit moins que le minimum statutaire (12) et a, dès lors, l’obligation de convoquer une Assemblée générale afin de pourvoir au remplacement des administrateurs démissionnaires dans un délai de deux mois en application de l’article 25 de nos statuts
Suite aux récents articles parus dans la presse alors que la confidentialité de la procédure avait été assurée jusqu’alors, nous sommes en mesure de vous informer que Monsieur Dominique COUTURIER est effectivement considéré comme démissionnaire d’office, le Conseil d’administration du 25 juin 2015 ayant constaté la perte de sa qualité de représentant légal d’une société adhérente.
Monsieur COUTURIER contestant la démission d’office et la lecture des statuts de notre société, une procédure d’arbitrage a été enclenchée conformément à l’article 39 des statuts.
Dans l’attente de la sentence arbitrale, le mandat de Monsieur COUTURIER est indisponible et nous ne pouvons pas procéder à son remplacement.
L’issue de la procédure devrait intervenir prochainement afin de savoir s’il doit être réintégré dans son mandat ou s’il doit être procédé à son remplacement lors des élections qui auront lieu en juin 2016".]i
Et donc, pas question de procéder au renouvellement total du "gouvernement".
Reste maintenant à savoir ce qui va se passer ce matin. Selon de nombreux adhérents, il "n'est pas question de laisser les choses en l'état".
Révolte, révolution… ou feu de paille ?
Affaire à suivre... sur votre journal préféré, bien entendu !
Ce qui n'est pas forcément aussi facile à faire. Pourtant, en théorie et selon les statuts, le quorum du Conseil d'administration n'étant pas atteint, il serait logique de procéder à des élections anticipées.
D'autant que, outre les démissionnaires du Conseil, nombreux sont ceux dont la grogne monte et qui osent réclamer la démission de l'ensemble du Conseil.
Dans un courrier adressé aux "troupes", en date d'hier lundi 7 mars 2016, la présidente reste toujours sur ses positions : "Le Conseil d’administration de la Coopérative Selectour Afat organise des élections afin de pourvoir au remplacement des six administrateurs démissionnaires.
Nous vous invitons à présenter votre candidature pour le poste d’administrateur et souhaitons que vous soyez nombreux à participer à la vie du Réseau.
Six (6) postes sont à pourvoir".
"(…) Nous vous précisons que, suite aux démissions, le Conseil est composé de 11 membres en exercice, soit moins que le minimum statutaire (12) et a, dès lors, l’obligation de convoquer une Assemblée générale afin de pourvoir au remplacement des administrateurs démissionnaires dans un délai de deux mois en application de l’article 25 de nos statuts
Suite aux récents articles parus dans la presse alors que la confidentialité de la procédure avait été assurée jusqu’alors, nous sommes en mesure de vous informer que Monsieur Dominique COUTURIER est effectivement considéré comme démissionnaire d’office, le Conseil d’administration du 25 juin 2015 ayant constaté la perte de sa qualité de représentant légal d’une société adhérente.
Monsieur COUTURIER contestant la démission d’office et la lecture des statuts de notre société, une procédure d’arbitrage a été enclenchée conformément à l’article 39 des statuts.
Dans l’attente de la sentence arbitrale, le mandat de Monsieur COUTURIER est indisponible et nous ne pouvons pas procéder à son remplacement.
L’issue de la procédure devrait intervenir prochainement afin de savoir s’il doit être réintégré dans son mandat ou s’il doit être procédé à son remplacement lors des élections qui auront lieu en juin 2016".]i
Et donc, pas question de procéder au renouvellement total du "gouvernement".
Reste maintenant à savoir ce qui va se passer ce matin. Selon de nombreux adhérents, il "n'est pas question de laisser les choses en l'état".
Révolte, révolution… ou feu de paille ?
Affaire à suivre... sur votre journal préféré, bien entendu !