Le chiffre des 100 sas Parafe devrait être atteint d'ici la fin de l'année 2018, d'après le groupe ADP... © ADP
Commandés par le ministère de l’intérieur à la société Gemalto, les dispositifs de contrôle d’identité Parafe (pour Passage automatisé rapide aux frontières extérieures) n’ont pas fini de faire couler de l'encre.
Actuellement, d’après les chiffres transmis par le groupe Aéroport de Paris (ADP), 78 sas Parafe sont installés sur les deux aéroports parisiens.
Un chiffre pas encore conforme aux prévisions d’ADP, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre les 94 au premier semestre 2018.
Mais le service communication des aéroports parisiens le promet, ce chiffre sera atteint d’ici la fin de l’année grâce à 17 nouveaux portiques prévus.
Actuellement, d’après les chiffres transmis par le groupe Aéroport de Paris (ADP), 78 sas Parafe sont installés sur les deux aéroports parisiens.
Un chiffre pas encore conforme aux prévisions d’ADP, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre les 94 au premier semestre 2018.
Mais le service communication des aéroports parisiens le promet, ce chiffre sera atteint d’ici la fin de l’année grâce à 17 nouveaux portiques prévus.
Encore du retard à l’allumage
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Mais sur les 78 sas installés (63 à Roissy et 15 à Orly), tous n’ont pas été opérationnels cet été.
Et seulement 36 d’entre-eux sont équipés du nouveau système de reconnaissance faciale (21 à Roissy et 15 à Orly).
Encore une fois, le groupe ADP reste confiant et promet que, dès l’automne 2018, l’intégralité du parc sera compatible avec la technologie de reconnaissance faciale.
Pour rappel, les dispositifs Parafe de première génération, à reconnaissance digitale, permettent, lorsqu’ils sont opérationnels, un contrôle en 30 secondes, mais pour seulement 10% des passagers des aéroports parisiens, car accessibles uniquement aux personnes majeures munies de passeports biométriques, et ressortissants de quatre nationalités seulement : France, Belgique, Luxembourg et Allemagne.
Les systèmes Parafe de seconde génération, proposant la technologie de reconnaissance faciale, promettent eux un temps de passage en 10 à 15 secondes pour 45% des passagers éligibles, car ouverts aux majeurs munis de passeport biométrique de 32 pays (28 pays de l’Union européenne, la Suisse, l’Islande, le Lichtenstein et la Norvège).
Grâce au déploiement de ces derniers, Augustin de Romanet, à la tête d'ADP, se fixe comme objectif que les temps d’attente aux postes-frontières ne dépassent plus les 45 minutes, et 30 minutes pour les passagers de l’espace Schengen.
Et seulement 36 d’entre-eux sont équipés du nouveau système de reconnaissance faciale (21 à Roissy et 15 à Orly).
Encore une fois, le groupe ADP reste confiant et promet que, dès l’automne 2018, l’intégralité du parc sera compatible avec la technologie de reconnaissance faciale.
Pour rappel, les dispositifs Parafe de première génération, à reconnaissance digitale, permettent, lorsqu’ils sont opérationnels, un contrôle en 30 secondes, mais pour seulement 10% des passagers des aéroports parisiens, car accessibles uniquement aux personnes majeures munies de passeports biométriques, et ressortissants de quatre nationalités seulement : France, Belgique, Luxembourg et Allemagne.
Les systèmes Parafe de seconde génération, proposant la technologie de reconnaissance faciale, promettent eux un temps de passage en 10 à 15 secondes pour 45% des passagers éligibles, car ouverts aux majeurs munis de passeport biométrique de 32 pays (28 pays de l’Union européenne, la Suisse, l’Islande, le Lichtenstein et la Norvège).
Grâce au déploiement de ces derniers, Augustin de Romanet, à la tête d'ADP, se fixe comme objectif que les temps d’attente aux postes-frontières ne dépassent plus les 45 minutes, et 30 minutes pour les passagers de l’espace Schengen.
Province : Parafe débarque à Nice
En dehors de Paris, et après Lyon et Marseille, Nice-Côte d’Azur, premier aéroport de province, a à son tour inauguré ses premiers sas Parafe cet été.
Depuis le 6 août et après un mois de test, seize sas à reconnaissance faciale ont été déployés et d’autres sont attendus dans les prochains mois pour pallier aux problèmes de saturation.
Une stratégie qui devrait faire des émules sur les autres plateformes aéroportuaires françaises.
D’après Gunnebo, le fabricant des portiques à Nice cité par Le Parisien, les aéroports de Lyon et Marseille réfléchiraient aussi à installer de tels dispositifs de reconnaissance faciale pour mettre à jour leurs Parafe de première génération.
Depuis le 6 août et après un mois de test, seize sas à reconnaissance faciale ont été déployés et d’autres sont attendus dans les prochains mois pour pallier aux problèmes de saturation.
Une stratégie qui devrait faire des émules sur les autres plateformes aéroportuaires françaises.
D’après Gunnebo, le fabricant des portiques à Nice cité par Le Parisien, les aéroports de Lyon et Marseille réfléchiraient aussi à installer de tels dispositifs de reconnaissance faciale pour mettre à jour leurs Parafe de première génération.