Ce centre allemand recommande très fermement aux passagers d’avion de s’informer sérieusement à l’avance dans quelle mesure ils peuvent encore emporter des médicaments dans leur bagage à main.
Pour les diabétiques obligés de « prendre de l’insuline, des problèmes pourraient surgir ». Aussi, il leur est recommandé de « disposer d’un certificat médical en plusieurs langues et surtout en anglais dans lequel la présence et l’utilisation des médicaments sont jugées nécessaires ».
Le CRM conseille également d’emporter certains médicaments en double et de les répartir dans deux bagages, ce pour le cas où un sac serait confisqué malgré le certificat médical.
Mais ce que le CRM ne dit pas
Qui serait responsable d’un accident dû à une confiscation de médicaments alors que le passager dispose des attestations nécessaires ? L’aéroport du départ, la compagnie aérienne, l’agence de voyages qui a émis le billet ?
Question absurde ? Pas si sûr que cela… Imaginons le cas d’un passager français ou belge muni d’un certificat médical émis par son médecin traitant. Celui-ci, étant français ou belge, rédigera naturellement son document en français ou en néerlandais et fera référence à des médicaments vendus en France ou en Belgique sous leurs terminologies locales.
En dehors du fait qu’il sera bon de faire traduire ce document en anglais afin d’être le plus international possible, il est également recommandé en ce qui concerne les médicaments prescrits, d’indiquer sur la prescription, la composition exacte, en français comme en anglais, de celui-ci afin de parer aux problèmes de noms.
Reste un petit problème
Très souvent, les attestations médicales sont écrites sur les papiers à en-tête des médecins. Qui dit que ces documents seront acceptés par les autorités d’autres pays ? Ainsi, le touriste qui a pu embarquer sur un vol Bruxelles ou Paris vers Los Angeles avec une correspondance comprenant un changement de compagnie à New York.
Qui peut garantir que le personnel du check in de New York va accepter le certificat médical européen et laisser le passager embarquer ces médicaments indispensables en cabine ? Et ce même si le certificat et la prescription sont traduits ?
Pour les diabétiques obligés de « prendre de l’insuline, des problèmes pourraient surgir ». Aussi, il leur est recommandé de « disposer d’un certificat médical en plusieurs langues et surtout en anglais dans lequel la présence et l’utilisation des médicaments sont jugées nécessaires ».
Le CRM conseille également d’emporter certains médicaments en double et de les répartir dans deux bagages, ce pour le cas où un sac serait confisqué malgré le certificat médical.
Mais ce que le CRM ne dit pas
Qui serait responsable d’un accident dû à une confiscation de médicaments alors que le passager dispose des attestations nécessaires ? L’aéroport du départ, la compagnie aérienne, l’agence de voyages qui a émis le billet ?
Question absurde ? Pas si sûr que cela… Imaginons le cas d’un passager français ou belge muni d’un certificat médical émis par son médecin traitant. Celui-ci, étant français ou belge, rédigera naturellement son document en français ou en néerlandais et fera référence à des médicaments vendus en France ou en Belgique sous leurs terminologies locales.
En dehors du fait qu’il sera bon de faire traduire ce document en anglais afin d’être le plus international possible, il est également recommandé en ce qui concerne les médicaments prescrits, d’indiquer sur la prescription, la composition exacte, en français comme en anglais, de celui-ci afin de parer aux problèmes de noms.
Reste un petit problème
Très souvent, les attestations médicales sont écrites sur les papiers à en-tête des médecins. Qui dit que ces documents seront acceptés par les autorités d’autres pays ? Ainsi, le touriste qui a pu embarquer sur un vol Bruxelles ou Paris vers Los Angeles avec une correspondance comprenant un changement de compagnie à New York.
Qui peut garantir que le personnel du check in de New York va accepter le certificat médical européen et laisser le passager embarquer ces médicaments indispensables en cabine ? Et ce même si le certificat et la prescription sont traduits ?
Autres articles
-
Trenitalia signe un accord avec Amadeus
-
Voyages : ce que veulent vraiment les Français
-
Tourisme et sécurité de paiement : 72% des voyageurs privilégient…
-
Quelles sont les 7 tendances qui vont façonner le futur du voyage d'affaires ?
-
Love is in the air : découvrez les tendances voyages des amoureux !

Nous avons questionné
Un avocat, une compagnie aérienne, un aéroport, … En dehors du fait que chacun se rejetait un peu la balle quant à savoir qui est réellement responsable : « C’est l’employé de l’aéroport qui doit contrôler… », « C’est l’agence de voyages qui doit avertir son client et lui donner les instructions nécessaires », « C’est la compagnie aérienne qui doit indiquer dans ses conditions générales ce qui est autorisé ou non et quels types de documents sont probants », etc.
Il nous est très rapidement apparu qu’en fait, il n’existe pas de réelles procédures internationales pour les certificats médicaux internationaux. Et s’il existe des documents types du genre « permis de conduire international » ou « certificat de vaccination international », rien de tel au niveau médical.
Pour plus de sûreté, nous avons questionné l’Ordre des Médecins de Bruxelles où il nous a été dit : « À notre connaissance, il n’y a pas de documents garantissant au niveau international qu’un médecin est un médecin, ni qu’une prescription a bien été établie par un médecin reconnu ».
Un problème qui pourrait être facilement résolu
Il existe à travers le monde nombre d’institutions, de machins plus ou moins officiels qui pourraient facilement émettre des procédures à ce sujet. Par exemple, l’IATA pourrait pondre un formulaire spécial qui serait reconnu par toutes les compagnies aériennes et tous les aéroports...
Un avocat, une compagnie aérienne, un aéroport, … En dehors du fait que chacun se rejetait un peu la balle quant à savoir qui est réellement responsable : « C’est l’employé de l’aéroport qui doit contrôler… », « C’est l’agence de voyages qui doit avertir son client et lui donner les instructions nécessaires », « C’est la compagnie aérienne qui doit indiquer dans ses conditions générales ce qui est autorisé ou non et quels types de documents sont probants », etc.
Il nous est très rapidement apparu qu’en fait, il n’existe pas de réelles procédures internationales pour les certificats médicaux internationaux. Et s’il existe des documents types du genre « permis de conduire international » ou « certificat de vaccination international », rien de tel au niveau médical.
Pour plus de sûreté, nous avons questionné l’Ordre des Médecins de Bruxelles où il nous a été dit : « À notre connaissance, il n’y a pas de documents garantissant au niveau international qu’un médecin est un médecin, ni qu’une prescription a bien été établie par un médecin reconnu ».
Un problème qui pourrait être facilement résolu
Il existe à travers le monde nombre d’institutions, de machins plus ou moins officiels qui pourraient facilement émettre des procédures à ce sujet. Par exemple, l’IATA pourrait pondre un formulaire spécial qui serait reconnu par toutes les compagnies aériennes et tous les aéroports...