Sur le marché des changes, les investisseurs continuent de préférer le dollar américain. Depositphotos.com Auteur violetkaipa
Les chiffres actuels montrent une inflation élevée aux États-Unis, surtout dans les services comme les assurances et le transport.
Une baisse des taux d'intérêt est peu probable en juin à moins que les chiffres de l'emploi ne déçoivent fortement, ce qui est peu probable. Les marchés financiers ne croient pas à une baisse des taux en juin, mais plutôt à une baisse en septembre, contrairement aux prévisions précédentes qui tablaient sur au moins quatre baisses de taux cette année.
Aux États-Unis, les ménages continuent de consommer et ont des augmentations de salaire significatives, ce qui rend la lutte contre l'inflation plus difficile. En revanche, la BCE a une tâche plus simple car la situation économique de la zone euro est moins dynamique.
Lire aussi : Change : le dollar toujours aussi résilient
En dehors des pays développés, la Chine reste un sujet d'attention. Malgré les espoirs précédents, la Chine ne devient pas un moteur de croissance mondiale, notamment en raison d'une consommation en berne et de difficultés dans le secteur immobilier. Certains analystes suggèrent des mesures de soutien direct aux ménages, comme le versement d'argent, mais cela n'a pas toujours bien fonctionné.
La Thaïlande teste actuellement un tel programme, financé par le gouvernement et les banques publiques.
La Chine observera de près les résultats pour stimuler son économie. Elle pourrait se concentrer sur des mesures de soutien aux exportations plutôt que de devenir à nouveau le moteur de l'économie mondiale.
Une baisse des taux d'intérêt est peu probable en juin à moins que les chiffres de l'emploi ne déçoivent fortement, ce qui est peu probable. Les marchés financiers ne croient pas à une baisse des taux en juin, mais plutôt à une baisse en septembre, contrairement aux prévisions précédentes qui tablaient sur au moins quatre baisses de taux cette année.
Aux États-Unis, les ménages continuent de consommer et ont des augmentations de salaire significatives, ce qui rend la lutte contre l'inflation plus difficile. En revanche, la BCE a une tâche plus simple car la situation économique de la zone euro est moins dynamique.
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En dehors des pays développés, la Chine reste un sujet d'attention. Malgré les espoirs précédents, la Chine ne devient pas un moteur de croissance mondiale, notamment en raison d'une consommation en berne et de difficultés dans le secteur immobilier. Certains analystes suggèrent des mesures de soutien direct aux ménages, comme le versement d'argent, mais cela n'a pas toujours bien fonctionné.
La Thaïlande teste actuellement un tel programme, financé par le gouvernement et les banques publiques.
La Chine observera de près les résultats pour stimuler son économie. Elle pourrait se concentrer sur des mesures de soutien aux exportations plutôt que de devenir à nouveau le moteur de l'économie mondiale.
Taux de change : le point technique
Sur le marché des changes, les investisseurs continuent de préférer le dollar américain.
Cela s'explique par plusieurs facteurs, notamment les incertitudes liées à l'élection présidentielle aux États-Unis et les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale américaine ne baissera pas ses taux aussi rapidement que prévu en raison de pressions inflationnistes.
En revanche, le yen japonais ne semble pas retrouver sa popularité, malgré les discussions sur une éventuelle augmentation des taux par la Banque du Japon. Les positions vendeuses sur le yen sont élevées et il est peu probable que cela change à court terme.
La faible volatilité sur les principales paires de devises est également remarquée, attribuée à un manque de risques géopolitiques majeurs et à la stabilité des données économiques mondiales.
Enfin, le shekel israélien continue de chuter en raison des tensions persistantes dans la région. Les attaques du Hamas, du Hezbollah et les menaces iraniennes ont affaibli la monnaie israélienne, malgré l'abstention de la banque centrale à baisser les taux pour éviter d'aggraver la situation.
Cela s'explique par plusieurs facteurs, notamment les incertitudes liées à l'élection présidentielle aux États-Unis et les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale américaine ne baissera pas ses taux aussi rapidement que prévu en raison de pressions inflationnistes.
En revanche, le yen japonais ne semble pas retrouver sa popularité, malgré les discussions sur une éventuelle augmentation des taux par la Banque du Japon. Les positions vendeuses sur le yen sont élevées et il est peu probable que cela change à court terme.
La faible volatilité sur les principales paires de devises est également remarquée, attribuée à un manque de risques géopolitiques majeurs et à la stabilité des données économiques mondiales.
Enfin, le shekel israélien continue de chuter en raison des tensions persistantes dans la région. Les attaques du Hamas, du Hezbollah et les menaces iraniennes ont affaibli la monnaie israélienne, malgré l'abstention de la banque centrale à baisser les taux pour éviter d'aggraver la situation.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,0655 |
1,0601 |
1,0921 |
1,1011 |
EUR/GBP |
0,8411 |
0,8388 |
0,8611 |
0,8690 |
EUR/CHF |
0,9690 |
0,9544 |
0,9955 |
1,0133 |
EUR/CAD |
1,4601 |
1,4534 |
1,4855 |
1,4901 |
EUR/JPY |
163,11 |
162,45 |
165,11 |
166,01 |
Les annonces à suivre :
Aucune statistique majeure cette semaine pour le marché des changes. Le chiffre du PIB chinois sera important à regarder mais on sait que sa fiabilité est faible. À la marge, si les résultats d’entreprises aux États-Unis sont bons – ce qui est probable - cela va peut-être un peu favoriser l’appétit au risque.
L’inflation en zone euro sera un non-évènement puisqu’il s’agit de la deuxième estimation qui ne diffère jamais de la première. La porte est toujours grande ouverte pour une baisse des taux en zone euro au mois de juin.
L’inflation en zone euro sera un non-évènement puisqu’il s’agit de la deuxième estimation qui ne diffère jamais de la première. La porte est toujours grande ouverte pour une baisse des taux en zone euro au mois de juin.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
16/04 |
04:00 |
Chine |
PIB au T1 |
Précédent à 5,2%. |
Moyen |
17/04 |
11:00 |
Zone euro |
Inflation (Mars) |
Deuxième estimation donc faible impact sur le marché. |
Faible |
18/04 |
14:30 |
États-Unis |
Indice manufacturier de la Fed de Philadelphie (Avril) |
Précédent à 3,2. |
Faible |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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